Les archives du Rhône conservent, en neuf liasses, une correspondance et des registres d'affaires, rédigés en français et en espagnol, dont la lecture ouvre d'intéressants aperçus sur le commerce des Français, et particulièrement des Lyonnais, à Cadix dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Documents de premier ordre, non encore dépouillés, dont l'intérêt m'était apparu lors d'un sondage fait au cours de l'été 1952, alors que j'allais en Italie sur les traces des négociants en étamines du Mans, dont quelquesuns avaient eu des relations avec leur confrère de Lyon installé pendant vingt ans à Cadix. Il s'agit des papiers du négociant et commissionnaire en soieries Antoine Granjean.