Nous mentionnons à titre documentaire la fondation et la reconnaissance officielle, par les autorités constitutés, en avril 1909, d'une Société canadienne de la Croix-Rouge.

Un mouvement se dessine dans plusieurs parties de l'Angleterre en vue de la formation de corps d'ambulance féminins, de sociétés d'infirmières ou de premier secours.

Une formation de ce genre s'est constituée à Londres sous le nom de « Ladies' First Aid and Nursing Yeomanry Corps». Les dames qui en font partie, les unes montées, les autres à pied ont très bonne façon dans leurs corsages et casquettes rouges, et leurs jupes bleues à parements blancs. Un corps semblable s'est formé à Edimbourg. Mais ces formations doivent prendre garde d'avoir soin de se rattacher à la Croix-Rouge et à ses sections, seul moyen pour elles d'avoir l'agrément des autorités et de pouvoir fonctionner en temps de guerre, non pas en première ligne, mais aux postes de repos, aux ambulances de l'arrière et dans les hôpitaux. L'envahissement de sociétés volontaires ne présentant pas de garanties, avant la constitution de la Société de la Croix-Rouge actuelle, a rendu prudentes les autorités militaires dans ce do-maine.

Nous Alexandre 1er, par la grâce de Dieu et la volonté de la Nation Roi de Serbie.

Promulguons et faisons savoir à tons et à chacun que l'Assemblée Nationale a voté et que nous avons sanctionné et sanctionnons la Loi sur les droits et privilèges accordés à la Société serbe de la Croix-Rouge.

Cette question fait, dans le Caducée l'objet de deux études intéressantes par les docteurs de Santy et Romary. Les lecteurs du Bulletin se souviennent de la proposition faite par le Dr de Mooj, après la guerre du Transvaal, consistant à assurer la protection des postes de secours par des signaux particuliers pour éviter toute confusion avec d'autres groupements de l'armée ennemie. De Mooj proposait pour ce but de petits ballons captifs, ou des réflecteurs spéciaux avec croix rouge bien visible.

Comme on le sait, la campagne antituberculeuse en Grèce, menée avec une grande énergie et intelligence par quelques hommes dévoués, est appuyée par la Croix-Rouge hellénique qui a mis une partie de ses ressources des temps de paix à la disposition de la ligue nouvelle. L'âme de ce mouvement, M. le Dr Patrikios, a exposé au récent Congrès international de la tuberculose, à Washington, dans un rapport sobre et clair, le chemin parcouru depuis sa fondation.

« Le présent, rapport rend compte de l'action du Comité hellénique pendant l'année 1907.

« Dans le cours de cette année, la Croix-Rouge hellénique a fourni à vingt-trois hôpitaux différents de la Grèce des antiseptiques et d'autres articles divers, tels que: coton, gaze, etc., dont la valeur s'est élevée à la somme de drachmes 8095 25.

M. Ch. Flégel, qui, résidant au Pirée, a été frappé des maladies et des ruines qu'occasionne la pêche des éponges au moyen de scaphandres, et qui s'est occupé de cette question depuis plusieurs années, nous prie de reproduire l'appel suivant.

La Croix-Rouge suisse, ainsi que nous l'avons indiqué dans notre Bulletin de janvier, a pris la direction du mouvement de charité qui s'est produit en Suisse à l'ouïe de la catastrophe du 28 décembre 1908 et s'est mise, avec une spontanéité et une promptitude de décision qui devraient être la norme pour toute les sociétés de la Croix Rouge en présence de désastres aussi effroyables, à la tête de l'action bienfaisante et secourable qu'il s'agissait d'exercer avec la plus grande rapidité possible.

« J'ai l'honneur de vous adresser le présent rapport sur la part prise par la Société japonaise de la Croix-Rouge au secours des victimes de la terrible secousse sismique, qui a dévasté l'Italie méridionale le 28 décembre dernier.

« Cette poignante nouvelle provoqua, dans tout le Japon, une douloureuse sympathie, qui ne fit que s'accentuer au reçu des nouvelles complémentaires, les unes plus désolantes que les autres.

Le Comité central a perdu en 1908 sou vice-président, le comte Pompée Troili-Asclepi, qui depuis trente-deux ans faisait partie de l'Association. Le tremblement de terre du 28 décembre 1908, a décimé et découronné le sous-comité de Messine.

La Suisse, comme on sait, bien que berceau de la Croix-Rouge, ne possédait pas de loi protégeant léemblème et le nom de cette institution. Ayant eu l'honneur de recevoir à Genève les deux conférences de 1864 et de 1906, il lui appartenait d'entrer la première dans la voie de protection législative recommandée aux gouvernements par cette derniàre Convention et de promulguer sans tarder la loi qui doit conserver à ce signe de neutralité humanitaire toute sa valeur morale et sa noble signification.

La Croix-Rouge de Hesse, qui ne publie pas de rapport annuel et poursuit discrètement son travail, a eu l'heureuse idée de faire paraître une brochure destinée à rappeler au public son existence et son activité, et à résumer cette dernière dans un coup d'œil rétrospectif remontant presque jusqu'à sa naissance.

Le but principal de la Société, fondée en Janvier 1865 à la suite des délibérations de la Conférence internationale, tenue à Genève en 1863, est le suivant:

1. Collaborer aux mesures hygiéniques à prendre dans l'intérêt des combattants, spécialement, par des moyens privée bien organisés, assister l'administration militaire dans les soins à, donner aux soldats blessés et malades.

A la suite de la mort du regretté baron de Hardenbrock de Bergambacht, dont nous avons annoncé le décès dans notre dernier fascicule S. A. R. le prince des Pays-Bas, duc de Mecklembourg, a été nommé président du Comité supérieur de la Croix-Rouge néerlandaise.

Cette lutte qu'a entreprise la Croix-Rouge italienne il y a neuf ans déjà et qu'elle poursuit avec fidélité et persévérance, se servant des expériences acquises et des résultats obtenus pour gagner du terrain et faire de nouvelles conquêtes sur le fléau dévastateur, présente naturellement d'une année à l'autre une certaine uniformité: elle offre les mêmes épisodes, et, si l'on ne veut pas reproduire le détail des cas et la série des chiffres qui différencient un exercice de l'autre, le résumé qu'on peut en faire risque de tomber dans une certaine monotonie.

En exécution des articles 23, 27 et 28 de la convention du 6 juillet 1906 pour l'amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne;

En application des articles 20, 60 et 64 bis de la constitution fédérale;

Vu le message du Conseil fédéral du 15 mars 1909,

décrète:

Article premier. — Ne sont autorisés à employer l'emblème de la croix rouge sur fond blanc et les mots Croix-Rouge ou Croix de Genève, comme nom ou pour la désignation de leur activité en dehors du service sanitaire de l'armée, que la société centrale suisse de la Croix-Rouge et les sociétés et établissements reconnus par le Conseil fédéral comme organes auxiliaires de la société centrale.

« Comme les années précédentes, LL. MM. II. ont accordé cette année à la Société une subvention fixe de 25,000 yen.

Assemblée générale ordinaire de la Société.

« Réunie à Tokyo, le 1er juin 1908, sous la présidence d'honneur de S. A. I. le Prince Koto-hito et honorée de la présence de S. M. l'Impératrice, qui daigna adresser l'allocution d'usage à plus de 41,000 sociétaires accourus de tous les points de l'Empire. Réponse du Président d'honneur à la Haute Protectrice de la Société, rapport du Président, le Marquis Matsukata, sur les travaux et l'état financier de la Société pendant l'exercice 1908. Election d'un membre du Conseil permanent de la Société.

On sait qu'au lendemain du tremblement de terre effroyable qui, au matin du 28 décembre 1908, fit 150 à 200,000 victimes en Sicile et en Calabre, un immense élan de solidarité se manifesta sur toute la surface du globe.