This paper presents empirical results on the influence of speculation in the forward exchange market since the floating of the Canadian dollar in June 1970.

Time series analysis is applied to monthly observations on the spot exchange rate, and it is found that the market for foreign exchange is efficient in that the exchange rate conforms to the random-walk model. This finding is used to generate speculators’ forecasts of the future spot exchange rate. On the basis of these forecasts measurement of the proportional importance of speculation in the determination of the forward exchange rate becomes possible.

The results, contrary to those of Kesselman (1971), but similar to those of Stoll (1968), indicate a minor role for speculation in the forward market. One implication is that, for given changes in expectations, the fluctuations in the forward exchange rate are likely to be small, and the resultant capital movements are likely to have a minor impact on the balance of payments.

Up till about 1969 little consideration was given to the BLEU's two-tier system. This situation has meanwhile changed. Since 1971, when disruptive short-term capital movements repeatedly upset the foreign exchange markets, domestic and foreign economists, both official and nonofficial ones, increasingly started investigating two-tier systems in general, and the implications of the BLEU arrangements in particular, as the ones with the longest lifetime.

While lots of good work has already been performed on the latter issue, it could nonetheless be shown that in much of it there has not been sufficiently invested in scrutinizing the official regulations themselves - with main reliance on secondary sources instead - before rationalizing their economic implications and/or building econometric models. This most often resulted in the neglect of some of the system's characteristics, which crucially add to our global understanding of the behaviour of the free exchange rate

Dans un article passé alors presque inaperçu, Ramsey [6] jetait il y a près de cinquante ans, les bases de la théorie de la croissance optimale. Le modèle élaboré par Ramsey, tout comme les nombreux prolongements théoriques qu’il a connu depuis, repose sur une équation d’accumulation du capital qui traduit l’enchaînement des périodes successives, l’épargne toujours égale à l’investissement étant la variable de contrôle, et sur une fonction objectif qui additionne les utilités de chaque génération tire de sa consommation moyenne. Cette fonction objectif qui mesure le bien-être social intertemporel a été l’objet de nombreuses critiques. Ainsi tout récemment, on lui a reproché son caractère utilitariste. Pour une question aussi cruciale que l’affectation intertemporelle des ressources, où les conditions d’existence des générations futures peuvent se jouer, il vaudrait peut-être mieux adopter un principe de justice plus exigeant. Citons les travaux d’Arrow [2], Solow [7] et Dasgupta [3] qui s’inspirent de la conception de la justice du philosophe américain John Rawls selon laquelle la politique de croissance optimale doit être menée de façon à servir l’intérêt de la génération la plus défavorisée.

On a vu se multiplier, ces dernières années les études sur l’incidence de la politique budgétaire dans les pays en voie de développement. Faut-il y voir une expression de plus d’une préoccupation assez nouvelle, celle d’orienter la politique de développement vers une répartition plus équitable du revenu, alors que, jusque tout récemment, cette politique visait avant tout à stimuler la croissance économique. Nous avons examiné ailleurs de facon critique la méthodologie sous-jacente à ces études et la valeur des renseignements fournis par les estimations qu’elles contiennent (3, 4). Nous avons fait remarquer que la théorie de l’incidence budgétaire n’est pas encore suffisamment développée pour imposer aux chercheurs une méthodologie bien établie en matière d’hypothèses de répercussions ; de ce fait, les études dont on dispose s’appuient sur des données de base et des hypothèses de répercussion très hétérogènes. Il convient done d’analyser ces études avec une extrême prudence, car elles sont le fruit de combinaisons particulières d’hypothèses de rapport.

Au terme d’une loi que vient de voter le Parlement, un nombre appréciable de communes seront rayées définitivement de la carte de Belgique le ler janvier 1977, fusionnées qu’elles seront alors avec une ou plusieurs communes voisines. I1 faut remarquer, à ce propos, qu’au recensement de 1970, on comptait dans le pays, sur 2379 communes, 479 communes de moins de 500 habitants et 952 communes de moins de 1.000 habitants. Pour prendre deux exemples particulièrement frappants de la manière dont le territoire est fragmenté en un nombre important de petites communes très peu peuplées, intéressons-nous, un instant, au cas des provinces de Namur et du Luxembourg. Dans la première, sur 345 communes, 259 ont moins de 1.000 habitants, tandis que sur les 229 que compte la seconde, on en relève 174 de moins de 1.000 habitants. Souvent, pour justifier le processus de fusion, on a mis en évidence les économies d’échelle qu’il serait possible de réaliser.

In a recent paper Andrieu [l] derived the rules of derived demand for a factor in a perfectly competitive industry when the industry’s production function was homogeneous but not necessarily of degree one. In order to achieve compatibility with competitive behaviour economies of scale were assumed to be external to each firm but internal to the industry. Within this framework he showed that Marshall’s third rule concerning relative shares was modified and, further, proposed a ‘ fifth law ’ with respect to the returns to scale parameter :

‘ Other things being equal, an increase in the returns to scale will make the derived demand for a factor more (less) elastic if the demand for output is elastic (inelastic).

The purpose of this note is to examine a model which is the polar opposite to that considered by Andrieu. Here the firm is assumed to be the industry i.e. a monopolist. Non-constant returns to scale are introduced by assuming that the production function is homogeneous of an arbitrary degree. The analysis is not completely general since both the price elasticity of demand and the elasticity of supply of the second factor are assumed to be constant. However within this model it is shown that not only are Marshall’s second and third laws modified but also Andrieu’s fifth law.