Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Two isolates of the fungus Beauveria bassiana (Balsamo) Vuillemin, GHA and BF, were evaluated in Cape Verde in 1991 and 1992 for infectivity to the Senegalese grasshopper, Oedaleus senegalensis (Krauss), and the migratory locust, Locusta migratoria migratorioides (Reiche and Fairmaire). Evaluations included laboratory bioassays and small-scale field trials. Laboratory bioassays evaluated five different formulations. Four of the formulations tested showed strong dose–response patterns and significantly higher mortality than the untreated control or carriers minus spores. All four formulations achieved high mortality levels when applied at economically feasible dose rates. The GHA and BF isolates, formulated in an oil carrier with an emulsifier, were equally infectious to migratory locust nymphs. Six different formulations of GHA were evaluated in field trials. Field trials evaluated both direct effects (treatment of field plots infested with O. senegalensis) and indirect effects (treatment of plots without grasshoppers, after which grasshoppers were introduced). In both cases, all six formulations showed good biocontrol potential. Grasshoppers exposed to treated plots up to 72 h after application exhibited comparatively high mortality levels, indicating that large numbers of spores remained viable in the field for at least 3 days. This was confirmed by analysis of the viability of conidia from vegetation samples obtained in the field following treatment. In open-plot, small-scale field trials, two different formulations (oil and clay-based) of GHA resulted in high rates of infection and approximately 45% reductions in grasshopper densities in the treated plots 7 days after application, even though density-reduction results were "diluted" by grasshopper migration into and out of the test plots. Results of the Cape Verde evaluations demonstrate that biopesticides developed from B. bassiana represent a promising alternative to chemical pesticides for grasshopper and locust control.
Deux isolats du champignon Beauveria bassiana (Balsamo) Vuillemin, GHA et BF, ont été testés dans les îles du Cap-Vert en 1991 et 1992 et leur virulence contre le Criquet sénégalais, Oedaleus senegalensis (Krauss), et le Criquet migrateur, Locusta migratoria migratorioides (Reiche et Fairmaire), a été évaluée au cours de tests en laboratoire et d'essais à petite échelle en nature. En laboratoire, cinq préparations différentes ont été évaluées. Quatre des préparations utilisées ont eu des effets proportionnels à la dose et ont entraîné une mortalité beaucoup plus forte que la préparation témoin sans champignon ou l'application de l'agent porteur sans les spores. Les quatre préparations ont entraîné de forts taux de mortalité à des doses économiquement réalistes. Les deux isolats, GHA et BF, dans un mélange à base d'huile avec émulsifiant, se sont avérés également virulents à l'égard des larves du Criquet migrateur. Six préparations différentes de l'isolat GHA ont servi au cours d'essais en nature. Les effets directs (traitement de parcelles infestées d'O. senegalensis) aussi bien que les effets indirects (traitement de parcelles sans criquets où des criquets ont été introduits par la suite) ont été évalués. Dans les deux cas, les six préparations se sont révélées efficaces dans la lutte biologique. Des criquets introduits dans les parcelles traitées jusqu'à 72 h après l'application du traitement ont subi des taux de mortalité relativement élevés, ce qui indique qu'un grand nombre de spores sont viables pendant au moins 3 jours en nature. Cette hypothèse a d'ailleurs été confirmée par l'analyse de la viabilité des conidies dans des échantillons de végétation prélevés dans le champ traité. Dans des essais en nature à petite échelle sur des parcelles de terrain ouvert, deux préparations différentes de GHA (l'une dans une émulsion d'huile, l'autre à base d'argile) se sont avérées très virulentes et ont entraîné des réductions de 45% des densités de criquets dans les champs traités 7 jours après l'application, bien que les résultats relatifs à la réduction des densités aient été "dilués" par la migration des criquets vers les parcelles et hors des parcelles traitées. L'évaluation des résultats à Cap-Vert démontrent que les biopesticides à base de B. bassiana offrent une alternative intéressante aux pesticides chimiques dans la lutte contre les criquets. [Traduit par la Rédaction]
Mycotech Corporation, Butte, Montana, USA 59701