G. Duménil et D. Lévy soulignent le rôle du taux de profit dans la dynamique du capitalisme. Ils affirment réhabiliter l’économie classique et, en même temps, proposer une nouvelle interprétation de l’histoire économique américaine. Notre commentaire porte uniquement sur l’aspect théorique. La portée générale de leur théorie est mise en cause. En adoptant leurs hypothèses restrictives, la théorie néoclassique permet d’établir des résultats comparables en matière de stabilité. Quel que soit l’intérêt de leur modèle, les auteurs ne démontrent pas sa supériorité sur la dynamique standard, au moins en ce qui concerne les résultats généraux. Un second point de discussion concerne leur traitement de la monnaie et du crédit.