Ergativity is a term used in traditional descriptive and typological linguistics to refer to a system of nominal case-marking where the subject of an intransitive verb has the same morphological marker as a direct object, and a different morphological marker from the subject of a transitive verb. Languages in which this system is found are divided into two main types, A and B (following Trask 1979:388). In Type A the ergative construction is used equally in all tenses and aspects. Furthermore, if there is verbal agreement, the verb agrees with the direct object in person and number in exactly the same way it agrees with the subject of an intransitive verb. The verb agrees with the transitive subject in a different way. Well-known representatives of this type are Basque, Australian ergative languages, certain North American languages, Tibeto-Burman and Chukchee. In type B there is most often a tense/aspect split, in which case the ergative construction is confined to the perfective aspect (or the past tense), and the nominative-accusative configuration is used elsewhere. Furthermore, if there is verbal agreement, the verb may agree with the direct object in number and gender but not in person.

The status of subject as a linguistic universals is commonly assumed. For example, the classification of the word order of a language as SVO, SOV, etc. presupposes the universal occurrence of subject; many language universale such as Mithun’s (1984) hierarchy for noun incorporation are stated in terms of subject; and, some theories such as Relational Grammar take subject as a primitive.

Just as in several other languages of the world, the Yoruba auxiliary verbs can be stacked, that is, there can be more than one auxiliary verb in a structure. In this paper, we shall propose an analysis, within the framework of GPSG, which accounts for the distribution of the Yoruba auxiliary verbs and compare our analysis with some previous ones.

Dans deux articles récents, (Surridge 1985, 1986), l'auteur a examiné le rôle de la morphologie lexicale dans l'attribution du genre grammatical en français, ainsi que la relation des facteurs morphologiques avec les facteurs phonétiques identifiés par Tucker, Rigault et Lambert (1970). Parmi les linguistes et les grammairiens qui ont traité les facteurs déterminant le genre des noms en français, la majorité sinon tous attribuent un certain rôle à un autre facteur: c'est-à-dire l'élément sémantique. Jusquéà présent, cependant, ni le facteur sémantique en tant que tel ni la relation entre les facteurs sémantiques et les autres n'a été soumis à une étude formelle. Ceci résulte pour les intéressés (linguistes, enseignants et apprenants du français) en une image confuse du système d'attribution comme le fait, par exemple, la constatation suivante:

Les genres sont conditionnés par les suffixes, et peut-être motivés par les sens, à moins que les sens ne soient conditionnés par les genres … GLLF 1971(3): 2205

This paper proposes a formulation of the Subjacency condition and related parametric variation in terms of the notion “barrier” of Chomsky (1986), adapting features of the analysis of Lasnik and Saito (1989). The discussion centers around topic constructions such as (1) and what will be referred to here as the topic island effect, illustrated in (2):

• (1) Under the table Bill noticed a small iron box.

• (2)

  • a. *What under the table did Bill notice?

  • b. *I wonder what under the table Bill noticed.

  • c. *The box that under the table Bill noticed was locked.

L’étude de la genèse des langues créoles fait partie de la problématique plus générale d’une théorie de la variation et du changement linguistique dans les langues naturelles. Même si la genèse des langues créoles se démarque de la genèse des autres langues, tant par les circonstances historiques dans lesquelles elles se développent, que par les dérivations linguistiques qui les caractérisent, l’origine des langues créoles doit être expliquée à l’intérieur du même cadre que les autres langues. Cependent, étant donné les propriétés uniques de leur origine, l’étude des langues créoles offre une contrainte de plus sur la forme de la théorie linguistique en générale. Ce qui est unique et extraordinaire à propos des langues créoles c’est surtout le partage systématique de leurs propriétés par rapport aux propriétés de leurs langues sources. Il existe une théorie de la genèse des langues qui permet d’expliquer la systématicité de ce partage: la relexification Nous montrerons que cette théorie fournit les bases d’une explication du processus de formation des langues créoles. Cet article a pour objectif de construire une théorie de la genèse du créole haïtien qui soit explicative des faits linguistiques et qui soit compatible avec les faits historiques qui prévalaient lors de sa formation. Nous constatons qu’une telle théorie doit être révélatrice de la nature de la grammaire universelle qui définit la forme des langues naturelles.

There are various ways to construe the relationship between linguistic research and studies in language development. They can range in principle from strict dependence (one domain being parasitic on the other) to complete independence. Thus, it is now commonplace to find some developmental psycholinguists turning to generative linguistics for models through which to interpret child language (Chomsky 1969; Roeper 1973, 1982; Goodluck and Solan 1978, inter alia). This is not simply a matter of descriptive convenience. Research in grammatical theory and developmental psycholinguistics has grown increasingly interconnected since Chomsky first argued (1965:27) that hypothesized grammatical models within linguistics should be justified on the basis of their relation to a theory of language which specifies the innate abilities that make language acquisition possible. Hence the claim that linguistic theory is responsible for the “logical problem of language acquisition” (Baker 1979; Hornstein and Lightfoot 1981), i.e., gross properties of learning (relative rapidity, relative ease, overall lack of variability, general success, all on the basis of restricted input).

1. Cette étude a pour but d’analyser le statut catégoriel et la structure interne de petites propositions adjointes que la grammaire traditionnelle désigne couramment sous le terme de “constructions participiales absolues”. Nous sommes d’avis, toutefois, que cette appellation est inappropriée puisqu’ elle ne permet pas d’effectuer une généralisation légitime avec des constructions identiques qui ne présentent pas de forme participiale ou même de valeur absolue. Dans le cadre de la théorie du gouvernement et du liage qui est le nôtre, nous identifions plutôt celles-ci comme des “petites propositions à valeur aspectuelle”. Il s’agit de structures copulatives sans la présence du verbe copule en surface, elles sont introduites par un adverbe aspectuel et la position prédicat peut être remplie par différents syntagmes tels que AP, PP, NP ou un VP participial:

1. 1. a. [Une fois présentable], elle a ouvert la porte

   2. b. [Aussitôt dans le couloir], il s’est mis à hurler

   3. c. [Une fois médecin], elle a été heureuse

   4. d. [Sitôt les ballons crevés], la musique a commencé

Le marqueur aspectuel (une fois, aussitôt, etc.) permet d’identifier le temps interne de l’événement, il marque l’accompli et est lié à l’aspect perfectif.

This paper summarizes the findings of an extensive study of Haitian Creole morphology as compared with that of contributing languages: French, the lexifier language, and Fon, the West African language selected as the substratum language. The proposal we want to argue for in this paper is that, although the phonetic matrices of Haitian Creole lexical items are recognizable as being from French, at a more abstract level the productive affixes of Haitian Creole pattern in a significant way with the model of contributing West African languages, in this case Fon. This being the case, the widespread assumption in the creole literature that creole languages have undergone morphological simplification is not borne out by the Haitian data (cf. several discussions on this topic in Hymes 1971).

Perhaps the most pervasive issue in the study of adult second language (L2) acquisition concerns the relative contribution of prior first language (L1) experience — the contrastive component — and universal grammatical principles — the constructive component — to this language learning process. Concern with this issue stems in part from basic linguistic and psychological questions about the nature of language learning in the adult and in part from the desire to integrate these two components within a framework that can provide for a unified theory of language learning in general. Current research within the field endeavors to isolate and quantify each of these two components in the adult L2 learning process.

Within this context, this paper reports results of an experimental study of the acquisition of anaphora in structures such as in (1) and (2).

• (1) Alice helped Mary when she walked through the garden.

• (2) Alice helped Mary when walking through the garden.

Les composés du créole haïtien fournissent à première vue une confirmation directe de l’hypothèse de relexification telle que définie par Lefebvre et Lumsden (1989). D’une part, ils partagent des propriétés phonétiques de la langue du superstrat, le français. On trouve done des composés dans ces deux langues constitués de séquences phonétiques pratiquement identiques:

En créole haïtien (CH), l’agglutination du déterminant dans certains items lexicaux empruntés au français réalise des paires minimales révélant dans la plupart des cas une distinction sémantique évidente entre la forme à déterminant préfixé et sa correspondante non agglutinée. Ceci est illustré dans l’opposition établie entre listoua ‘histoire’ et istoua ‘une histoire’. Quelle est la source d’un tel type de distinction?

Pour Baker (1984, 1986), la fréquence d’apparition d’un article particulier devant certains noms du français plutôt que d’autres constitue une condition préliminaire ayant favorisé l’agglutination du déterminant. L’influence de la structure morphologique des langues sources permet, quant à elle, d’expliquer l’inégale répartition de ce phénomène dans les différents créoles à base lexicale française.