La présente étude a pour but de retracer l'évolution de la consommation de boissons alcoolisées en Belgique et de montrer quelles ont été les influences d'ordre économique, politique ou social qui ont joué sur elle. Dans cet ordre d'idées, elle examine également le développement de l'industrie brassicole en Belgique. Enfin, elle tente de dégager le rapport qui existe entre l'évolution de la consommation de boissons alcoolisées d'une part et l'alcoolisme de l'autre.

Les articles 85 et suivants du Traité instituant la Communauté Economique Européenne interdisent les ententes qui mettent l'intégration des marchés en échec. Cette interdiction soulève une série de problèmes, dont on se propose d'analyser certains aspects dans le cas concret de l'industrie cimentière des pays membres de la C.E.E.

Si l'on tourne ses regards vers un passé encore récent, on ne peut manquer d'être surpris par l'ampleur des modifications qui se sont produites dans la situation énergétique des pays d'Europe occidentale. Au cours des années 1956 et 1957, le monde et tout particulièrement nos contrées vivaient sous la hantise d'une pénurie de combustibles. L'offre de ces derniers était fortement inélastique. Les consommateurs se montraient disposés à payer des sommes élevées pour assurer leurs approvisionnements. Les prévisions à long terme faisaient mention d'un déficit important de charbon et de produits pétroliers, déficit qui ne pouvait être comblé que par l'apport d'une nouvelle source d'énergie, l'énergie nucléaire. De leur côté, les responsables de l'économie craignaient les effets inflatoires résultant de l'état de pénurie.

Après avoir décliné en 1958 et au début de 1959, la production sidérurgique belge s'est redressée au printemps et a atteint de nouveaux sommets au cours des derniers mois de 1959. Amorcée par une reprise du stockage aux Etats-Unis, la relance s'est amplifiée et consolidée par le redressement conjoncturel en Europe. Les prix hors-C.E.C.A. ont remonté la pente qui avait été descendue en 1958, sans toutefois atteindre les niveaux de 1957.

La crise qui avait frappé l'industrie textile au cours de 1957-1958 et qui semble avoir été plus fortement ressentie en Belgique que dans certains pays voisins, s'est traduite à la fois par une régression de nos exportations et par une diminution des livraisons au marché intérieur.

En ce qui concerne les exportations, on a souligné que les prix de revient belges étaient généralement élevés et, dès lors, que les exportateurs belges étaient les premiers à devoir se retirer des marchés étrangers en cas de chute des prix, leurs concurrents pouvant plus aisément suivre le mouvement de baisse, grâce à des prix de revient plus bas. Les causes de ces prix élevés tiennent probablement à trois facteurs principaux: un niveau de salaires élevé, une structure d'entreprise parfois trop fragmentée, et enfin une fiscalité moins favorable aux exportations que celle de certains pays concurrents.

Faut-il considérer que, dans l'ensemble, l'année 1959 a été favorable au point de vue de la construction? Les différentes séries de chiffres représentatives de l'activité du secteur n'accusent pas une concordance très nette dans les mouvements. Comme les éléments dont on dispose pour apprécier l'effort immobilier accompli au cours d'une année n'ont pas en soi de valeur absolue et ne prennent de signification précise que par référence avec d'autres facteurs, il y a lieu, pour donner leur juste mesure aux chiffres relevés, de les mettre en comparaison d'une part avec ce qui s'est fait dans le secteur pendant les années antérieures et d'autre part d'envisager les résultats obtenus avec ceux fournis par l'ensemble des secteurs industriels en général au cours de la même année. L'analyse doit donc se développer sur deux plans: celui du temps et celui de l'étendue.