Abstract. This article develops an explanation for the
different approaches to existing women's policy agencies adopted by
governments of the right elected to office in Aotearoa/New Zealand (in
1990) and in the province of British Columbia (in 2001). In
Aotearoa/New Zealand, the Ministry of Women's Affairs remained
structurally intact, while in British Columbia the Ministry of
Women's Equality was eliminated and replaced with a women's
policy agency that constitutes a small subunit within a much larger
ministry. My analysis of these developments focuses on the impact of two
institutional features of the women's ministries: (1) the nature of
the activities in which they were involved and the different allocations
of their budgetary resources that these activities entailed; and (2) the
relationship between each ministry and community-based women's
groups. I also explore the interaction between these institutional
variables and the particular way in which a discourse of “special
interests” has been expressed within the party of the right in each
case.
Résumé. Cet article développe une
explication des différences d'attitude envers les agences
chargées des politiques concernant les femmes entre les
gouvernements de droite qui ont été élus à
Aotearoa/Nouvelle-Zélande (en 1990), et en Colombie-Britannique
(en 2001). À Aotearoa/Nouvelle-Zélande, la structure du
ministère des Affaires des femmes est restée intacte, tandis
qu'en Colombie-Britannique le ministère de
l'Égalité des femmes a été
éliminé et remplacé par une agence chargée des
politiques concernant les femmes, qui n'est qu'une petite
sous-unité d'un ministère beaucoup plus étendu.
Mon analyse de ces développements porte sur l'impact de deux
aspects institutionnels des ministères de la condition
féminine: (1) le caractère de leurs activités et les
différences correspondantes d'allocation de leurs ressources
budgétaires; (2) le rapport entre chaque ministère et les
groupes féministes des collectivités locales. En plus,
j'explore l'interaction entre ces variables institutionnelles et
la formation de l'argument d'“ intérêts
particuliers ” avancé par le parti de droite dans chaque
cas.