Book contents
- Frontmatter
- INTRODUCTION
- BIBLIOGRAPHIE
- PREMIÈRE PARTIE
- DEUXIÈME PARTIE
- TROISIÈME PARTIE
- CHAPITRE I Définition de la ϰοινή
- CHAPITRE II Conditions historiques de la constitution d'une langue commune
- CHAPITRE III Sources de la connaissance de la ϰοινή
- CHAPITRE IV Caractères linguistiques de la ϰοινή
- CHAPITRE V Les bases dialectales de la ϰοινή
- CHAPITRE VI L'influence latine
- CHAPITRE VII Elimination des parlers locaux
- CHAPITRE VIII Dissolution de la ϰοινή
- CHAPITRE IX Constitution d'une nouvelle ϰοινή
- TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE IX - Constitution d'une nouvelle ϰοινή
Published online by Cambridge University Press: 05 October 2010
- Frontmatter
- INTRODUCTION
- BIBLIOGRAPHIE
- PREMIÈRE PARTIE
- DEUXIÈME PARTIE
- TROISIÈME PARTIE
- CHAPITRE I Définition de la ϰοινή
- CHAPITRE II Conditions historiques de la constitution d'une langue commune
- CHAPITRE III Sources de la connaissance de la ϰοινή
- CHAPITRE IV Caractères linguistiques de la ϰοινή
- CHAPITRE V Les bases dialectales de la ϰοινή
- CHAPITRE VI L'influence latine
- CHAPITRE VII Elimination des parlers locaux
- CHAPITRE VIII Dissolution de la ϰοινή
- CHAPITRE IX Constitution d'une nouvelle ϰοινή
- TABLE DES MATIÈRES
Summary
Le sentiment de l'hellénisme a été gravement atteint par la décadence politique de l'empire byzantin. Le nom même d'Hellène a tendu à sortir de l'usage; Byzance continuait Rome, et les Grecs en sont venus à sequalifier de ≪ romains ≫, ʿΠωμαἶοι, et à appeler leur langue populaire le ≪ romaïque ≫.
Quand, au début du XIXe siècle, l'hellénisme a pu reprendre conscience de son unité contre la domination turque qui commençait à défaillir, la situation était celle-ci: d'une part, une langue écrite traditionnelle, fidèle dans l'ensemble au type ancien, mais systématiquement différente de la langue vulgaire et si éloignée de l'usage courant que le peuple ne la comprenait plus; de l'autre, des parlers locaux, différents les uns des autres, tout en conservant pour la plupart une grande ressemblance entre eux. Les parlers très aberrants, ceux du Pont et de la Cappadoce notamment, occupaient des régions lointaines et n'ont pas eu d'influence au dehors. Il n'y avait aucun centre plus cultivé, beaucoup plus important ou plus puissant que les autres, capable d'imposer sa langue. Seule, l'Eglise représentait l'unité de l'hellénisme, et seule elle avait une tradition, celle de la ϰοινή littéraire, qui avait pour elle le prestige d'avoir depuis Alexandre toujours représenté l'hellénisme, et qui offrait l'avantage d'être en effet partout la langue du seul élément d'unité qui subsistait. C'est donc sur la langue écrite qu'on s'est appuyé pour donner à l'hellénisme renaissant la langue commune que nécessitait le sentiment recouvré de l'unité nationale.
- Type
- Chapter
- Information
- Aperçu d'une histoire de la langue grecque , pp. 319 - 324Publisher: Cambridge University PressPrint publication year: 2009First published in: 1913