Hostname: page-component-848d4c4894-2xdlg Total loading time: 0 Render date: 2024-06-16T02:44:43.307Z Has data issue: false hasContentIssue false

Analyse Sémiotique et commentaire. Quelques réflexions à propos d'études de Lug 10. 25–37*

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Extract

Il convient dés l'abord de dissiper tout malentendu. Notre discours ne veut être ni apologétique ni ésotérique. Il pourrait tout au plus être qualifié de pédagogique, mais son but principal est de nous inviter à un effort de reflexion. Notre recherche, dans le cadre proposé, ne peut être que limitée.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1979

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 Groupe d'Entrevernes, Signes et paraboles: Sémiotique et texte évangélique, avec une étude de J. Geninasca et une postface de Greimas, A. J. (Paris, 1977).Google Scholar

2 Voir en particulier Crespy, G., ‘La parabole dite: “Le bon Samaritain”: Recherches structurales’, Études théologiques et religieuses, 48 (1973), 6179Google Scholar (traduit en anglais dans Semeia, II (1974), 27–50); les travaux de Patte, D., Funk, R. W., Crossan, J. D. et les commentaires de Tannehill, R. C., Patte, D., Crossan, J. D. et Via dans, D. O.Semeia, 2 (1974), 126, 51–131Google Scholar; Patte, D., What is Structural Exegesis? (Philadelphia, 1976), pp. 3552Google Scholar; D., et Patte, A., Pour une exégèse structurale (Paris, 1978), pp. 5777.Google Scholar

3 Deux livres de Greimas, A. J. sont fondamentaux: Sémantique structurale, recherche de méthode (Paris, 2 1966)Google Scholar et Du sens: Essais sémiotiques (Paris, 1970)Google Scholar. Sur les méthodes d'analyse structurales, voir la présentation et les notices bibliographiques dans Études théologiques et religieuses, 48 (1973), 1120Google Scholar; LII (1977), 231–253; Corneille, J.-P., La Linguistique struturale, sa portée, ses limites (Paris, 1976)Google Scholar; Patte, D. (ed.), Semiology and Parables: An Exploration of the Possibilities Offered by Structuralism for Exegesis (Pittsburgh, Pennsylvania, 1976)Google Scholar. Voir ´galement nos études, en particulier Essais de méthodologie néo-testamentaire (Lund, 1972)Google Scholar; Die Bedeutung der modernen Linguistik für die Auslegung biblischer Texte’, Theol. Zeitschr. 30 (1974), 223233.Google Scholar

4 Voir note 2.

5 Ainsi la mention du ‘légiste’ introduisait un ‘code culturel’; ‘pour le mettre à l'épreuve’ était l'indice d'un ‘code anagogique’; ‘Jérusalem’ et ‘Jéricho’ relevaient naturellement d'un ‘code topographique’, et ‘le lendemain’ d'un ‘code chronologique’. Un ‘code symbolique’ important était signalé par le jeu des approches et des écarts, qui aboutit ` la question: ‘qui est mon proche?’ Signalons encore les ‘codes actionnels’ des mouvements, le ‘code sémique’ qui tourne autour de l'expression ‘hériter la vie éternelle', les codes ‘rhétorique’ et ‘narratif’, enfin le ‘code herméneutique’, qui résume les différentes questions d'interpr´tation: ‘Qu’est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu? Et qui est mon proche? Qui te semble avoir été le proche?’ Comparer R. Barthes, ‘L’analyse structurale du récit à propos d'Actes 10–11’, Reck. de Science Rel. lviii (1970), 17–37 (également dans X. Léon-Dufour (éd.), Exégèse et herméneutique, Paris, 1971).

6 Voir note 2.

7 Blanché, Voir R., Les structures intellectuelles (Paris, 1966)Google Scholar. Sur le ‘carré sémiotique’, voir Greimas, A. J., Du sens, pp. 135155Google Scholar, et Nef, F. (éd.), Structures élénentaires de la signification (Paris, 1976).Google Scholar

8 Voir Harris, Z. S., ‘Discourse Analysis’, Language, 28 (1952) (trad, française dans Langages, xiii)Google Scholar; Mathematical Structure of Language (New York, 1968)Google Scholar; trad. française, Structures mathématiques du langage (Paris, 1971)Google Scholar; Dubois, J., Grammaire structurale dufrançais (3 vol., Paris, 19651969).Google Scholar

9 Voir en particulier Chomsky, N., Studies on Semantics in Generative Grammar (La Haye, 1972), pp. 62120Google Scholar, et Ruwet, N., Introduction à la grammaire générative (Paris, 1967).Google Scholar

10 Nida–Ch., E. A., Taber, R., The Theory and Practice of Translation (Leiden, 1969)Google Scholar; Olsson, B., Structure and Meaning in the Fourth Gospel: A Text-Linguistic Analysis of John 2:1—11 and 4:1–42 (Lund, 1974).Google Scholar

11 Guillaume, G., Langage et science du langage (Paris–Québec, 1964)Google Scholar; Temps et verbe (Paris, 1968)Google Scholar; Leçonsde linguistique de G. Guillaume (Québec, 1971).Google Scholar

12 Lafont-F., R., Gardès-Madray, , Introduction à l'analyse textuelle (Paris, 1976), pp. 85112.Google Scholar

13 Olsson, B., Structure and Meaning817Google Scholar; Berger, K., Exegese des Neuen Testaments: Neue Wege vom Text zur Auslegung (Heidelberg, 1977), p. 11.Google Scholar

14 Cf. Dörrie, H., ‘Zur Methodik antiker Exegesc’, Z.N.W. 65 (1974), 121138Google Scholar; Lohfink, G., ‘kommentar als Gattung’, Bibel und Leben, 15 (1974), 116Google Scholar; et notre article, Was heisst das, einen Text zu kommentieren?’, Bibl. Zeitschr. N.F. 20 (1976), 212216.Google Scholar

15 Voir p.ex. Berger, K., Exegese… p. 975 s.Google Scholar

16 Gerhardsson, B., The Good Samaritan – the Good Shepherd?, Coniect. Neotest. 16 (Lund–Copen-hague, 1958)Google Scholar. Il s'agit du passage de (le berger, l'ami) à (l'ami, le prochain); voir p. 21.

17 Grundmann, W., Das Evangelium nach Lukas (Berlin, 7 1974), 220225.Google Scholar

18 Eulenstein, R., ‘“Und wer ist mein Nächster?” Lk. 10, 25–37 in der Sicht eines klassischen Philologen’, Theol. und Glaube, 67 (1977), 127145.Google Scholar

19 Voir à ce propos le fascinant catalogue de l'exposition organisée à Malmö par Altmann, R. sous le titre Lettres, Signes, Écritures (Malmö, 1978), catalogue no. 31.Google Scholar

20 Pour une étude philosophique des ‘similarités’ et des ‘dissimilarités’ entre le texte (consideéré comme une règie) et les commentaires qui l'appliquent, voir Hanson, B., Application of Rules in New Situations. A Hermeneutical Study (Lund, 1977), pp. 83126.Google Scholar

21 Hirsch, E. D., Validity in Interpretation (New Haven, Conn., 1967), 167Google Scholar; cf. Kieffer, R., Essais4650Google Scholar; Le primat de l'amour: Commentaire épistimologique de 1 Corinthiens 13 (Paris, 1975), p. 28, note 32.Google Scholar

22 Todorov, T., Poétique de la prose (Paris, 1971), chap. 16, ‘Comment lire?’, pp. 241253Google Scholar, nomme notre ‘commentaire à tendance interprétative particulière’ simplement ‘interprétation’, qu'il oppose au ‘commentaire’. Mais une telle nomenclature prête à confusion.

23 Kemp, P., Sprogets dimensioner (København, 1972)Google Scholar. A ce titre répond celui d'un savant linguiste marxiste récemment décédé,Aspelin, K., Textens dimensioner: Problem och perspektiv i litteraturstudiet (Stockholm, 1975).Google Scholar

24 Voir K. Berger, Exegese…, Kap. 9: ‘Wirkungsgeschichtliche Hermeneutik’, pp. 242–269.

25 Wittgenstein, Voir L., Philosophische Untersuchungen (Oxford, 1953), n. 7, 33, 197, 199Google Scholar; cf. Stegmüller, W., Hauptströmungen der Gegenwartsphilosophie (Stuttgart, 3 1965), pp. 576600Google Scholar; Haikola, L., Religion as Language-Game: A Critical Study with Special Regard to D. Z. Phillips (Lund, 1977).Google Scholar

26 Voir notre livre, Le primat de l'amour: Commentaire épistémologique de 1 Corinthiens 13 (Paris, 1975)Google Scholar