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ABSTRACTS

Published online by Cambridge University Press:  04 April 2008

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Abstract

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Copyright © European Association for Banking and Financial History 2008

The coexistence of a number of monies with fluctuating exchange rates in modern China and other Asian regions appeared chaotic to foreign observers. However, behind this apparently confused situation lay a multiplicity of currency circuits, each of which consisted of pairing a trade zone with a particular currency. Their concurrence resulted from the difference of temporality and space in monetary usage. The difficulty of matching heterogeneous demands for money to uneven supplies of currencies made for multiple currency circulation. Such a multiplicity caused some merchants to make use of imaginary units which were alive only in account books. Though complementary relationships between incompatible monies prevailed in China, India and other regions, a combination of a remittance system and local credit supply in some societies happened to synchronise currency streams to make a compatible monetary system. This comparative study suggests that currency streams often had to pass through multiple market layers, and that some friction in the streams meant that the market required plural monies.

In its Asian operations the Dutch United East Indies Company (VOC) (1602–1798) acted both as a territorial ruler and as a trading company. The company shipped large amounts of precious metals to Asia, both in the form of bullion and as coins, to pay for its trade and to provide currency for the areas under its control. The Company faced the problem that silver coins rapidly disappeared from circulation, as demand for silver was high in Asia. The Company attempted to manage the problem with a monetary policy using a unit of account, modelled after the policy of the Dutch Republic. It turned out that the two purposes of the money of account system, viz., putting the bookkeeping on a systematic basis and managing the currency in circulation, were conflicting. The first demanded a fixed unit of account, the second demanded a flexible policy of linking and de-linking the unit of account to real coins. Although the Company managed to muddle through this dilemma, it only succeeded in finding temporary solutions.

The monetary system of late medieval and early modern Europe has been commonly described as irrational, in the light of later commodity money standards. In particular, the alterations in the legal value and/or in the metal content of most coins throughout this period have been regarded as a source of disorder and as a product of ignorance and abuse. This article suggests that the whole system, and its apparently awkward articulations, may have been deliberately designed to ensure complementarity between domestic and foreign trade. From this perspective, monetary alterations appear as the levers of a peculiar form of monetary policy, with an extra degree of freedom compared to more modern instruments, and equally open to being managed or mismanaged.

Complementarity of money means that two or more kinds of monies together fulfil the demands of the users better than they would without the existence of the other(s). In this article we study complementarity between paper monies in Sweden. We address four questions: 1. What was used as money at a macro-level (money supply) and at a micro-level (monetary remittances)? 2. What was the relative value of different monies in parallel circulation? 3. Were there seasonal variations in use and/or value of these monies? 4. Were there geographical variations in use and value? What we find is that the complementarity helped to solve the problem of providing sufficient liquidity domestically over time and space and thus contributed to the maintenance of a stable value of the currency.

La coexistence d'un certain nombre de devises avec des taux de change fluctuant dans la Chine moderne et dans d'autres régions asiatiques a semblé chaotique aux observateurs étrangers. Il existe cependant derrière cette situation apparemment confuse une multiplicité de circuits de devises, chacun consistant à marier une zone commerciale avec une devise particulière. Leur concomitance résultait de la différence de temporalité et d'espace dans l'usage monétaire. La difficulté d'assortir les demandes hétérogènes d'argent aux réserves inégales de devises eut pour résultat la circulation de devises multiples. Une telle multiplicité a entraîné des marchands à utiliser des unités imaginaires qui n'existaient que dans les livres de comptes. Bien qu'en Chine, en Inde et dans d'autres régions des relations complémentaires prévalaient entre des devises incompatibles, il s'est trouvé qu'une combinaison du système de remise de fonds et de la fourniture de crédit local dans quelques sociétés a synchronisé les courants de devises pour en faire un système monétaire compatible. Cette étude comparative suggère que des courants de devise ont souvent eu à passer par des couches de marché multiples, et que des frictions dans certains courants ont impliqué la nécessité de devises diversifiées dans le marché.

Dans ses opérations asiatiques la Compagnie des Indes Orientales Unie Hollandaise (VOC) (1602–1798) était à la fois un souverain territorial et une compagnie commerciale. La compagnie envoyait de grandes quantités de métaux précieux en Asie, à la fois sous forme de lingots et en pièces, pour payer pour son commerce et pour fournir des devises aux régions sous son contrôle. La Compagnie faisait face au problème de la disparition rapide des pièces d'argent de la circulation, la demande d'argent étant élevée en Asie. La Compagnie a tenté de gérer le problème avec une politique monétaire utilisant une unité de compte modelée sur la politique de la republique hollandaise. Il s'est avéré que les deux buts du système de compte d'argent, c'est à dire mettre les compatibilités sur une base systématique, et gérer la devise en circulation, étaient contradictoires. Le premier exigeait une unité fixe de compte, le second une politique flexible permettant de lier et de délier l'unité de compte aux pièces réelles. Bien que la Compagnie se soit sortie de ce dilemme, elle n'a réussi qu'à trouver des solutions temporaires.

Le système monétaire en Europe du haut moyen-âge et de l'époque moderne précoce a été généralement décrit comme irrationnel, à la lumière des standards ultérieurs de l'argent de commodité. En particulier, les altérations de la valeur légale et/ou du contenu de métal de la plupart des pièces à travers cette période ont été considérées comme une source de désordre et comme le produit d'ignorance et d'abus. Cet article suggère que le système entier, et ses articulations apparemment maladroites, a été conçu délibérément pour assurer une complémentarité entre les commerces domestique et étranger. Vues de cette perspective, les altérations monétaires apparaissent comme des leviers d'une forme particulière de politique monétaire, avec un degré supplémentaire de liberté comparé aux instruments plus modernes, et tout aussi exposé à être géré plus ou moins bien.

La complémentarité de l'argent signifie qu'au moins deux genres de devises satisfont davantage les demandes des usagers que sans l'existence de l'une ou l'autre. Dans cette communication, nous étudions la complémentarité des devises en papiers en Suède. Nous adressons quatre questions: 1. Quel argent était utilisé au niveau macro (approvisionnement d'argent) et au niveau micro (versement d'argent)? 2. Quelle était la valeur relative des différentes devises en circulation parallèle? 3. Existait-il des variations saisonnières dans l'utilisation et/ou la valeur de ces devises? 4. Existait-il des variations géographiques dans l'utilisation et la valeur de ces devises? Nous trouvons que la complémentarité aida a résoudre le problème de l'approvisionnement suffisant en liquidité sur le marché domestique dans le temps et dans la région, et contribua ainsi à maintenir la devise à une valeur stable.

Die Koexistenz einer Reihe von Geldsorten mit fluktuierenden Wechselkursen im modernen China und anderen Regionen Asiens erschien ausländischen Beobachtern chaotisch. Hinter dieser auf den ersten Blick verwirrend wirkenden Situation verbarg sich jedoch eine Vielzahl an Währungskreisläufen, von denen ein jeder eine bestimmte Handelszone mit einer bestimmten Währung verband. Ihre gleichzeitige Existenz ergab sich aus den Unterschieden in zeitlicher und örtlicher Geldverwendung. Die Schwierigkeit, einen heterogenen Geldbedarf mit einer ungleichmäßigen Währungsversorgung in Einklang zu bringen, machte den Umlauf mehrerer Währungen erforderlich. Die dadurch bedingte Währungsvielfalt führte dazu, dass sich einige Händler imaginäre Währungseinheiten zunutze machten, die lediglich in den Rechnungsbüchern existierten. Obwohl die komplementären Beziehungen zwischen inkompatiblen Geldsorten in China, Indien und anderen Regionen die Oberhand behielten, so führte eine Kombination aus Überweisungssystemen und lokaler Kreditversorgung in einigen Gesellschaften zu einer Synchronisierung der Währungsströme und somit zu einem kompatiblen Währungssystem. Diese Vergleichsstudie legt nahe, dass Währungsströme oft multiple Marktschichten durchdringen mussten, und dass gewisse Spannungen innerhalb dieser Ströme es notwendig machten, dass der Markt mehrere Geldsorten erforderte.

Im Rahmen ihrer Tätigkeit in Asien agierte die Niederländische Ostindien-Kompanie (VOC) (1602–1798) sowohl als territorialer Herrscher als auch als Handelsgesellschaft. Das Unternehmen verschiffte große Mengen an Edelmetallen – in Form von Barren und Mfünzen – nach Asien, um seine Handelsaktivitäten zu finanzieren und für die seiner Kontrolle unterliegenden Gebiete eine Währung bereit zu stellen. Das Unternehmen sah sich mit dem Problem konfrontiert, dass die Silbermünzen sehr schnell aus dem Umlauf verschwanden, da in Asien eine sehr hohe Nachfrage nach Silber bestand. Das Unternehmen versuchte dem Problem mithilfe einer Geldpolitik Herr zu werden, der eine Verrechnungseinheit zugrunde lag, und die dem Modell der Republik der Vereinigten Niederlande nachempfunden war. Es zeigte sich, dass die beiden Zwecke des Geldverrechnungssystems – nämlich die Schaffung einer systematischen Grundlage für die Buchführung und die Verwaltung des im Umlauf befindlichen Geldes – im Widerspruch zueinander standen. Erstere erforderte eine feste Verrechnungseinheit, während letztere eine flexible Politik des Verbindens und Lösens der Verrechnungseinheit an/von realen Münzen verlangte. Obwohl es dem Unternehmen gelang, sich aus diesem Dilemma zu befreien, war es ihm jedoch nur möglich, zeitlich begrenzte Übergangslösungen zu finden.

Das Währungssystem im Europa des späten Mittelalters und der frühen Moderne ist angesichts späterer Handelsgeldstandards weitläufig als irrational beschrieben worden. Insbesondere Änderungen im gesetzlichen Wert und/oder Metallgehalt der meisten Münzen in dieser Zeit wurden als Quelle des Chaos und als Ergebnis von Unwissenheit und Missbrauch angesehen. Dieser Artikel suggeriert, dass das gesamte System und seine anscheinend merkwürdigen Erscheinungsformen absichtlich geschaffen wurden, um die Komplementarität zwischen dem Binnen- und Außenhandel aufrecht zu erhalten. Aus dieser Perspektive erscheinen Änderungen des Währungssystems als Hebel einer eigentümlichen Form von Geldpolitik, die über mehr Freiheiten verfügt als moderne Instrumente und ebenso wie diese gut oder schlecht geführt werden kann.

Komplementarität des Geldes bedeutet, dass zwei oder mehr Geldsorten zusammen die Bedürfnisse der Benutzer besser befriedigen, als dies ohne die Existenz der anderen möglich gewesen wäre. Diese Abhandlung untersucht die Komplementarität zwischen den Papiergeldern Schwedens. Dabei werden vier Fragen erörtert: 1. Was wurde auf der Makroebene (Geldversorgung) und was auf der Mikroebene (Geldüberweisungen) als Geld verwendet? 2. Was war der relative Wert der einzelnen Währungen, die sich parallel zueinander im Umlauf befanden? 3. Gab es saisonbedingte Unterschiede in Gebrauch und/oder Wert dieser Währungen? 4. Gab es geografische Unterschiede in Gebrauch und Wert? Wir erfahren, dass die Komplementarität half, das Problem dessen, wie man über längere Zeit und an unterschiedlichen Orten eine ausreichende inländische Liquidität erreicht, zu lösen half und damit zur Sicherung eines stabilen Währungswertes beitrug.

La coexistencia de diferentes monedas con cambios fluctuantes en la China moderna y otras regiones asiáticas parecía caótica a los observadores internacionales. Sin embargo, tras esta situación aparentemente confusa yacía una gran diversidad de circuitos monetarios, cada uno de los cuales consistía en emparejar una zona comercial con una moneda en concreto. Su concurrencia resultó de la diferencia temporal y espacial en uso monetario. La dificultad de adecuar demandas heterogéneas de dinero a suministros desiguales de monedas produjo la circulación monetaria múltiple. Tal diversidad hizo que algunos comerciantes hicieran uso de unidades imaginarias que sólo tenían vida en los libros de contabilidad. Aunque en China, India y otras regiones prevalecieron las relaciones compatibles, una combinación de sistema de pago y suministro de crédito local en algunas sociedades casualmente sincronizó corrientes monetarias para hacer un sistema monetario compatible. Este estudio comparativo sugiere que las corrientes monetarias a menudo tenían que pasar a través de múltiples capas del mercado, y que cierta fricción en las corrientes provocó que el mercado requiriera una pluralidad de monedas.

En sus operaciones asiáticas, la Compañía Holandesa de las Indias Orientales Unidas (VOC) (1602–1798) actuó tanto como mandatario territorial como compañía comercial. La compañía enviaba grandes cantidades de metales preciosos a Asia, tanto en forma de oro o plata en lingotes como en monedas, para pagar su comercio y para facilitar moneda para las áreas bajo su control. La Compañía se enfrentó al problema de que las monedas de plata desaparecían rápidamente de la circulación, ya que la demanda de plata era elevada en Asia. La Compañía trató de gestionar el problema mediante una política monetaria utilizando una unidad contable, modelada en base a la política de la República Holandesa. Resultó que los dos propósitos del dinero del sistema de contabilidad, a saber, poner la contabilidad por decalco en una base sistemática y gestionar la moneda en circulación, eran conflictivos. El primero demandaba una unidad de contabilidad fija, el segundo demandaba una política flexible que ligase y desligase la unidad de contabilidad a monedas reales. Aunque la Compañía se las arregló para ir tirando para solucionar este dilema, sólo consiguió encontrar soluciones temporales.

El sistema monetario en la Europa de la Baja Edad Media y la Alta Edad Moderna se ha descrito comúnmente como irracional a la luz de posteriores estándares monetarios de artículos de consumo. En particular, las alteraciones del valor legal y/o del contenido metal de la mayoría de las monedas durante este periodo se han considerado una fuente de desorden y un producto de la ignorancia y el abuso. Este artículo sugiere que el sistema completo, y sus aparentemente extrañas articulaciones, podrían haber sido diseñados a propósito para asegurar la complementariedad entre el comercio nacional y el extranjero. Desde esta perspectiva, las alteraciones monetarias aparecen como las palancas de una peculiar forma de política monetaria, con un grado extra de libertad en comparación con instrumentos más modernos, e igualmente abierta a ser gestionada bien o mal.

La complementariedad del dinero significa que dos o más clases de moneda juntas satisfacen las demandas de los usuarios mejor de lo que lo harían sin la existencia de la otra u otras. En esta ponencia estudiamos la complementariedad entre las monedas de papel en Suecia. Abordamos cuatro cuestiones: 1. ¿Qué se usaba como dinero a macro nivel (suministro de dinero) y a micro nivel (pagos monetarios)? 2. ¿Cuál era el valor relativo de las diferentes monedas en circulación paralela? 3. ¿Había variaciones estacionales en cuanto al uso y valor de estas monedas? 4. ¿Había variaciones regionales en su uso y valor? Concluimos que la complementariedad ayudó a resolver el problema de facilitar suficiente liquidez en el territorio nacional a lo largo del tiempo y del espacio y de este modo contribuyó a mantener un valor estable del dinero.