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Les paroisses de Bruxelles 1803–1951: Législation – délimitation – démographie équipement

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Pendant le moyen âge la population de Bruxelles ne dépasse guère les 25 ou 30.000 habitants. A l’époque moderne la pression démographique s’accentue et à la fin du XVIIIe siècle ce chiffre était doublé.

Jusqu’à l’époque moderne Bruxelles ne connait que deux paroisses; Sainte-Gudule avec juridiction sur une partie de Saint-Josse et d’Ixelles et Notre-Dame de la Chapelle. D’autres sanctuaires existent. Au XIIe siècle on signale les chapelles de Saint-Jacques, Saint-Nicolas, Saint-Géry, de même qu’une dépendance de l’église paroissiale de Molenbeek-Saint-Jean, l’oratoire de Sainte-Catherine. A partir du XIIe siècle ces chapelles prennent une certaine importance. On peut y satisfaire aux devoirs religieux en dehors des jours de grande fête. Au XIIIe siècle elles ont le droit d’accepter les funérailles et sont le siège de nombreuses et florissantes sodalités. En fait, comme l’écrit le chanoine Lefèvre, elles deviennent de véritables rivales de la collégiale.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1953

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References

page no 672 note (1) Cfr P. F. LefÈvre, L’organisation ecclésiastique de la ville de Bruxelles au Moyen Age, Louvain, Bibliothèque de l’Université, 1942.

page no 672 note (2) Charte organique de la chrétienté de Bruxelles, accordée par le pape Alexandre III en 1174.

page no 672 note (3) « lorsqu’on érigea les cures primaires et succursales conformément à la loi du 26 messidor an IX, la ville de Bruxelles fut divisée en quatre paroisses primaires et sept succursales, d’après l’article LX de la seconde section de la même loi. La grande population de cette ville, la religion toujours florissante en les départements, exigeaient au moins ce nombre, vu que par la suppression des couvents qui étaient au nombre de 23 dans cette commune, outre 14 chapelles où l’on célébrait journellement le service divin, 70.000 ämes ne pourraient plus satisfaire à leurs devoirs religieux. »

Lettre des marguilliers de Saint-Jacques sur Coudenberg à l’archevêque de Malines, Mgr. de Roquelaure, le 16 octobre 1810. On craignait à ce moment que les autorités civiles ne suppriment les succursales de la ville pour les réduire au rang d’oratoire avec vicaire résidant.

page no 672 note (4) 158 pour la Belgique entière, dont au moins 13 à Bruxelles.

page no 673 note (1) P. Verhaegen, La Belgique sous la domination française 1792–1814, t. II, p. 291, Bruxelles, Goemare 1924.

page no 673 note (2) Cette étude a été entreprise dans le cadre du plan d’aménagement régional de Bruxelles confié par le Ministère des Travaux publics au groupe Alpha composé des architectes-urbanistes Théo Daens, Jean Gilson, René Piron et Alberto Vanderauwera. Elle n’aurait pas été possible sans la collaboration de l’Archevêché de Malines et celle du Département des Cultes au Ministère de la Justice. Nous tenons à les en remercier.

page no 677 note (1) Ed. Hanicq, Malines, an XI.

page no 679 note (1) Cfr Tableau des paroisses de l’archevêché de Malines créées depuis le Concordat jusqu’à nos jours (1863–1901), Malines, 1901. Dossier: n° 4711 Affaires générales, au Ministère de la Justice, département des Cultes.

page no 681 note (1) On trouvera confirmation du fait dans les documents suivants: Lettre du curé de Sainte-Catherine au Cardinal Sterckx, le 3 juillet 1837. Ministère de la Justice, Département des Cultes. Dossier n°10101 Lettre du Conseil de Fabrique de Sainte-Catherine au Cardinal, 14 juillet 1837 — Même dossier.

page no 682 note (1) 1819 Sainte-Claire et Sainte-Catherine.

1836 Notre-Dame du Sablon et Notre-Dame de la Chapelle.

1837 Sainte-Catherine et Saint-Nicolas.

1842 Sainte-Claire et Sainte-Catherine.

1848 Notre-Dame du Sablon et Saint-Nicolas.

1876 Saint-Jean-Baptiste au Béguinage et Notre-Dame du Finistère.

1874 Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes et Notre-Dame de la Chapelle.

1897 Notre-Dame du Sablon et Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes.

page no 682 note (1) Dans une lettre du 16 fructidor an XI (3 septembre 1803), le maire de Bruxelles demande officiellement au curé de Sainte-Gudule la circonscription des paroisses. Celui-ci la lui transmet le 20 fructidor.

page no 682 note (2) Lettre du 26 octobre 1808 adressée par le maire au préfet de la Dyle; lettre du préfet de la Dyle au maire de Bruxelles le 27 octobre 1808; résolution de l’adroinistration communale de Bruxelles le 27 octobre 1808; lettre des Etats députés adressée à l’administration communale de la ville de Bruxelles le 9 novembre 1821.

page no 682 note (3) Dans le Tableau des paroisses de l’archevêché de Malines, publié à Malines en 1901, nous lisons en note à la page 7 à propos de ses succursales de villes: « Il ne faut pas conclure de là que ces églises dûment érigées en églises paroissiales par le décret episcopal du 6 juin 1803, perdaient par le fait leur caractère paroissial. Il s’agit ici d’une simple question de traitement. C’est en 1842 seulement que ces paroisses urbaines obtinrent le traitement des succursales …»

page no 682 note (1) Rapport de la séance du collège échevinal du 5 mars 1883, p. 2.

page no 682 note (2) Pas plus que l’arrêté royal du 8 février 1846 concernant les Minimes.

page no 685 note (1) Le conseil de fabrique de l’église du Sablon écrit dans ce sens au secrétaire de l’archevêché le 24 décembre 1847: «… il serait bien désirable d’arrêter pour la ville de Bruxelles une carte topographique indiquant bien exactement la juridiction de chaque curé. Il y a actuellement à cause de grands changements qu’ont subis depuis 25 ans les divers quartiers de la capitale, de fréquents conflits entre les paroisses qui se disputent certaines rues et même certaines maisons. Ces conflits font tort à la dignité du clergé et pourraient facilement être évités. Il suffirait d’envoyer ici un délégué de l’archevêché qui réunirait MM. les curés et un membre de chaque fabrique et l’on parviendrait ainsi en peu de temps à arrêter un plan topographique dont on remettrait à chaque paroisse un exemplaire muni de l’approbation episcopale » (Dossier Sablon, Archevêché de Malines).

page no 686 note (1) Plan itinéraire de la Ville de Bruxelles, avec l’indication des nouvelles et anciennes rues, places, édifices et établissements publics qui ont changé de dénomination. Dessiné et gravé par Ph. J. Maillart et Sœur, an 7. A Bruxelles chez l’auteur, rue des Pierres, plus bas que le Poids de la ville, à côté de chez Pauwels, Son. 8 n° 1006. L’original se trouve dans les archives de l’archevêché de Malines (Dossier: Bruxelles général).

page no 687 note (1) Elles remplaçaient de vieux noms chers aux bruxellois: rue Notre-Seigneur, rue des Prêtres, rue du Paradis, rue de l’Enfer, rue Notre-Dame du Sommeil, rue des Sœurs Noires, rue des Madelonettes, rue Cul de sac du curé etc.

page no 687 note (2) Ministère de la Justice, direction des Cultes; dossier n° 7488 (Finistère).

page no 687 note (3) Rapport de la séance du 5 mars 1883 du collège échevinal de la ville de Bruxelles. Signalons que dans ce même rapport l’echevin. De Mot, propose une nouvelle délimitation plus conforme à la réalité du moment, mais supprimant la paroisse Saint-Nicolas.

page no 687 note (4) Cartothèque du Ministère de la Justice, département des Cultes.

page no 687 note (5) Archevêché de Malines; dossier: Paroisse Sainte-Gudule.

page no 687 note (6) Société Saint-François-Régis, 4 rue de la Porte Rouge, Bruxelles. La carte existe en blanc ou en couleurs selon les communes. Plan De Roeck, 33, rue de la Ruche, Bruxelles.

page no 689 note (1) C’est la raison pour laquelle radministration des cultes exige actuellement la remise de plans sur toile.

page no 689 note (2) Ville de Bruxelles, département des cultes (Palais du Midi). Dossiers individuels de chacune des paroisses intitulés: érection ou limites.

page no 689 note (3) Décret du Cardinal Van Roey du 12 avril 1951: Christ-Roi et Saint-Lambert (Laeken) Décret du 26 nov. 1951: Saint-Vincent de Paul (Anderlecht) et Saint-Pierre.

page no 690 note (1) Canons 1216, 1218, 1229

page no 690 note (2) Canons 1234, 1235, 1236

page no 690 note (3) Canon 1095

page no 690 note (4) Canon 1098.

page no 691 note (1) Cfr C. T. NUESSE & T. J. HARTE, The Sociology of the Parish, Milwaukee, 1951.

page no 691 note (2) Cfr M. QUOIST, La ville et l’homme. — Paris. Editions ouvrières et Economie et Humanisme, 1952, pp. 201 sv.

page no 693 note (1) Cfr Enquête et analyses urbaines de Françoise PoETE, cours de l’Institut international d’urbanisme appliqué, 74 rue des Palais, Bruxelles.

page no 693 note (2) Le même problème se pose pour les limites communales.

page no 694 note (1) Le 10 août 1858, le Cardinal Sterckx écrivait au gouverneur du Brabant une lettre où il abordait le problème des limites paroissiales. Son avis est surtout basé sur la situation existant à l’époque de sa lettre où les rivières ou canaux formaient un véritable danger pendant la nuit et en temps de crues une barrière infranchissable. N’empêche que son avis ait encore pleine valeur aujourd’hui sur le fond de la question. « Il est toujours préférable, écrivait le Cardinal, d’assigner les rivières et les canaux pour limités des paroisses, parce que le passage est souvent empêché et qu’il peut en résulter de graves inconvénients sous le rapport spirituel, en cas de maladies graves ».

Ministère de la Justice, Département des Cultes; dossier n° 9622.

page no 694 note (2) En 1848, alors que les voies du chemin de fer n’occupaient que la moitié de l’emplacement actuel et à partir de l’église, seulement un quart, le bourgmestre de Schaerbeek, Monsieur Ch. Vanhove avait fait remarquer dans une information commodo incommodo du 17 juin, ce qui suit: « toute la paroisse nouvelle, sauf une languette de quelques mètres de profondeur, se trouverait dans sa plus grande longueur séparée de l’église par la station de chemin de fer, station infranchissable dans toute son étendue, ce qui veut dire sur presque la totalité de la paroisse nouvelle… obstacle qui rendrait l’accès de l’église nouvelle presqu’impossible et dans tous les cas fort dangereux pour les habitants demeurant entre la Senne et le chemin de fer ». Le bourgmestre s’opposait à la construction de l’église à l’endroit actuel, emplacement choisi par un groupe de propriétaires pour mettre des terrains en valeur, et proposait une paroisse de l’autre côté du chemin de fer. (Saint-Roch n’existait pas encore). En défendant son projet, il écrivait encore que les inconvénients de l’emplacement projeté seraient très grands en raison de: « l’obstacle résultant du rempart que forme le chemin de fer entre la presque totalité de la paroisse projetée et l’église dont cette paroisse dépendrait ». Il n’eut malheureusement pas raison contre les intérêts privés. Ministère de la Justice; département des Cultes; dossier: 4730.

page no 695 note (1) C’est ce que signalait dans un style un peu romantique, le curé de Saint-Rémi le 22 mai 1913 à propos d’une délibération du Conseil communal de Molenbeek-Saint-Jean: « Qu’en règle générale, les boulevards plantés de marroniers touffus avec leur pyramide de verdure et de fleurs, constituent pour le repos des yeux et le rêve de la poésie une limite naturelle de séparation, qui oserait le nier? » Il est vrai qu’il ajoutait que cela constituait aussi une promenade agréable vers son église ! Archevêché: dossier, Brux. Saint-Rémi.

page no 696 note (1) Quatorze pour cent des pratiquants assistant à la messe à la chapelle des Adoratrices du Saint-Sacrement, rue Van Maerlant, sanctuaire qui est le lieu de culte naturel du quartier, ne savent pas à quelle paroisse ils appartiennent. Que dire des non-pratiquants? (Enquête faite le 21 mai 1950).

page no 696 note (2) Dans certains cas il n’y a pas moyen de faire autrement en raison de la mauvaise conception des quartiers, comme par exemple la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours, à la cité Floréal.

page no 696 note (3) Cfr Fr. Houtart, Structures sociales et circonscriptions religieuses, rapport du Congrès international de sociologie religieuse reproduit dans Lumen Vitae, Vol. VI, 1951, n° 1–2, pp. 231.

page no 697 note (1) Le 17 février 1903 l’abbé Verbesselt, curé de Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes écrivait au Cardinal Goossens: « En quoi l’axe des rues délimiterait-il mieux les territoires paroissiaux que les rues entières? Dans nos quartiers pauvres les limites sont nettement tranchées par des rues entières et personne ne s’y trompe sur leur état religieux. Quel doute existe à ce sujet dans nos populations, rue de Ruysbroek… et ailleurs? N’en n’est-il pas de même dans les centres aisés… Est-ce que bien au contraire la division par axe de rues n’est pas plus propre à jeter le trouble et la confusion dans les esprits?» (Archevêché de Malines; dossier Bruxelles, paroisse des Minimes).

page no 697 note (2) C’est la thèse toujours défendue par la ville de Bruxelles, mais quand on voit la configuration de celle-ci, il est difficile de trouver une autre justification que des raisons purement administratives. N’a-t-on pas proposé, en vertu de ce principe, d’étendre les paroisses Notre-Dame du Sablon et Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes jusqu’au bois de la Cambre? On était au début de I’électrification des tramways. Un des arguments de poids était que les nouveaux trams électriques allaient permettre de rejoindre en quelques minutes les églises paroissiales et leurs éventuelles extrémités territoriales ! Solution fort peu pratique pour les baptêmes, mariages et enterrements.

page no 699 note (1) Autrement dit, si l’on accorde à chaque habitant un poids égal et qu’on les répartit selon leur domicile sur une surface représentant la Belgique, le centre de gravité sera Bruxelles.

page no 699 note (2) cfr C. MERTENS S. J., La répartition de la population sur le territoire belge, Gembloux, 1946.

page no 699 note (3) 1846, 1856, 1866, 1880, 1890, 1900, 1910, 1920, 1930, 1947.

page no 700 note (1) Voir aussi VERNIERS, Les transformations de Bruxelles et de sa banlieue depuis 1795, Annales de la Société royale d’archéologie de Belgique, tome 37, 1934.

page no 700 note (2) Si en 1947 nous arrivons au chiffre de 90 paroisses alors que la liste des arrêtés on compte 95, c’est que nous omettons la Sainte-Famille à Grand Bigard, qui contient une toute petite partie seulement du territoire de Berchem Sainte-Agathe, la chapelle Saint-Joseph au Tomberg (Uccle), qui n’est pas encore paroisse, Sainte-Elisabeth à Haren, Notre-Dame Immaculée et Saint-Vincent à Evere, qui ne font pas partie des sept doyennés de Bruxelles.

page no 700 note (3) Cfr infra et notamment une lettre du Cardinal Sterckx adressée le 15 mars 1837 à la deputation permanente du Brabant et signalant la chose. (Ministère de la Justice, département des Cultes; dossier 8251).

page no 703 note (1) Pour le détail des écarts cfr graphique II.

page no 703 note (2) Elles apparaissent surtout sur le graphique VI.

page no 704 note (1) de 1857 à 1870

de 1878 à 1884

page no 704 note (2) On connaît à ce propos le mot de J. Malou: « Des catholiques exaltés, délivrez-moi Seigneur; les autres je m’en charge ».

page no 705 note (1) Outre les conditions de vie: logement, travail et le déracinement provoqué par le départ des villages et des petites villes où le milieu social portait beaucoup plus et où la religion était une partie importante de ce milieu.

page no 708 note (1) Cette équivalence entre, d’une part, les événements politiques et d’autre part, la création des paroisses serait à vérifier pour l’ensemble du pays avant d’en admettre la certitude. Il semble cependant y avoir une nette corrélation.

page no 708 note (2) Il s’agit d’une moyenne du nombre d’habitants divisé par celui des paroisses.

page no 709 note (1) On entend par paroisses vraiment urbaines, celles dont le territoire ne contient plus de zones de cultures.

page no 711 note (1) Moyenne des paroisses urbaines: 12.000 habitants; moyenne des paroisses semi-urbaines de l’agglomiration: 4.062 habitants; moyenne du doyemié rural de Perwez: 590 habitants.

page no 711 note (2) Note dans le dossier 4730 au Ministère de la Justice; dép. Cultes.

page no 711 note (3) Lettre du Cardinal Goossens au gouverneur du Brabant, le 8 septembre 1884 en réponse à l’étude de l’échevin De Mot. « Si l’on compare ces chiffres avec les autres grandes villes du pays, on trouve que Bruxelles est la moins favorisée pour le nombre de paroisses ».

page no 712 note (1) Signalons à titre de comparaison qu’à Paris en 1950 le nombre moyen d’habitants par paroisse est de 30.000.

page no 713 note (1) Cette dernière fait plus de 3.000 victimes.

page no 714 note (1) Ministère de la Justice, Dép. Cultes dossier 6256: aff. gén.

page no 714 note (2) « Vu la nombreuse population de la paroisse qui compte environ 20.000 ämes et la position peu centrale de son église, il serait tout à fait désirable d’ériger une chapelle dans la partie inférieure de la paroisse, par exemple dans un des terrains non bätis des environs de la rue Haute. Cette chapelle serait desservie par un ou deux vicaires de l’église des Minimes, ce qui occasionnerait peu de frais. De cette manière, la population ouvrière et industrieuse de la paroisse pourrait remplir ses devoirs religieux et fréquenter les instructions religieuses sans déplacement et perte de temps. I/éloignement de l’église des Minimes est pour une foule d’habitants une cause, si pas un prétexte à la non-participation au culte divin. D’ailleurs l’église des Minimes est évidemment trop petite pour contenir toute la population de la paroisse, qui ne peut y trouver place les jours fériés et doit en partie stationner dans la rue pendant les offices » (Conseil de Fabrique).

page no 714 note (3) Procès verbal du Conseil de Fabrique du 6 octobre 1861, Ministère de la Justice, départ. Cultes: dossier 9.150.

page no 716 note (1) « A Bruxelles il y a 12 églises reconnues, soit une église pour 14.200 habitants, à Ixelles il y en a deux, soit une pour 17.600 habitants et à Saint-Gilles, une seulement pour 34.000 habitants.» Délibération du Conseil communal d’Ixelles le 27 janvier 1885. Min. de la Justice dossier: 16.336.

page no 718 note (1) cfr Fr. Houtart, Structures sociales et circonscriptions religieuses, Lumen Vitae, Vol. VI, 1951, n° 1/12, p. 225.

page no 718 note (2) Ibidem p. 229.

page no 718 note (3) Ibidem p. 229.

page no 718 note (4) Ministère de la Justice: 6256. Aff. gén.

page no 719 note (1) Lettre de la princesse de Croy du 8 avril 1879 au Cardinal Dechamps: «… Presque tous les anciens hôtels qui étaient dans la paroisse actuelle de Sainte-Gudule sont transformés en banque ou en établissements publics, dont les titulaires habitent le quartier Leopold; il en est de même de tous les gros marchands, qui n’ont plus que leurs boutiques dans la paroisse de Sainte-Gudule et qui sont domiciliés dans les nouveaux quartiers. Le pourrais citer plus de 45 hôtels ainsi transformés depuis moins de 20 ans. De plus le nouveau quartier de Notre-Dame aux Neiges, n’est plus habité que par des mécréants…

page no 721 note (1) « Depuis que la mort a enlevé les anciens religieux qui rendaient dans notre église les services auxquels leur grand äge leur permettait encore de se livrer, la nécessité d’augmenter le nombre de vicaires se fait sentir chaque jour davantage. » Lettre du Conseil de Fabrique des Minimes au Ministre de l’Intérieur le 1er février 1837.

page no 721 note (2) Signalé par le Cardinal Sterckx; Min. de la Just, dossier: 21079b

page no 721 note (3) Rapport sur la situation du clergé catholique par Jules Bara, présenté à la Chambre en 1882.

page no 722 note (1) Lettre du 4 avril 1862; Archevêché; dossier Sablon.

page no 723 note (1) « Ce n’est que le défaut de ressources qui a jusqu’ici empêché d’en nomtner 4 à l’instar de plusieurs autres paroisses de Bruxelles où le besoin n’en est pas encore si grand… » Lettre du 15 mars 1837. Min. de la Justice, Dép. Cultes; dossier n° 8251.

page no 724 note (1) Lettre du 1 avril 1835. Ministère de la Just, dossier 8251.

page no 724 note (2) Lettre du 1 février 1837. Ministère de la Justice; doss. 8251.

page no 725 note (1) Lettre du 5 septembre 1852. Ibidem doss. 7281.

page no 725 note (2) Lettre du 9 février 1862. Ibidem doss. 7281

page no 725 note (3) En italiques: paroisses à prédominance populaire.

En caractères ordinaires: paroisses mi-populaire mi-classes-moyennes.

page no 726 note (1) Sans compter une soixantaine de pères jésuites avix collèges Saint-Jean-Berchmans et Saint-Michel et les professeurs de religion dans les athénées et les lycées.

page no 726 note (2) Sans doute l’action catholique ouvrière et les œuvres sociales ont-elles leurs aumôniers, mais en dehors des aumôniers nationaux qui n’ont pas d’action directe dans la ville, cela fait pour Bruxelles 5 ou 6 prêtres.

page no 727 note (1) Lettre de l’abbé Renard au Cardinal. Archevêché; dossier Sablon.

page no 729 note (1) F. Boulard, Essor ou déclin du clergé français, Paris, Ed. du Cerf, 1950, pp. 443, 444.

page no 732 note (1) Le commentaire de la carte est donné à la p. 734.

page no 734 note (1) A Paris dans le 15e arrondissement, le 25 novembre 1951, on s’est livré à une enquête sur la pratique religieuse. Le pointage des pratiquants a révélé l’influence très grande de la localisation des églises. Voici ce que disent les conclusions à ce sujet: « La carte de la pratique religieuse dans le XVe arrondissement, par îlots… montre clairement que la proximité des lieux de culte entraîne un taux plus élevé de pratique. En outre ce recensement a révélé la « zone d’influence » de chaque paroisse, laquelle diffère sensiblement avec le découpage des dites paroisses. Cette seconde étude a vivement intéressé Monseigneur l’Archevêque de Paris. Elle démontre la nécessité qu’il y aurait de créer un ou deux nouveaux lieux de culte. » (Témoignage chrétien du 2 mai 1952 pp. 1 et 6).

Il est intéressant de remarquer que cette « zone d’influence » dépasse de peu seulement le critère que nous avons adopté pour les distances isochrones à Bruxelles.

page no 735 note (1) Voici les chiffres de pratique religieuse dans le 15e arrondissement de Paris. Cet arrondissement est assez populaire: 206.380 habitants: 35 % d’hommes et 65 % de femmes.

page no 736 note (1) Ce chiffre ne représente pas le pourcentage de pratique religieuse, mais simplement la somme des pourcentages de chaque paroisse divisée par leur nombre. Il ne tient donc aucun compte du nombre d’habitants et si l’on voulait trouver le chiffre de pratique, il faudrait pondérer par le nombre de paroissiens, une paroisse de 20.000 habitants intervenant pour une autre proportion qu’une paroisse de 2.000. Cela explique la différence entre le pourcentage des pratiquants pour la ville (24,2) et la moyenne des pourcentages, 24, 4.

page no 736 note (2) Il faut ajouter depuis l’enquête la chapelle des Bas-Fonds et celle des Pères franciscains à la gare du Midi.

page no 736 note (3) Les 225 personnes allaient pour la plupart à la messe ailleurs. L’établissement d’une messa tardive a favorisé la régularité et même la repri s e d’un cer tain nombre.

page no 741 note (1) Ministère de la Justice; départ. Cultes; dossier: 21124.

page no 741 note (2) P. Bressolette, Un quartier de Poitiers bätit son église en six mois, Masses ouvrières, n° 58 nov. 1950, pp. 76 à 88.

page no 742 note (1) Pour la ville de Bruxelles on comptait en 1950: 3090 enterrements, dont 333 civils. Le pourcentage est donc pour la ville: enterrements religieux: 89,3 %.

civils: 10,7 %.

page no 744 note (1)

page no 745 note (1) La moyenne de la population des paroisses de Rome est actuellement de 13.846. I/année prochaine, 1953 gräce à neuf créations nouvelles elle sera de 12,950.

page no 745 note (2) Sainte-Marie, Saint-Boniface.

page no 746 note (1) D’après des calculs sommaires, la classe ouvrière doit représenter à Bruxelles plus de 380.000 personnes.

page no 747 note (1) On sait que cette réunion administrative existait avant l’annexion de la Belgique à la France. Saint-Josse-ten-Noode, Ixelles, Molenbeek, Saint-Gilles, Schaerbeek, Laeken, Anderlecht et Forest, formaient la « Cuve de Bruxelles », soumise à l’administration de la magistrature de Bruxelles. Ce fut le malheureux décret du Comité de Salut Public (!) de la Convention Nationale, du 14 fructidor an II (31 août 1795) et publié à Bruxelles le 8 brumaire an IV qui disloqua cette organisation datant du haut moyen äge.