La note dominante des théories et des politiques économiques contemporaines est d'insister sur les rémunérations et l'emploi, plutôt que sur l'approvisionnement abondant des marchés par de bas prix. Il est donc intéressant de déterminer quels résultats ont été obtenus en matière de rémunérations, dans le cadre de l'histoire économique belge, entre les années 1936–1938, représentant le point d'aboutissement de l'entre-deux-guerres et les dernières données disponibles, c'est-à-dire après l'effort de développement résultant de la situation coréenne. La moyenne de 1936–1938 représente un état de conjoncture moyen assez satisfaisant.

Le travail par équipes successives permet de poursuivre la production pendant un temps plus long que la journée normale de travail, sans que les prestations de la main-d'œuvre s'en trouvent allongées.

La continuation de l'œuvre productrice est assurée par deux équipes de travailleurs, ou davantage, qui accomplissent le même travail en se succédant aux mêmes machines, dans les mêmes ateliers ou sur les mêmes chantiers. L/identité des tâches accomplies aux différents postes est une condition essentielle pour qu'il y ait travail par équipes successives.

Cette courte étude fait suite à l'article paru dans le bulletin du mois d'août 1951 et qui traitait du développement du réseau routier belge, de 1830 à 1940. Elle précise, dans la mesure du possible, les variations de l'intensité du roulage sur les routes de l'Etat, de 1830 à 1940, et sur les routes provinciales, de 1830 à 1866. La documentation est assez restreinte et ne permet pas d'établir des séries statistiques homogènes. Elle limite l'étude à l'examen des grandes tendances et à l'observation des changements de structure. Si, dans leur ensemble, ceux-ci sont connus, il n'est toutefois pas inutile de les préciser statistiquement et de les illustrer par la présentation de quelques cartes. Ce sont-là les deux points principaux de cette note.