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Pour une histoire totale : contributions helvétiques
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
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Les Mélangesofferts à Paul-Edmond Martin, ancien Directeur des des Archives de la République et Canton de Genève, professeur et historien de son Université, témoignent pour l'universalité de l'histoire. Comme à leur donataire, tout leur est gibier, des fouilles mérovingiennes à l'actualité politique.
Cette « histoire totale » (p. 2) reçoit ainsi, de Marc-R. Sauter, l'hommage de l'anthropologie (physique) historique. Cette science encore jeune s'insère entre la paléontologie et la biologie pour étudier « les groupes humains soumis au jeu constant des pressions génétiques et des mouvements migratoires » depuis le Néolithique. Après l'accroissement récent de la taille moyenne, ce sont les recherches hongroises et allemandes sur les traces des invasions « jaunes », notamment la mode, peut-être apportée par les Huns, de compression du crâne par ligature, qui retiennent l'attention de l'anthropologue genevois. Il propose à ses collègues hongrois et soviétiques, de vérifier si certaines formes de dents, relevées par lui, ne seraient pas des signes mongoloïdes.
- Type
- Notes Critiques
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1962
References
1. Mémoires et documenta publiés par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, tome XL, Genève 1961, 677 pages, tableau généalogique, gravures, plan, graphiques (bibliographie succincte des travaux de P. E. Martin). Les articles sont groupés en trois parties : I. Histoire générale; IL Histoire de Suisse; Iii. Histoire de Genève.
2. Rappelons que Paul-E. Martin avait consacré sa thèse de doctorat à des Etudes critiques sur la Suisse à l'époque mérovingienne, Paris, Champion, 1910.
3. M.-R. Sauter et H. Kaufmann, « Variations de la taille humaine dans le canton de Genève, comparaison avec les Grisons et l'ensemble de la Suisse », Mélanges Pillard, Brive, 1937, p. 859-875. Le présent article est accompagné d'une bibliographie.
1. H. Amann, Der Verkehr ixber den Pass von Jougne nach dem Zollregister von 1462 (critiques adressées à J. Ebersolt, p. 228).
2. H. Delahue, A propos du différend Fugger-Estienne en 1561, p. 497-502.
3. O. Revekdin, Isaac Casaubon et Genève de 1596 à 1614, p. 503-522.
4. Anne M. Piuz, Un aspect de l'économie genevoise du XVIIe siècle : la fabrique de dorures d'Elisabeth Boulacre, p. 523-540
1. Comme aussi l'inventaire du château de Fallavier analysé par R. Avezou, Les possessions de la famille de Genève en Bas-Dauphiné aux XIVe et XVe siècles, p. 373-386, V. p. 386.
2. P. Guichonnet, Les relations commerciales entre la Savoie et Genève à la fin du XVIIIe siècle, p. 569-581.
3. M. Vuilleumier, L'internationale à Genève et la Commune de Paris, 1871, p. 625-644. Signalons que MM. Haupt et Rougerie viennent de recenser 600 ouvrages consacrés à la Commune depuis vingt ans.
4. L. Monniek, Alexis de Tocqueville et Auguste de la Rive à travers leur correspondance, p. 609-624
1. M. Battelli, L'adoption du référendum législatif à Genève en 1879, p. 645-664* La haute figure de James Fazy est évoquée aussi par J. C. Fhacitebourg, p. 593-608. Dans un tout autre domaine, j'aurais voulu signaler S. Stelling-Michaud, Sur quelques médecins romands aux XIIIe et XIVe siècles, p. 181-198 (étudiants à Bologne, plusieurs deviennent curés de montagne au retour).
2. Schweizer Beitrâge zur Allegemeinen Geschichte, Band 18/19, 1960-1961 : In memoriam Werner Nàf, publ. par Ernst Walder, Berne, 1961, 580 p., 1 portrait h. t.
3. Signalons cependant un bref article anglais : Hellen M. Cam, « The Law - courts of médiéval London », p. 162-169, outre les trois en français (les deux analysés plus loin), et L. E. Roulet, « Henri II d'Orléans-Longueville, prince de la Fronde, et l'inclusion de Neuchâtel dans le corps politique des ligues suisses », p. 311-327.
4. P. Wegelin, « Historiker und Lânderverteidigung, W. Nâf als Beispeil », p. 43-108.
5. Franz Schnabel, « W. Nâf und die deutsche Geschichte », p. 109-117. Cf. W. Naef, Die Epochen der neueren Geschichte. Staat und Staatengemeinschaft vom Ausgang des Mittelalters bis zur Gegenwart, publ. par E. Walder, 2 vol., Aarau, 1959-1960.
6. Signalons ainsi Hans Barth, « Das Problem der Individualitât » p. 121-141 qui fait appel à la Soziologie der Sexualitàt de Helmut Schelsky (1955) et au biochimiste Roger J. Williams, aussi bien qu'au Commenta a Croce de Carlo Antoni (1955) et à Nicolas de dise. Jan Romein (Amsterdam) expose sa nouvelle interprétation de la Renaissance, p. 254-66.
7. A. Largiader publie cependant ses actes pontificaux inédits (1254-1420), p. 170-185.
1. Conradin Bonorand (Louvain), « Vadians Studienreise nach Nordost-italien », p. 186-207 ; aussi H. Haffter, Humanistiche Gelegenheitpoesie, p. 208-218 (Vadian édita VHortulus de Walafrid Strabo sur lequel, au point de vue pharmacologique, on pourrait signaler une note de W. Schnaeel, « Walahfrid Strabo Gartenbaugedicht », Pharmazie, 13, février 1958, p. 114-117).
2. Hans Rupprich (Vienne), p. 219-239.
3. Hermann Rennefahrt, « Die Verstârkung der Staatsgewalt… unter Bischof Jakob Christoph (1575-1608) », p. 267-310, avec sommaire.
4. Fr. Hartung, « Der Standische Fôderalismus der Neuzeit als Vorlaufer des Bundesstaates », p. 347-373 (plus rapide sur les U.S.A., pour lesquels voir H. G. Keller, Die Idée der Unabhàngigkeit, l'idée de l'indépendance de 1763 à 1776, surtout d'après John Adams), p. 374-400.
5. Koebner, R., « Despot and Despotism : Vicissitudes of a political term», Journal of the Warburg and Courtauld Institutes , XIV, 1951, p. 275–802 CrossRefGoogle Scholar ; Venturi, F. « Despotismo orientale », Rivista Storica italiana , LXXII, 1960, p. 117–126.Google Scholar On pourrait ajouter que le mythe a été ressuscité dans l'historiographie contemporaine par Karl Wittfocel. Quant au « despotisme éclairé », on le sait étranger à la langue du temps.
6. Annales E.S.C., 1961, p. 407.
7. Zur Zeitkritik und Geschictitsphilosophie des deutschen Idealismus, p. 415-459. « Zeitkritik ist eine Erscheinung, die nicht bestimmerten Zeiten angehôrt »; d'où rappel historique, pages 417-422, sur les utopies, Figaro, etc.
8. J. Droz, L'Allemagne et la Révolution française, Paris, 1949, p. 351. II. Brunschwig n'est pas cité. Selon von Wartburg, La faiblesse d'une idéologie doit trouver son explication en elle-même, « in ihrem eigener Wesen ».
9. W. Andréas, Cari August von Weimar als politische Persônlichkeit der Goethezeit, p. 401-414.
1. Neue St Galler Briefe Barthold Georg Niebuhrs, p. 460-474 : cette lettre an président von Mtiller-Friedberg, p. 473-474, est du 8 décembre 1830.
2. W. Conze, « Das Ende des Prolétariats », Vierteljahrschrift fur Zeilsgeschichte, 1956. La bibliographie de Gruner n'est pas uniquement allemande; il cite E. Labrousse, Aspects de la crise… de Véconomie française au milieu du XIXe siècle, 1956, etc. Dans la littérature allemande, il attribue une certaine importance à Th. Geiger, Die Klassengesellschaft im Schmelztiegel (la refonte des structures sociales), Cologne, 1949.
3. Au niveau de la « microdynamique », il faudrait évidemment tenir compte des analyses de J. P. Aguet, en Suisse même.
4. Finance et politique. L'emprunt russe d'avril 1906 en France, p. 507-515, cf. p. 508, n” 2.
1. « Sur quelques aspects financiers de l'alliance franco-russe », Revue d'Histoire moderne, t. VIII, janvier-mars 1961, p. 67-77 (indique aussi une intervention autrichienne, p. 75).
2. On sait que Jean Bouvier s'attache particulièrement à cette catégorie d'affaires dans son étude, encore actuellement poursuivie, des archives du Crédit Lyonnais.
3. Amerikans Stellung im Weltstaatensystem als Ftihrungsmachi des Westens, p. 516-580. Quant à la tradition des subsides, cf. Schnabel, art. cit., p. 113, louant une période de Nâf qui nous rappelle le meilleur style de l’Esprit des Lois : « Richelieu 1631 mit Gustav Adolf den Subsidienvertrag schloss… « und schliesslich das Reich zerstört ».