The dual diagnosis of substance abuse and severe mental illness has been proposed by some authors to highlight the high frequency of such association. Our objectif was to determine the prevalence of dual diagnosis among mentally ill patients and and particularly schizophrenic patients. as a secondary purpose, to describe the profile of patient at higher risk to develop dual diagnosis.

683 mentally ill patients were recruited from el Mamoura Psychiatric Hospital, they were assessed by the Arabic version of 6 item K6 scale, those scoring above 13 were submitted to a structured clininical interview SCID-I module for schizophrenia, urine screening for drugs of abuse and complete history of substance abuse and other medical disciplines.

22% of the sample fulfill the diagnosis of dual diagnosis. 28.99% of the sample were schizophrenic, 16.67% among the later were fulfilling diagnosis of dual diagnosis. Results reveals higher risk for dual diagnosis in patients younger in age, single, low socioeconomic state and low level of education. Those having dual diagnosis tend to have early onset, longer duration of illness, poor compliance, higher rate of smoking and increased number of relapses.

Double diagnosis is an important issue that needs more focus in mental health services. Awareness of mental health providers about dual diagnosis is highly recommended.

La TMS est utilisée comme traitement des états dépressifs majeurs (EDM) depuis plusieurs années, le taux de répondeurs variant entre 20 et 60 %. Nous avons voulu confronter ces données avec des patients en conditions naturalistiques. L’objectif principal de ce travail est de déterminer le pourcentage de répondeurs à une première cure de TMS chez des patients présentant un épisode dépressif majeur (EDM). L’objectif secondaire est de déterminer le profil des patients répondeurs.

Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective dont les critères d’inclusion sont : EDM isolé (MADRS  >  20), ou intégré dans un trouble dépressif récurrent (TDR) ou bipolaire (TB), avec mauvaise réponse ou intolérance aux antidépresseurs. Les critères d’exclusion sont : cure de TMS antérieure, contre-indication. Le protocole de TMS était : 15 séances de stimulation sur le cortex dorso-latéral gauche, fréquence 10 Hz, dix trains de 40 chocs et durée inter-trains de 28 s. L’efficacité et la tolérance du traitement ont été évaluées par comparaison de la variation des scores des échelles MADRS, CGI, et MOCA à j1, puis à j31 après la cure. Une diminution de 25 % à 50 % du score MADRS est une réponse partielle, de 50 % minimum une réponse, un score MADRS inférieure à 10 est une rémission.

De 2011 à 2013, 54 patients ont été inclus. L’analyse a porté sur 37 patients. La moyenne d’âge était de 57 ans et 60 % étaient des femmes. Vingt-sept pour cent sont en rémission, 16 % en réponse, 30 % en réponse partielle. Cinquante pour cent présentaient un TDR, 26 % un TB, et 14 % un 1er EDM. Le profil des répondeurs sera détaillé.

Les résultats sont conformes aux données de la littérature. De nouvelles études sont nécessaires pour mieux définir le profil de répondeurs.

The dual diagnosis of substance abuse and severe mental illness has been proposed by some authors to highlight the high frequency of such association. Our objectif was to determine the prevalence of dual diagnosis among mentally ill patients and and particularly mood disorder patients. as a secondary purpose, to describe the profile of patient at higher risk to develop dual diagnosis.

683 mentally ill patients were recruited from el Mamoura Psychiatric Hospital, they were assessed by the Arabic version of 6 item K6 scale, those scoring above 13 were submitted to a structured clininical interview SCID-I module for mood disorder, urine screening for drugs of abuse and complete history of substance abuse and other medical disciplines.

22% of the sample fulfill the diagnosis of dual diagnosis. 39.68% of the sample had mood disorder, 17.71% among the later were fulfilling diagnosis of dual diagnosis. No difference between MDD and Bipolar disorder regarding rate of dual diagnosis. Results reveals higher risk for dual diagnosis in patients younger in age, single, low socioeconomic state and low level of education. Those having dual diagnosis tend to have early onset, longer duration of illness, poor compliance, higher rate of smoking and increased number of relapses.

Double diagnosis is an important issue that needs more focus in mental health services. Awareness of mental health providers about dual diagnosis is highly recommended.

The dual diagnosis of substance abuse and severe mental illness has been proposed by some authors to highlight the high frequency of such association. Our objectif was to determine the prevalence of dual diagnosis among mentally ill patients and and particularly personality disorder patients. as a secondary purpose, to describe the profile of patient at higher risk to develop dual diagnosis.

683 mentally ill patients were recruited from el Mamoura Psychiatric Hospital, they were assessed by the Arabic version of 6 item K6 scale, those scoring above 13 were submitted to a structured clininical interview SCID-II for personality disorder, urine screening for drugs of abuse and complete history of substance abuse and other medical disciplines.

22% of the sample fulfill the diagnosis of dual diagnosis. 12% of the sample had personality disorder, 57.32% among the later were fulfilling diagnosis of dual diagnosis. Results reveals higher risk for dual diagnosis in patients younger in age, single, low socioeconomic state and low level of education. No difference between different personality disorder subtypes as regarding rate of dual diagnosis.

Double diagnosis is an important issue that needs more focus in mental health services. Awareness of mental health providers about dual diagnosis is highly recommended.

Le recueil d’information jusqu’à la mise en place d’une contraception suivie par les patientes en santé mentale est un problème complexe. La mise en place d’une EPP sur la contraception et le diagnostic d’une grossesse au moment de l’admission nous a paru pertinente afin d’améliorer la prise en charge de ces patientes et prendre en compte les recommandations en vigueur. L’objectif principal était d’améliorer le repérage d’une grossesse au moment de l’admission. Les objectifs secondaires étaient :

• – améliorer la mise en place d’une contraception ;

• – prendre en compte les modalités de contraception en tenant compte des recommandations de la HAS ;

• – sensibiliser les soignants aux risques tératogènes de certains médicaments.

Pour mener notre EPP nous avons réalisé un audit clinique sur 80 dossiers de patientes âgées de 15 à 50 ans hospitalisées depuis au moins sept jours.

• – 65 % des dossiers, il y a un résultat de ΔHCG ;

• – 37 % des dossiers, il y a une information sur les antécédents gynécologiques ;

• – 27 % des dossiers, il y a une information sur la contraception.

Cette EPP a souligné la nécessité d’un meilleur recueil d’information autour de la contraception et du diagnostic d’une grossesse éventuelle. Elle a permis l’élaboration d’un plan d’action visant à sensibiliser les équipes soignantes, à systématiser le recueil d’information sur la contraception en cours, à prendre en compte les recommandations de la HAS sur la contraception, à mieux connaître les risques tératogènes de certains médicaments.

La prescription d’une contraception doit comprendre l’ensemble de ces aspects d’autant plus que les données récentes soulignent les risques tératogènes de certains médicaments : acide valproïque, paroxétine, lithium, carbamazépine, etc. Des fiches de bon usage vont être élaborées par la PUI et diffusées aux soignants.

Les anxiolytiques sont couramment prescrits pour le traitement de l’anxiété et des troubles du sommeil. Ce sont des médicaments symptomatiques et leur usage doit cesser dès que le symptôme a disparu. Leur prescription est limitée dans les recommandations à 12 semaines au maximum. Cependant, plusieurs praticiens sont amenés à prolonger le traitement au-delà de cette durée maximale. Cette prolongation pourrait s’expliquer par le développement précoce d’une dépendance. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence de la dépendance aux benzodiazépines chez les patients sous anxiolytiques depuis 8 à 12 semaines.

Il s’agit d’une étude transversale réalisée pendant une période d’un mois auprès de patients suivis à la consultation externe de l’hôpital militaire de Tunis et qui étaient sous benzodiazépines depuis huit à 12 semaines. L’évaluation a consisté en l’administration de l’échelle cognitive d’attachement aux benzodiazépines (ECAB) traduite en langue arabe.

Trente-sept patients ont été inclus à cette étude avec un sex-ratio de 1,31. La moyenne d’âge était de 34,6 ans. Les pathologies les plus fréquemment retrouvées étaient les troubles anxieux (37 %), les troubles dépressifs majeurs (29 %) et les troubles de l’adaptation (21 %). La durée moyenne de prescription de benzodiazépines était de 10,9 semaines. Une dépendance aux benzodiazépines a été retrouvée chez 27 % des patients (score ECAB ≥ 6).

La dépendance aux anxiolytiques est un problème fréquemment rencontré en pratique quotidienne. Une fréquence assez élevée de cette dépendance a été retrouvée chez des patients sous benzodiazépines depuis moins de 12 semaines, ce qui expliquerait en partie leur prescription au long cours. Une diminution de cette durée dans les recommandations serait-elle bénéfique ?

The Centre for Suicide Research, Odense, Denmark has since 1990 registered all suicide attempts and suicides in patients residing in the County of Funen, Denmark.

The Pain Clinic, Odense University Hospital's receives patients with chronic pain from the whole region of Southern Denmark. This study is part of two studies from the Pain Clinic.

The aims of the study have been

• To investigate whether patients treated in the Pain Clinic in the period 1/1 2004-31/12 2010 have an increased risk of suicide attempts compared with the background population

• To investigate whether the frequency of suicide attempts before the treatment in the Pain Clinic differs from the frequency of suicide attempts after treatment.

Data about age, sex and time of treatment on patients treated in the Pain Clinic in the period are registered. Time and method of the suicide attempts are registered in Centre of Suicide Research. By registry linkages between patient registers from the Pain Clinic and the Registry of Suicide Attempt in the County of Funen it was possible to calculate any excess risk of suicide attempts in chronic pain patients in the study period.

The Incidence rate ratio for suicide attempts in our study for both sex and all age group are about 1 or lower, which means that the pain population in our study does not have an increased risk of suicide attempts.

Center for Mental Health in Kotor was opened in 2005. year. in the center we apply modern methods in the treatment of substance addiction.

Objectives of this project are to understand the current way of functioning and the possibility of making new decisions.

Raise awareness on the harmful effects of heroin, for their own health care and social functioning.

Formed by a group which has eleven members. Two females, nine males. Age from 25 to 33 years. the paper applied the new method of treatment decisions. Before and during treatment was carried out satisfaction surveys using Manchester Short Assessment of Quality of Life (MANSA).

Members of groups that are unrealistic estimate the degree of satisfaction with life have left the program or had the resistance of the group. Other members who have had a more realistic self-assessment, regularly participated in the program. Their results MANSA at the start of treatment, pointed to dissatisfaction with social functioning, economic status and interpersonal relationships. At the end of treatment, MANSA indicating satisfaction personal safety, satisfaction with people with whom they live, physical pleasure and mental health. Three members have found employment.

Group psychotherapy of dual disorder has effect on the level of social functioning. Members of the group have gained the insight that the concern for physical and mental health and social functioning is personal choice. Because group work and group work principles, the members have become more realistic in creating new life decisions.

La non-observance des traitements représente un risque d’exacerbation chez les patients schizophrènes [1,2,3]. L’objectif était d’évaluer l’impact d’un programme d’accompagnement des patients recevant la rispéridone à libération prolongée (RLP) sur le taux d’hospitalisation psychiatrique.

Une cohorte de 506 patients schizophrènes traités par RLP a été recrutée dans 36 centres et suivie 12 mois. Le programme d’accompagnement consistait en un rappel téléphonique 48 heures avant la date prévue de l’injection et dans les trois jours suivants, au besoin. Les centres observants étaient ceux ayant appliqué le programme pour 50 % ou plus des injections prévues. Les patients observants étaient ceux qui s’étaient présentés dans les cinq jours de la date prévue de l’injection pour au moins 80 % des injections. L’effet de l’observance (centre, patient, ou les deux combinés) sur le taux d’hospitalisation a été estimé par un modèle de Poisson avec appariement, ajusté sur un score de propension résumant les facteurs de risque.

Environ 75 % des patients ont été observants et leur taux d’hospitalisation était similaire aux non-observants (32,8 et 31,7 par 100 patients-années [PA], respectivement). Les centres observants traitaient des patients moins sévères (hospitalisation dans l’année précédente [64,2 vs. 44,1 %] et meilleurs scores sur les échelles psychiatriques [CGI maximum, BPRS, EGF]). L’observance des centres avait un effet moins important sur le taux d’hospitalisation des patients observants (28,2/100 PA pour les centres observants vs 38,3/100 PA pour les centres non observants) que chez les patients non observants (11,7/100 PA vs 41,0/100 PA, respectivement). L’effet chez les patients non observants était maintenu dans les analyses ajustées.

Le taux d’hospitalisation chez les patients traités par RLP était comparable entre les patients observants et non observants, mais ce taux était amélioré dans les centres observants au programme d’accompagnement des patients à observance faible.

Treatment with antipsychotic drugs is associated with an increased risk for glucose dysregulation.Hyperglycemia that does not fulfil diagnostic criteria for diabetes mellitus (DM) is known as prediabetes (preDM). PreDM is a strong risk factor for the development of DM and cardiovascular events.

To assess the prevalence of preDM and DM in patients on antipsychotic treatment.

To compare cardiometabolic parameters between patients with normoglycemia, preDM and DM. in addition, incidence and reversal rates for preDM and DM were calculated in a one year follow-up.

In a naturalistic cohort of 383 patients the fasting glucose and hemoglobin A1c criteria were applied. in addition, cardiometabolic parameters were measured. After one year, a second assessment was performed in 169 patients out of the total sample.

In the total sample, preDM and DM were present in 39% and 6% of antipsychotic treated patients, respectively. as compared to patients with normoglycemia, cardiometabolic parameters were more prevalent in patients with preDM. Although the majority of patients were diagnosed by the fasting glucose criterion, hemoglobin A1c contributed significantly to the number of patients identified. in a one-year follow-up, it was shown that the course of glucose metabolism can be dynamic.

Systematic evaluation of glucose parameters in antipsychotic treated patients is warranted, in order to recognize glucose abnormalities at an early stage. Especially since fasting laboratory assessments are not required, including hemoglobin A1c as a diagnostic test is of additional value in identifying psychiatric patients (at risk for) DM.

La prise en charge des patients paraphiles peut nécessiter la mise en place de traitement pharmacologique : antidépresseurs ou traitements anti-androgènes. Le but de notre étude est de mieux connaître cette population d’agresseurs sexuels et d’évaluer l’efficacité et la tolérance des traitements pharmacologiques dans cette indication.

Cette étude s’appuie sur l’analyse rétrospective des dossiers médicaux. Tous les patients paraphiles ayant commis une agression sexuelle en France sont potentiellement incluables.

Vingt-trois patients ont été inclus avec un âge moyen de 44 (± S.D.  =  12) ans. Les paraphilies retrouvées sont les suivantes : pédophilie 61 % (n = 14), exhibitionnisme 35 % (n = 8) et un violeur en série. Les comportements sexuels déviants sont décrits comme exclusifs pour 39 % (n = 9) de l’échantillon. Dix-sept pour cent (n = 4) des patients rapportent une hypersexualité associée et 39 % (n = 9) rapportent un abus sexuel durant leur enfance. Cinq patients (22 %) recevaient un traitement antidépresseur, six patients (26 %) recevaient quotidiennement de l’acétate de cyprotérone et 12 patients (52 %) une injection d’analogues de la GnRH tous les trois mois. Deux patients ont récidivé après la mise en route du traitement pharmacologique. Un patient exhibitionniste a récidivé durant le traitement par acétate de cyprotérone et un patient pédophile a récidivé durant une interruption du traitement par analogue de la GnRH due à un désir de paternité. Tous les patients décrivent une diminution de leur activité sexuelle déviante durant le traitement pharmacologique (antidépresseurs et antiandrogènes). Quatre patients (17 %) présentaient une ostéoporose, toutefois, la densité osseuse n’a pas été mesurée chez 14 patients (61 %).

Le traitement pharmacologique semble diminuer l’intensité des comportements et des fantasmes sexuels déviants parmi les patients paraphiles agresseurs sexuels. Notre étude permettra aux cliniciens d’avoir accès à des informations complémentaires à propos de l’efficacité et de la tolérance des traitements pharmacologiques dans cette indication.

Lack of adherence to recommended treatment poses major clinical and economic challenges for psychiatry, and requires further study.

We aimed to prospectively investigate the association between the level of understanding of psychiatric emergency department (ED) discharge recommendations and presence of a companion with short term treatment adherence.

Sixty subjects were evaluated twice: upon ED discharge and a month later. Instruments included a structured questionnaire based on the MacArthur Competence Assessment Tool for Treatment, MMSE, and corroboration of data with the computerized hospital medical file.

There was a significant association between patient understanding and adherence with medication instructions (p< .01) and adherence to psychiatric follow-up (p< .05). There was also an association between the presence of a companion and adherence to medication instructions (x2(1)=7.0, p< .01).

Ensuring patients' understanding of treatment recommendations and encouraging the company of patients are achievable, practical strategies that may improve adherence and thereby promote better outcomes.

Les mécanismes pharmacodynamiques à l’origine des diabètes médicamenteux sous neuroleptiques ne sont pas clairement établis [1]. Des données pharmacodynamiques expérimentales nous ont conduits à faire l’hypothèse d’une implication du récepteur sérotoninergique 5HT2 C [2,3].

Évaluer une association entre le niveau d’affinité pour le récepteur 5HT2 C de certains psychotropes et la notification d’un diabète avec ces médicaments.

À partir de la base de données de pharmacovigilance de l’OMS, Vigibase®, nous avons identifié les observations enregistrées durant la période du 01/01/1994 au 29/03/2013, correspondant à une liste de 15 médicaments psychotropes d’affinité 5HT2 C connue. Nous avons recherché une disproportionnalité entre le niveau d’affinité 5HT2 C et la notification de diabète à l’aide de modèles de régression logistique. Le premier modèle ajustait sur les facteurs cliniques de confusion (modèle A) et le deuxième intégrait, en plus, les autres affinités réceptorielles (5HT2A, 5HT1A, D2, D3, Δ1et Δ2).

Parmi les 100 966 notifications, 1 790 (1,77 %) correspondaient à un effet indésirable de type diabète médicamenteux. Nous avons retrouvé une association significative et croissante entre le niveau d’affinité 5HT2 C et les notifications de diabète. Dans le modèle A, par rapport à une affinité 5HT2 C faible (référence), le rapport de cote (RC) pour une affinité 5HT2 C moyenne était de 2,98 (IC 95 % [2,54–3,48]) et celui pour une affinité 5HT2 C importante de 5,85 (IC 95 % [5,03–6,80]). Ces résultats étaient renforcés par le modèle B : RC = 3,15 (IC 95 % [2,54–3,91]) pour une affinité moyenne, RC = 7,07 [5,79–8,64] pour une affinité importante.

Ce travail illustre une méthode d’étude de type pharmacovigilance-pharmacodynamique (étude PV-PD). Il établit une association entre le niveau d‘affinité 5HT2 C et les notifications de diabète dans Vigibase®. Des études intégrant le niveau d’activité pour le récepteur 5HT2 C sont nécessaires pour compléter ces résultats.

Bipolar disorder (BIPD) is a chronic and disabling illness with frequent comorbid addictive disorders (ADD). Little is known about the prevalence and correlates of cannabis use disorders (CUD) in that population.

We sought to characterize clinical, sociodemographic, childhood trauma and psychological correlates associated with CUD in bipolar patients.

Our main hypothesis was that BIPD + CUD patients would be more impulsive and affectively unstable than those without.

Patients enrolled in a French national network underwent a thorough assessment including lifetime diagnoses using the SCID-IV questionnaire and measures of current symptomatology (Altman and MADRS), impulsivity (BIS-10), emotional instability (AIM and ALS), hostility (BDHI) and history of childhood trauma (CTQ). Univariate and multivariate analyses were used to identify specific associations between several correlates and CUD status.

Among the 718 patients included, 414 (57.7%) were women, with a mean age of 43 years, and 546 (76.4%) were diagnosed with type I bipolar disorder and 190 (26.9%) had at least one lifetime substance use disorder. CUD were associated with lifetime history of suicidal behavior, psychotic symptoms during an affective episode, rapid cycling and CTQ sub-scores, clinical and psychological dimensions. Parts of these associations remained after controlling for comorbid alcohol use disorders.

These results suggest a high prevalence of CUD in BIPD, which was associated with a higher severity and worse outcomes of illness. Although the retrospective nature of this study prevents causal interpretations, our results suggest that at-risk traits among CUD+BIPD patients may induce these clinical features.

Évaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement mensuel par palmitate de paliperidone (PP) à doses flexibles chez des patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.

Analyse d’un groupe de patients atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, inclus dans une étude internationale, ouverte, prospective de six mois, évaluant la symptomatologie clinique : PANSS (Positive and Negative Syndrome Scale) et CGIS-S (Clinical Global Impression-Severity Scale), les événements indésirables (EIs) et le changement de poids.

Cinq cent quatre-vingt-treize patients (population en intention de traiter) : 63,1 % d’hommes, âge moyen 38,4 ± 11,8 ans, 78,6 % souffrant de schizophrénie paranoïde. La principale raison de la substitution d’un antipsychotique oral par le PP était un manque d’efficacité (24,3 %). 74,5 % des patients ont terminé l’étude de six mois. Les raisons les plus fréquentes d’arrêt précoce étaient : le choix du patient (9,3 %), des effets indésirables (EIs) (6,1 %), les perdus de vue (3,0 %) et le manque d’efficacité (2,5 %). Le score total moyen à l’échelle PANSS a diminué de 71,5 ± 14,6 à l’inclusion à 59,7 ± 18,1 à la fin de l’étude (soit une différence de −11,7 ± 15,9 points ; 95 % IC 95 % [−13,0 ; −10,5] ; p <0,0001). 64,0 % des patients ont eu une amélioration supérieure ou égale à 20 % du score total à la PANSS et le pourcentage de patients légèrement malades ou moins (CGI-S) est passé de 31,8 à 63,2 %. Les EIs touchant plus de 5 % des patients sont : douleur au site d’injection (12,3 %), insomnie (8,6 %), anxiété (6,7 %), trouble psychotique (6,1 %) et céphalées (5,6 %). Le changement moyen de poids a été de 1,2 ± 5,0 kg (IC 95 % [0,7 ; 1,6]).

Ces résultats confirment la bonne tolérance et l’efficacité thérapeutique du PP à doses flexibles chez des patients non aigus atteints de schizophrénie, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.