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L'emploi en 1964 et les premiers résultats du recensement

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Robert Leroy
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Cette année, deux points retiennent l'attention, dans le domaine de l'emploi. D'une part, la situation conjoncturelie : les diagnostics de conjoncture ont relevé plusieurs indices d'un ralentissement, voire d'un arrêt de la hausse conjoncturelie qui se poursuit depuis 1960. Une telle évolution affecte-t-elle le marché du travail? Assiste-t-on à une recrudescence du chômage ? Une image globale de l'année, à travers des moyennes annuelles par exemple, n'apporte pas de réponse à ces questions : dans son ensemble, 1964 apparaît comme une année de haute conjoncture, dont l'analyse ne présents pas un intérêt particulier par rapport à celle de l'année précédence; car l'éventuelle modification de la conjoncture n'a été, au plus, qu'annoncée par certains indices et seulement vers la fin de l'année. Aussi, pour déterminer s'il y a, ou non, une dégradation de la situation sur le marché du travail, l'analyse doit-elle être menée au niveau des données mensuelles, en rencontrant la difficulté de départager le saisonnier du conjoncturel (section I).

Type
Research Article
Information
Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 31 , Issue 4 , June 1965 , pp. 239 - 270
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1965 

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Footnotes

(*)

Cet article a été élaboré en collaboration avec M. Hees, J.C. Koeune et H. Zoller, au sein du Département Travail de l'I.R.E.S.P. Plusieurs analyses ont été préparées dans le cadre d'une recherche effectuée à la demande de l'Office Beige pour l'Accroissement de la Productivité.

References

(1) Nous ne reviendrons pas ici sur la composante la plus directement économique : le chômage. La dernière composante (la durée du travail) n’est pas couverte par le recensement.

(2) Sauf mention contraire, le chômage complet comprend les indemnisés, les dispensés du contrôle et les chômeurs mis au travail par les pouvoirs publics.

(3) Voir notre chronique précédente, dans le n° 4, 1964.

(4) Sauf mention contraire, la définition des actifs comprend les chômeurs mais exclut les miliciens.

(5) La formulation mathématique est donnée en annexe. La population en âge de travail comprend ici les personnes âgées de 14 à 74 ans. D’un point de vue formel, cette définition introduit une certaine inexactitude, puisque les actifs de plus de 74 ans, certes peu nombreux, sont rapportés à la population de 14 à 74 ans ou de la dernière classe (65–74 ans). Mais de cette façon, les variations, en fait assez fortes, de la population de plus de 74 ans, où la propension à travailler est très réduite, ne viennent pas influencer exagérément la mesure du comportement des actifs et de la structure d’âge de la population en âge de travail.

(6) Nous ne pouvons entrer ici dans le dédale des commentaires et réserves qui s’imposeraient; une note séparée y sera consacrée.

(7) En tenant compte de l’évolution conjointe du taux d’activité, on aboutit à une baisse de 10.000 actifs, qui porte essentiellement sur la population féminine : la baisse démographique a plus d’influence quand en même temps le taux d’activité s’accroît.

(8) La diminution des actifs paraîtrait plus forte pour ce processus et serait contrebalancée par une hausse plus importante de la composante taux d’activité.