Abstract. Using time series, cross-sectional econometric
modelling, an analysis is made of competing political and economic
determinants of Canadian provincial government fiscal policy during the
1980s and 1990s. It is determined that provincial government spending
responses to trade liberalization are dependent upon the ideology of the
government and conditioned by the degree of provincial unionization. When
relatively high levels of unionization prevail, those governments that
typically spend the most reduce total spending to a lowest common
denominator. However, when unionization is low, provincial government
spending responses to increasing trade openness is primarily compensatory.
This is in contradiction to the “race to the bottom” theory.
The contingent nature of the provincial government spending response to
trade openness means that despite overall pressures for fiscal
convergence, political, economic and regional factors continue to
contribute to distinct provincial spending policies.
Résumé. Cet article utilise une
modélisation économétrique transversale en
série chronologique pour analyser les déterminants
politiques et économiques en compétition au niveau de la
politique fiscale du gouvernement provincial canadien durant les
années 1980 et 1990. Il est établi qu'en termes de
dépenses publiques, les réactions du gouvernement provincial
face à la libéralisation des échanges sont
tributaires de l'idéologie du gouvernement et
déterminées par le niveau de syndicalisation provincial.
Lorsque le niveau de syndicalisation est relativement élevé,
ce sont les gouvernements provinciaux qui dépensent le plus qui
réduisent leurs dépenses totales au plus bas
dénominateur commun. Par contre, plus le niveau de syndicalisation
est bas, plus les dépenses publiques face à la
libéralisation des échanges sont principalement
compensatoires. Cela vient contredire la théorie du “
nivellement par le bas ”. La nature conditionnelle de la
réaction du gouvernement provincial en termes de dépenses
publiques signifie qu'en dépit des pressions globales pour la
convergence fiscale, des facteurs politiques, économiques et
régionaux continuent de contribuer aux politiques de
dépenses publiques distinctes.