Les transplantations d’organe peuvent, d’une part, contraindre les bénéficiaires de se représenter leur propre mort ou celles d’une de leurs fonctions vitales, et, d’autre part, à avoir le sentiment de revenir plus puissants. Transplanter un organe signifie symboliquement la transgression de l’intimité corporelle et celle du respect des formes du vivant. Penser la transplantation, relève de l’inquiétante étrangeté, du monstrueux dans le fonctionnement psychique. Ce travail essayera de revisiter la problématique de l’identité à partir de l’expérience que constituent les transplantations d’organe.