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Some Twentieth Century Arts Poétiques

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

William Leonard Schwartz*
Affiliation:
Stanford University

Extract

Few poems in French literature are better known than L'Art by Gautier and the Art poétique of Verlaine. But the fame of these poems obscures a fact to be discovered by wider reading; namely, that nine or ten living French poets have each published an Art poétique since the opening of the twentieth century. The following pages are a presentation of these modern French poems on poetry which have been brought together in the belief that they may reveal the literary fortunes of Gautier, Verlaine, and their peers, or indicate their significance to living poets.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1932

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References

1 Published in the volume Jadis et Naguère (1884). Professor Martino is certain that the poem was composed before April, 1874, although it exerted no influence until ten years later. See Martino's Verlaine (1924), p. 104.

2 Schéhérazade, Malfère edition (1926), p. 80, and R. de la Vaissière's Anthologie poétique du XX e siècle, ii, 21.

3 Perhaps Claudel's nearest approach to the writing of an Art poétique in the technical sense is in a passage found in the rôle of the poet Cœuvre (La Ville, 2d version, act iii, p. 305):

O mon fils! lorsque j'étais un poète entre les hommes,
J'inventai ce vers qui n'avait ni rime ni mètre,
Et je le définissais dans le secret de mon cœur cette fonction double et réciproque
Par laquelle l'homme absorbe la vie, et restitute dans l'acte suprême de l'expiration,
Une parole intelligible.

Cf. also Claudel's essays entitled “Réflexions et propositions sur le vers français” (Nouvelle Revue française, Oct.-Nov., 1925; reprinted in Positions et Propositions, 1928, pp. 9–89). Here Claudel deals not alone with versification and technique, but with the nature of poetical inspiration.

4 By V. Payen-Payne and Isabelle H. Clarke in French Poems of Today (London, Sidgwick & Jackson, 1924), p. 150, “La Poésie”; and by Louise Delpit, in Contemporary French Lyrics (Ginn & Co., 1927), p. 197, “Art poétique.” Jammes' Leçons poétiques, 1930, is a volume of literary criticism.

L'art tout d'abord doit être et paraître sincère
Et clair, absolument: c'est la loi nécessaire
Et dure, n'est-ce pas, les jeunes! mais la loi;
Car le public, non le premier venu, mais moi,
Mais mes pairs et moi, par exemple, vieux complices,
Nous, promoteurs de vos, de nos pauvres malices,
Nous autres qu'au besoin vous sauriez bien chercher,
La vrai, le seul public qu'il faille raccrocher,
Le Public, pour user de ce mot ridicule,
Dorénavant il bat en retraite et recule
Devant vos trucs un peu niais d'aujourd'hui,
Tordu par le fou rire ou navré par l'ennui.
L'art, mes enfants, c'est d'être absolument soi-même.
Et qui m'aime me suive, et qui me suit qu'il m'aime,
Et si personne n'aime ou ne suit, allons seul,
Mais traditionnel et soyons notre aïeul!
Obéissons au sang qui coule dans nos veines
Et qui ne peut broncher en conjectures vaines,
Flux de verve gauloise et flot d'aplomb romain
Avec, puisqu'un peu Franc, de bon limon germain.
Moyennant cette allure et par cette assurance
Il pourra bien germer des artistes en France.
Mais, plus de fioritures, bon petits,
Ni de ce pessimisme et ni du cliquetis
De ce ricanement comme d'armes faussées,
Et ni de ce scepticisme en sottes fusées;
Autrement c'est la mort et je vous le prédis
De ma voix de bonhomme, encore un peu, Jadis.
Foin! d'un art qui blasphème et fi! d'un art qui pose,
Et vive un vers bien simple! Autrement, c'est la prose.
La Simplicité,—c'est d'ailleurs l'avis rara,—
O la Simplicité, tout-puissant qui l'aura
Véritable, au service, en outre, de la Vie!
(Verlaine, Œuvres complètes, ii, 258 ff.)

6 A letter of enquiry concerning the title “Art poétique” prefixed to these verses, addressed to Monsieur Eugène Marsan, who prefaced the poems of Bernard quoted in the Anthologie des écrivains combattants probably failed to reach its destination.

7 Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, p. 57.

8 Cf. this poem: “M'entendez-vous ainsi?”

France gentille et verdoyante,
Qui fait les femmes et le vin
Comme on en chercherait en vain
Sur toute Europe environnante,
Si je te chante à ma façon,
Chacun se détourne et me moque,
Mais un jour arrive à l'époque
Où l'oreille entend la chanson.
Tel qui jadis me voulut mordre,
Voyant ma figure à l'envers,
Comprendra soudain que mes vers
Furent les serviteurs de l'ordre.
Il sera vite mon ami,
Disant: Commit-il autres crimes
Que de distribuer ses rimes
Tant au bout des vers que parmi.
Courage! Ronsard te l'enseigne;
Car, s'il est aujourd'hui vainqueur,
La rose lui perça le cœur.
C'est pourquoi de l'encre je saigne.
L'homme ne ressent pas l'effet
D'un rossignol au chant diurne,
Et mieux le convainc, dans une urne,
Notre cœur en cendres défait.
Poésie, p. 438.

9 The most recent chronological and critical study of the Japanese and French haikai is the article “Haïkaï (Prosodie)” contributed by the present writer to the Larousse mensuel for October, 1927, pp. 484–485.

10 Cf. Verlaine, as quoted in note 5, above:

La Simplicité—c'est d'ailleurs l'avis rara,—
O la Simplicité, tout-puissant qui l'aura
Véritable, au service, en outre, de la Vie!

11 Indeed, a long parenthesis must be opened here, if much attention were to be given to similar writings in prose by contemporary French poets. Mention can at least be made of Florian-Parmentier's “Essai de codification du vers libre” (51 pp.) which precedes the poems of his La Lumière de l'aveugle (Éditions du Fauconnier, 1922), the Petit Traité de versification by Jules Romains and Georges Chennevière (Nouvelle Revue française, 1923), the Lyons dissertation of a young poet-critic, Jean Hytier: Les Techniques modernes du vers français (Presses universitaires, 1923), and the long preface (122 pages) to Charles Maurras' La Musique intérieure (Grasset, 1925). Poétique by Pierre Louys (Mercure de France, June 1, 1916), consists of aphorisms on the art of writing.