Hostname: page-component-848d4c4894-tn8tq Total loading time: 0 Render date: 2024-06-20T11:39:29.147Z Has data issue: false hasContentIssue false

Enquête une semaine donnée sur les programmes de soins en Île-de-France

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

N. Youne*
Affiliation:
Service de psychiatrie adulte, centre hospitalier de Versailles, université Versailles Saint-Quentin, Le Chesnay, France
G. Vidon
Affiliation:
Hôpitaux Saint-Maurice, Saint-Maurice, France
*
Auteur correspondant. Adresse e-mail : nyounes@ch-versailles.fr(N. Younes)

Abstract

Les pratiques cliniques autour des Programmes de Soins (PS), qui existent en France depuis la loi du 5 juillet 2011, doivent être évaluées. En présence de données internationales sur les soins ambulatoires forcés, sans données nationales (début avec le RIM-P en 2013), seule une étude spécifique pouvait les renseigner.

Méthodologie

Une étude transversale, conçue et accompagnée par le Collège national pour la qualité des soins en psychiatrie, financée par l’Agence régionale pour la santé de l’Île-de-France, a été réalisée une semaine donnée (10–15 juin 2013) au niveau des structures habilitées (n = 150 secteurs psychiatriques pour adultes), proposant un questionnaire « service » (renseignant les PS sur 2012) et un « patient » décrivant les patients en PS la semaine.

Résultats

Cent dix fiches « services » (TR 76,7 %) et 1111 fiches « patients » ont été recueillies. Les PS étaient largement utilisés (94,4 % des secteurs ont fait au moins un PS en 2012), représentant dans les soins sans consentement 7,1 % des soins à la demande d’un tiers et 20,0 % à la demande du représentant de l’état.

Aucun des facteurs « service » testés (file active, nombre de lits, nombre d’ETP infirmier en extrahospitalier, type d’établissement) n’était lié à l’intensité de l’utilisation des PS, sauf l’engagement des secteurs dans cette pratique.

Parmi les patients, 79,4 % qui ont bénéficiaient des PS présentaient un diagnostic principal de trouble schizophrénique ou schizoaffectif. Les échelles de sévérité, d’observance et de dangerosité pour autrui ou pour soi ont objectivé une amélioration très significative entre le début du programme de soin et le moment de l’étude.

Les PS déployaient les interventions des centres médico-psychologiques avec des difficultés apparaissant notamment dans l’aide à attendre des forces de l’ordre. Des enjeux cliniques majeurs sont soulevés par les PS.

Type
FA6B
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt.

References

Pour en savoir plus

Kisely, SRCampbell, LAPreston, NJ.Compulsory community and involuntary outpatient treatment for people with severe mental disorders. Cochrane Database Syst Rev 2011;CD004408(2):1739–42.Google ScholarPubMed
Niveau, G.Intérêts et inconvénients des soins ambulatoires forcés. Rev Med Suisse 2012;8:1739–42.Google Scholar
Swartz, MSSwanson, JW.Involuntary outpatient commitment, community treatment orders, and assisted outpatient treatment: what's in the data? Can J Psychiatry 2004;49(9):585–91.CrossRefGoogle ScholarPubMed
Swartz, MSSwanson, JW.Economic grand rounds: can states implement involuntary outpatient commitment within existing state budgets? Psychiatr Serv 2013;64(1):79.CrossRefGoogle ScholarPubMed
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.