La publication par les Annales d'un article analysant la situation monétaire du diocèse de Lyon entre le XIIIe et le XVe siècles a soulevé les vives critiques de deux historiens du Lyonnais, MM. Perroy et Fournial, qui rejettent de façon radicale ses prémisses et ses conclusions.
Leur démonstration repose sur une double antithèse que nous résumerons avant de la soumettre aux données des textes et des faits.
L'atelier ecclésiastique, loin d'émettre des produits peu abondants au x n e siècle, dépréciés au XIVe par une dévaluation continue et une concurrence monétaire qui l'éliminent progressivement, frapperait, en réalité, une monnaie abondante au XIIIe siècle.