Le Comité de la Société de Hambourg pour le soin des militaires blessés et malades a l'honneur d'informer le Comité international de la Croix rouge de la mort du vénérable M. Gustav von Lind qui, depuis tant d'années, l'a si vaillamment présidé.

Art. 1. Le Comité des dames se compose de douze membres; ce nombre peut être porté, sur l'avis du Conseil, à vingt-quatre membres.

Art. 2. Il se recrute parmi les dames qui sont membres fondateurs de la Société.

Art. 3. Il est élu par le Conseil. Chaque menibre est nommé pour trois ans et est toujours rééligible.

Art. 4. Le Comité nomme lui-même son bureau. Les membres en sont élus pour trois ans et sont toujours rééligibles. Le choix de la présidente doit être agréé par le Conseil.

Lorsque la Russie entreprit une campagne d'Asie contre les Akhals-Tékés, au-delà de la mer Caspienne et le long de la frontière septentrionale de la Perse, la Société russe de la Croix rouge considéra comme un devoir étroit de prêter son assistance à l'armée expéditionnaire. Elle désigna pour son fondé de pouvoirs, chargé de la direction générale des secours, le prince Schakhovskoï, qui arriva à Tchikischliar au commencement de novembre 1880 et entra immédiatement dans l'exercice de ses fonctions. Le lendemain, il se remit en route pour rejoindre l'état-major du général Skobéleff.

Dans notre précédent Bulletin (p. 135) nous avons dit quelques mots de deux sociétés féminines qui existent en France en faveur des blessés, et au sujet desquelles nous étions malheureusement fort peu renseignés. Aujourd'hui nous pouvons ajouter quelques informations à celles que nous donnions il y a trois raois, grâce à la préface d'un excellent livre qui nous a été gracieusement offert.

II y eut un moment, au cours de la campagne de 1877–78, où les opérations sanitaires, auxquelles on avait consacré tant d'études préliminaires, accusèrent une marche dictée par les événements plutôt que par la volonté des administrateurs. L'œuvre de l'évacuation surtout, qui avait tant donné à réfléchir aux stratégistes chargés d'établir et d'assurer les communications en arrière de l'armée, parut déjouer les plans formés pour elle. C'est qu'en réalité cette œuvre était la résultante extrême de toutes les opérations de l'armée active.

Le Comité central italien vient de publier un rapport général, dédié à S. M. le roi Humbert I, haut protecteur de la Croix rouge italienne.

Pendant I'année qui vient de s'écouler, le Comité n'a pas eu a travailler en vue du but direct de la Société. L'instruction des infirmières a continué, sur le même plan que jusqu'ici, à « l'Hôpital public et de Sahlgren », à GothembOurg, sous la surveillance immediate de l'excellente et habile directrice, Mlle Emma Klingberg, si précieuse surtout par l'exemple incessant d'ordre et de fidélité au devoir qu'elle donne à ses élèves.

M. le comte de Beaufort, dont le nom figure en tête de cet article, remplit depuis longtemps les fonctions de secrétaire général de la Société française de la Croix rouge, et nous avons eu souvent déjà l'occasion de parler des services qu'il a rendus à notre œuvre. On se souvient en particulier du livre intitulé: Questions philanthropiques, qu'il a publié, il y a cinq ans, et dont nous avons rendu compte alors dans ce Bulletin. Aujourd'hui, c'est un nouvel ouvrage du même auteur que nous avons à annoncer, ouvrage qui complète le précédent.

Le rapport sur l'exercice 1879–1880, signale tout particulièrement la fondation de la Société mecklembourgeoise de Dames « Marie » et fait un tableau réjouissant de la première année d'existence de cette fondation. La Société y a contribué pour 6,000 marks, ce qui a été du reste sa plus grosse dépense.

La Société nationale anglaise ayant constaté l'heureuse influence exercée en Afrique par les infirmières qui pansaient les blessés sur les champs de bataille, a décidé de consacrer annuellement une somme d'argent à former un corps de Dames infirmières, d'après les principes et les règles en vigueur dans les hôpitaux de l'armée française.

Comme suite à ses communications sur les secours portés dans le Transvaal, le Comité de La Haye nous a transmis divers extraits des lettres qu'il a reçues de M. Mijburgh, consul général à la ville du Cap:

14 mars. — «Il sera probablement parvenu à la connaissance de Votre Excellence qu'un armistice a été conclu entre les habitants du Transvaal et les Anglais. On va traiter des conditions de paix et, si ces négociations sont menées à bonne fin, l'assistance des médecins d'Europe ne sera plus nécessaire. Le nombre des blessés du còté des Boers est si minime, que leurs propres médecins pourront facilement pourvoir à tous les besoins.»

Une intéressante brochure vient de paraître, contenant, en trois langues (anglais, allemand, français) le résumé des principaux sujets sur lesquels a été attirée l'attention de la Section de médecine et de chirurgie militaire, au sein du Congrès médical international tenu à Londres en 1881.

Nous résumons les faits principaux indiqués dans le rapport du Comité d'Utrecht pour l'année 1880.

Dès les premières nouvelles reçues à Athènes sur la catastrophe de Chio, le gouvernement grec s'était hâté d'organiser un envoi de médecins, de médicaments, de secours en vivres et en argent à destination des victimes. D'autre part, MM. Ch. Prétenderis Typaldos et Michel Mélas, le premier, vice-président et le second, trésorier de la Croix rouge, estimèrent devoir agir au nom de celle-ci, du moment qu'il était question de blessés, et même sans convoquer le Comité, car le temps pressait; le vapeur royal l'Amphitrite allait partir, et le gouvernement avait autorisé ces messieurs à y embarquer le personnel et le matériel dont ils pouvaient disposer.

C'est en 1879, dans l'intérieur du pays de Palembang, à Tebing Tinggie (ile de Sumatra) lors de la guerre d'Atchin, que M. de Mooy a appliqué pour la première fois le bandage de son invention. Le rotang, dit-il dans la brochure qu'il nous envoie, est une sorte de jonc ou roseau flexible et durable. Les bandages de rotang, destinés aux fractures des différents membres comprennent une série d'appareils adaptés à chacun.

Le rapport général par lequel le Comité central rendait compte à Sa Majesté le Roi, notre haut Protecteur, des statuts et des travaux de la Croix rouge italienne, a rencontré chez Sa Majesté un bienveillant intérêt, qu'Elle a daigné nous exprimer par une très-gracieuse lettre.