Mourante, la Numismatique ? Non pas ! Jamais, je pense, elle ne s'est si bien portée : cette distorsion résulte de son exubérante santé, de sa richesse sans cesse accrue, de la variété de ses aspirations et de ses ambitions, — les anciennes et les nouvelles, — toutes également légitimes.
Richesse, variété, ambitions, c'est ce qui parut plus que jamais en pleine évidence lors du Congrès international de Numismatique de Paris (juillet 1953). C'est ce qui apparaît peut-être encore plus nettement à la lecture des Actes. Très beau livre procuré par MM. Jean Babelon et Jean Lafaurie, avec un soin, une dilection infinis, travail énorme et qui mérite toute notre reconnaissance.