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La Source De Jean 13. 1–20

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Abstract

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Type
Short Studies
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1988

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References

NOTES

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[7] Y compris κύριε; deux fois répété et lié avec les mots précédents dans un ensemble stylistique johannique, il appartient plutôt à la rédaction (intention christologique). κύριε; pourrait aussi s'associer avec le v. 13 (un logion introduit par la rédaction, cf. infra ) – dans ce cas-là il correspondrait à māi et pourrait même être authentique. Cf. n. 8 sur ‘Rabbi’.

[8] Dans d'autres dialogues johanniques nous pourrions aussi tenter de séparer la narration du dialogue. Prenons comme exemple Jn 9. 2–3a. La phrase d'introduction ‘Et l'interrogèrent ses disciples disant: Rabbi’ ressemble beaucoup à Jn 4. 31; 11. 8 et contient des caractristiques johanniques (Boismard, Jean, 249). Dans le v. 3 on trouve encore πεκρίθη(45 + 12). Par contre, la question et la réponse de Jésus ne contiennent rien que l'on puisse attribuer à Jean. Deux mots lui sont plutôt étrangers: μαρτάνω(Jn 8. 11 et une phrase semblable dans Jn 5. 14 où le malade est supposé pécheur) et γονεīς (seulement Jn 9). La réponse est prolongée dans un style purement johannique (vv. 3b–5). Les prolongations des paroles de Jésus se retrouveront aussi dans Jn 13.

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[10] E.g. Boismard, , Jean, 330. Il opte tout de même pour le texte ultra-court sans νίψασθαι, faiblement attesté.Google Scholar

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Selon Metzger, B. M., A Textual Commentary on the Greek New Testament (UBS, London New York, 2 1975) 240: ‘the words ει μἠ τους πόδας may have been omitted accidentally (or even deliberately because of the difficulty of reconciling them with the following declaration, άλλ’έστιν καθαρòς ολος)’. Un copiste (ou un rè;dacteur tardif) créerait ainsi une nouvelle contradiction avec les passages précédents: un bain complet contre le lavement des pieds. L'intention de lier le logion avec le lavement des pieds à l'aide d'un ajout semble tout de même plus probable.Google Scholar

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[13] Jn 9. 7; 19. 30; 20. 2; document C de Boismard.

[14] Ketub. 103b; B. Qam. 73b; cf. Sanh. 100a. Cf. Bill., 2.558.

[15] Schnackenburg, , John, 3.24.Google Scholar

[16] Boismard, , Jean, 526: 15 caractéristiques.Google Scholar

[17] Bien entendu, cette hypothèse devrait être vérifiée sur des matériaux beaucoup plus larges… Prenons l'exemple discuté dans n. 8: dans Jn 9. lss on discerne facilement la source (le dialogue des vv. 2–3a et la narration des vv. 1, 6–7), la couche A (introductions aux phrases du dialogue, intérêt pour les disciples) et la couche B (vv. 3b–5 – vocabulaire théologique, intérêt pour la christologie). Examinons aussi Jn 2. 12–17: vv. (13), 14, 15a, 16b appartiennent à la source; la rédaction A a transformé le v. 13, ajouté vv. 15b–16a inspirés par la tradition synoptique et a commenté le tout par le v. 17 (les disciples!); la couche B est absente. 11 semble que l'hypothèse pourrait être utile.

A qui attribuer les deux rédactions? Le fait que l'évangile plus ‘classique’ de A n'a pas été répandu, suggère que A n'était qu'un secrétaire, chargé de ramasser les matériaux pour B, son maître (Jean, disciple bien-aimé de Jérusalem, auteur de 1–3 Jn?). Le secrétaire se servirait aussi du témoignage de son maître sur les séjours de Jésus à Jérusalem. L'évangile de A serait parallèle aux synoptiques (après l'année 70), la rédaction B aurait lieu entre 75 et 85 (?), mais tout l'Évangile de Jean (avec le ch. 21) n'a été communiqué aux autres Églises qu'après sa mort, au début du IIe siécle.