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Réponse de François-Xavier Guerra

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

François-Xavier Guerra*
Affiliation:
Centre de Recherches d'Histoire de l'Amérique Latine Université de Paris I

Abstract

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Type
Polémiques et Controverses
Copyright
Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1983

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References

Notes

1. Cf. pour le Chiapas, De Leôn, A. Garcia, Du millénarisme au mouvement ouvrier. Chiapas et la Révolution mexicaine, thèse de 3 e cycle, Université de Paris I, 1981, 507 p.Google Scholar; pour l'Oaxaca, Iturribarria, F., Oaxaca en la Historia. De la Época precolombiana a los tiempos actuales, Mexico, 1955, p. 273 ss et Diario de los Debates de la Câmara de Diputados, 24, 28, 29 et 30 novembre et 4 décembre 1911.Google Scholar

2. Cf. parmi d'autres ouvrages bien connus, Chevalier, F., La formation des grands domaines au Mexique. Terre et société au XVIe-XVIIe siècle, Paris, 1952 Google Scholar, par ex. p. 42 ss ; West, R., The Mining Community in Northern New Spain : the Parral Mining District, Berkeley, 1949;Google Scholar Poweli, P. Wayne., Soldiers, Indians and Silver. The Northward Advance in New Spain, 1550-1600, Berkeley, 1962, 322p.;Google Scholar Fiorescano, E., « Colonizacion, ocupaciôn del suelo y frontera en el Norte de Nueva Espana », Tierras Nuevas, Mexico, 1973, pp. 4376.Google Scholar

3. E. Florescano, op. cit., p. 58.

4. Dans le Chihuahua, les mines d'Ocampo (Jésus Maria) furent découvertes en 1823, celles de Guadalupe y Calvo en 1833. Pour les dates de fondation de ces localités et pour la croissance de la population, cf. Almada, F., Diccionario de Historia, Geografia y Biografia Chihuahuenses, Chihuahua, 1927, 775 p.Google Scholar

5. Cf. par exemple les récits de T. Garcia, LOS mineros mexicanos, lr c Édition 1895, rééd. Mexico, 1970, 399 p. et A. Bordeaux, Le Mexique et ses mines d'argent, Paris, 1910, 295 p.

6. Étude encore inédite de P. Jacquemet sur les origines de la révolution dans l'état du Sinaloa, 1880-1910 (Université de Paris I).

7. Pour ces recherches poursuivies depuis dix ans en vue de la rédaction d'une thèse d'état sur la Révolution mexicaine, dont la soutenance est prévue pour juin 1983, nous nous sommes fondé sur les Diarios de los Debates de la Câmara de Diputados et de Senadores, sur les Diaros oficiales des États, sur la presse nationale de l'époque, sur les feuilles de service disponibles des révolutionnaires, sur la Revista del Ejército y de la Marina depuis 1905, sur les collections imprimées des sources, sur le dépouillement des récits des révolutionnaires, de nombreuses biographies et histoires locales qui sont une mine très riche de renseignements négligés, etc. De nombreux travaux, en cours de publication, ont Été réalisés par l'équipe de recherches du Centre de Recherches d'Histoire de l'Amérique Latine de l'Université de Paris I que dirige François Chevalier, à partir des très nombreuses sources quantitatives de la période : recensements de 1895, 1900 et 1910 avec leur précieuse Division territorial, Anuarios estadisticos annuels, Boletin de Estadistica fiscal, Boletin de la Direccion gênerai de Estadistica, Boletin demogrâfico, directoires de mines et haciendas, Boletin minero, cartes minières, etc.

8. Citons parmi d'autres au Chihuahua, Pascual Orozco fils, muletier, transporteur d'argent et commerçant, les magonistes José Inès Salazar, Nicolas Brown, Praxedis Guerrero, vivant leurs errances révolutionnaires dans les centres miniers américains et mexicains. Antonio Rojas à cheval entre le Minerai de la Colorada et la Mina Dolores, Francisco Salido, Abelardo Amaya, Alberto Orozco et Pascual Orozco père, petits propriétaires de mines, comme Aureliano S. Gonzalez et José Barraza fondateurs du club anti-réélectionniste de Chihuahua avec Abraham Gonzalez, lui-même occupé à des affaires minières et agricoles, Pancho Villa voleur de bétail qu'il vend dans les mines de Parral. Guadalupe Hernândez, commerçant au Minerai de Naica, Câstulo Herrera chaudronnier à Hidalgo del Parral, etc. Dans le Sonora : Salvador Alvarado, commerçant à Cananea et Eduardo Langston commerçant au Minerai del Tigre et Juan Cabrai, originaire du Minerai de la Colorada et employé à Cananea, et Pedro Bracamonte qui participa à la grande grève de 1906 dans la même localité et les frères Garcia bandits dans la zone minière de Sahuaripa. Dans le Sinaloa, Manuel A. Salazar, cordonnier au Minerai de Copalà, et les frères Eulalio et Luis Gutiérrez mineurs à Concepciôn del Oro dans le Zacatecas. Et dans le Durango, Jésus Agustin Castro, mineur, technicien, employé dans maints centres miniers du nord, et la famille De la Rocha, propriétaires de mines à Copalquin, et la famille Arrieta, transporteurs et propriétaires de mines à Canelas, et les frères Pazuengo, contremaîtres de cuadrillas minières à San Dimas, etc.

9. Cf. Espinosa, L., Rastros de Sangre. Historia de la Révolution en Chiapas, Mexico, 1912 Google Scholar et A. Garcia DE Leôn op. cit., p. 210 ss.

10. Citons parmi beaucoup d'autres : Parral, Santa Barbara, Mina Dolores, Chinipas, Ocampo, Cusihuarichic, Batopilas, Casas Grandes, Galeana, Guazapares, Naica, Carichic et même Temosachic, Bachiniva et Namiquipa, dans le Chihuahua ; La Colorada, Nacozari, El Barrigôn, Moctezuma, Cananea, Sahuaripa, Mulatos, Minas Nuevas, Minas Prietas, Cumpas, Oputo, etc., dans le Sonora ; Topia, Canelas, San Dimas, Copalquin, El Oro, Inde, Velardena, Mapimi, dans le Durango ; Cosalà, San Ignacio, Concordia, Rosario, dans le Sinaloa ; Concepciôn del Oro, dans le Zacatecas.

11. Voici l'évolution de la population de quelques districts miniers

12. Rouaix, P., Diccionario geogràfico, histôrico y biogrâfico del Estado de Durango, Mexico, 1946, p. 407 Google Scholar et idem, La révolution maderista y constitucionalista en Durango, Mexico, 1931, p. 11 ss.

13. Anuario estadistico, 1896, p. 28, et Censo de 1910. Division territorial del Estado de Durango, p. 5 ; Anuario estadistico, 1907, pp. 382, 384 et 399.

14. Ramirez, M. Gonzalez, La révolution social de Mexico I : Las ideas, la violencia, Mexico, 1960, p. 77 ss.Google Scholar

15. Cf. Rœi, S., Nuevo Leôn. Apuntes histôricos, e Édition, Monterrey, 1948, pp. 107 Google Scholar, 150-151, 166, 190, 204, 208, 214 et 244.

16. Nous laissons ici bien d'autres facteurs qui expliquent la faible participation du Nuevo Leôn à la révolution, tels l'inexistence de chefs politiques depuis la constitution locale de 1857, les lois ouvrières du général Reyes, etc.

17. Cf. par exemple, pour le Sonora, Camin, H. Aguilar, La frontera nomada. Sonora y la révolution mexicana, Mexico, 1977 Google Scholar, surtout pp. 1 10-124 et pour le Chihuahua F. ALMada, La révolution en el Estado de Chihuahua, t. I, Mexico, 1964, surtout pp. 53-93 et M. Wasserman, « The Social Origins of the 1910 Révolution in Chihuahua», L.A.R.R., vol. XV, n° I, janvier 1980.

18. H. Aguilar Camin, op. cit., p. 122. Il y aurait beaucoup à dire sur le caractère de « grande mine moderne » de Cananea en 1906, car il s'agit d'un ensemble de villages champignons dans une contrée sauvage qui passe de 100 habitants en 1892, à 891 en 1900 et à 14 000 en 1910.

19. M. Wasserman, loc. cit., p. 24.

20. Il est significatif de voir la mutation des survivants des anciennes révoltes municipales de Tomochic, de Temosachic, de Namiquipa, etc. en magonistes, la famille de la « Sainte de Cabora »devenir l'un des centres de réunion du PLM, les colonies militaires du nord, avec leurs privilèges, leur fuero militaire et leurs terres communales devenir le terrain d'élection des raids magonistes. Cf. par exemple, les rapports envoyés au gouvernement mexicain à partir des États-Unis dans Documentes histôricos de la Révolution Mexicana, t. XI, pp. 67, 69-70, 79, 109, 113, 115 et 127.

21. Cf. pour la description de l'équilibre politique porflrien et pour sa rupture à partir des années 1900, notre article « Pouvoir central et pouvoirs régionaux au Mexique à la veille de la révolution », Revue française d'Histoire d'Outre-Mer, t. LXVI, 1979, n° 244-245, pp. 343-356.

22. Cf. Florescano, E., Precios del maiz y crisis agricolas en Mexico (1708-1810), Mexico, 1969, p. 150 ss.Google Scholar

23. P. Jacquemet, loc. cit.

24. Estadisticas econômicas del Porfiriato, Fuerza de Trabajo y actividad economica por sectores, Mexico, s. d., pp. 38-60.

25. H. Aguilar Camin, op. cit., p. 33.

26. M. Wasserman, loc. cit., p. 24.

27. Les indices de population sont, par exemple, pour les districts de Rayon et San Andrés del Rio : 100 en 1900, 93 en 1910 et 100 et 90 respectivement. Ciudad Guerrero, en revanche, passe de 100 en 1900 à 151 en 1910 (Censos, 1900 et 1910).

28. M. Wasserman, loc. cit., p. 25… La comparaison des photos des États majors d'Orozco et de Villa à Ciudad Juarez en mai 1911, rend inutiles bien des commentaires sur la composition des troupes venues des régions minières et de celles venues des régions agraires. Cf. Casasalo, Historia Grafica de la Révolution, t. I, Mexico, 2de Éd., s.d., p. 269.

29. Diario de los debates de la Câmara de Diputados, 21. IX. 1911.

30. C'est le cas, par exemple, des presidios du nord du Chihuahua et des villages du district de Ciudad Guerrero, dont les Énormes flnages sont entamés par la loi de terres municipales de 1905. Cf. M. Wasserman, loc. cit., F. ALMada, op. cit., et Katz, F., « Pancho Villa, Peasant Movements and Agrarian Reform in Northern Mexico », dans Caudillo and Peasant in the Mexican Révolution, Cambridge University Press, 1980, pp. 6062.Google Scholar