Le débat en cours sur la liaison des salaires à l’index se déroule dans une certaine confusion de concepts et d’arguments. Aussi le premier but de cet article sera de clarifier les concepts (et les faits indiscutables) : ce sera l’objet de la première partie. On y présentera une hypothèse sur la formation des prix pour pouvoir examiner les relations entre prix, salaires et index. Une seconde partie, empirique, analysera les données belges à la lumière des concepts présentés au début. On y étudiera principalement l’évolution des parts distributives.

Il est peut-être utile de préciser dès l’abord que la partie théorique cherchera à montrer que la liaison des salaires à l’index ne peut être rendue responsable d’une détérioration de la position compétitive. En d’autres mots, dans la mesure où il y a détérioration de celle-ci, elle provient d’augmentations rapides des salaires réels (au-delà de l’index); le problème discuté se limite à ce point précis. Le modèle utilisé tient compte, bien entendu, des influences réciproques des prix et des salaires et conclut que ces interrelations peuvent provoquer une période de stagflation même sans invoquer la liaison des salaires à l’index. Par ailleurs, il n’est pas tenu compte des attentes et, par conséquent, sont négligées les influences, positives ou négatives, de l’indexation sur l’évolution des salaires réels.

Among the different models which have been put forward to explain the demand for money one which has been widely used is the partial (or stock) adjustment model. This model defines the level of desired money holdings, at time t, Mt* as

Les problèmes de choix publics, en particulier ceux que pose la lutte contre les nuissances, peuvent être abordés par l’économiste de différentes manières. Nous nous proposons, dans ce qui suit, d’illustrer l’intérêt, ainsi que les éventuelles limites, de méthodes de résolution de ces problèmes initialement introduites par les théoriciens de la décision. Ces méthodes devraient trouver, dans le cadre de l’analyse économique, un contexte fécond de développement.

De manière générale, un problème de choix survient lorsqu’un agent de décision (individu, groupe d’individus ou institution) se trouve confronté à un ensemble d’actions (des projets publics en l’occurrence) au sein duquel il doit sélectionner un ou plusieurs éléments parmi « les meilleurs ». Partant de l’observation du comportement de choix l’analyste cherche à dégager une relation de préférence qui soit une bonne rationalisation de ce comportement. Réciproquement, à supposer qu’une préférence puisse être spécifiée sur l’ensemble des actions, et dans la mesure où les choix sont faits en accord avec elle, cette préférence constitue une rationalisation du comportement et le guide pour les choix futurs.

In my comment paper on Professor Schroeder’s report (1974) I shall discuss two points. First of all I intend to examine whether the benefits that the Soviet Union gained and is gaining from its trade with the Comecon countries can be meant as due to «exploitation » or a « discrimination » against them. The second topic on which Professor Schroeder’s paper (1974) mainly caught my attention is that of Comecon integration. In the last part of my paper I shall therefore attempt an evaluation of the integration efforts within the Comecon compared with the parallel efforts made in Western Europe in the framework of the EEC.

In the economics relationships between the Soviet Union and the Comecon countries Professor Schroeder (1974) distinguishes two main periods and argues that until 1956 the Soviet Union benefited from a net capital transfert from Eastern Europe, whose size however cannet be specified. This «unequal partnership » was made possible by the political dominance of the Soviet Union and its means were war reparations, unrequited export deliveries to Eastern Europe and discriminatory pricing in trade. Professor Schroeder (1974) seems therefore to support the opinion that during the first main period in the Comecon’s life. the Soviet Union, in a sense, « exploited » and « discriminated » its socialist partners in Eastern Europe.