Book contents
- Frontmatter
- INTRODUCTION
- BIBLIOGRAPHIE
- PREMIÈRE PARTIE
- DEUXIÈME PARTIE
- TROISIÈME PARTIE
- CHAPITRE I Définition de la ϰοινή
- CHAPITRE II Conditions historiques de la constitution d'une langue commune
- CHAPITRE III Sources de la connaissance de la ϰοινή
- CHAPITRE IV Caractères linguistiques de la ϰοινή
- CHAPITRE V Les bases dialectales de la ϰοινή
- CHAPITRE VI L'influence latine
- CHAPITRE VII Elimination des parlers locaux
- CHAPITRE VIII Dissolution de la ϰοινή
- CHAPITRE IX Constitution d'une nouvelle ϰοινή
- TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE V - Les bases dialectales de la ϰοινή
Published online by Cambridge University Press: 05 October 2010
- Frontmatter
- INTRODUCTION
- BIBLIOGRAPHIE
- PREMIÈRE PARTIE
- DEUXIÈME PARTIE
- TROISIÈME PARTIE
- CHAPITRE I Définition de la ϰοινή
- CHAPITRE II Conditions historiques de la constitution d'une langue commune
- CHAPITRE III Sources de la connaissance de la ϰοινή
- CHAPITRE IV Caractères linguistiques de la ϰοινή
- CHAPITRE V Les bases dialectales de la ϰοινή
- CHAPITRE VI L'influence latine
- CHAPITRE VII Elimination des parlers locaux
- CHAPITRE VIII Dissolution de la ϰοινή
- CHAPITRE IX Constitution d'une nouvelle ϰοινή
- TABLE DES MATIÈRES
Summary
La ϰοινή s'est fixée pour une large part en dehors de l'ancien domaine hellénique, et par suite hors de l'influence immédiate des vieux parlers locaux. Elle était destinée surtout à des Hellènes plus ou moins détachés de leur cité d'origine et aussi à des étrangers. On ne saurait donc s'attendre à y trouver la continuation exacte d'aucun parler particulier. Mais une langue commune repose en général sur un certain type dialectal qu'on s'est efforcé de reproduire ailleurs. Le français est la langue de Paris, et l'italien littéraire est du toscan privé de ses particularités locales et prononcé d'une manière plus romaine que toscane. Le problème de savoir quel est le dialecte qui a fourni à la ϰοινή le modèle imité se pose donc.
Les faits qui ont déjà été passés en revue ne laissent pas de doute sur la réponse: le dialecte qui au IVe siècle a été imité ailleurs est l'attique, et la langue qu'on s'est efforcé de parler partout, celle dont chacun approchait d'autant plus qu'il était plus cultivé, est celle des lettrés d'Athènes. L'extension de particularités athéniennes comme οὐθείς au lieu de οὐδείς (v. p. 263 et suiv.) et le fait que la prose attique est durant toute l'antiquité demeurée le modèle par excellence pour ceux qui écrivaient ne laissent pas de doute sur cette situation privilégiée de l'attique au moment décisif où la ϰοινή a été constituée.
- Type
- Chapter
- Information
- Aperçu d'une histoire de la langue grecque , pp. 290 - 302Publisher: Cambridge University PressPrint publication year: 2009First published in: 1913