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La Cyrénaïque, des origines à 321 a.C., d'après les fouilles et les travaux récents

Published online by Cambridge University Press:  03 March 2015

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En 1953, j'avais exprimé le voeu que les antiquités de la Cyrénaïque, que les archéologues italiens avaient si remarquablement étudiées entre 1912 et 1942, fussent à nouveau l'objet de recherches régulières, dès que les épreuves dues à la guerre auraient été surmontées. Ce voeu a été pleinement exaucé. Dès la fin des hostilités, comme j'avais pu le constater sur place en janvier–février 1946, puis en mai–juin 1947, l'Administration militaire britannique avait pris en charge la sauvegarde des monuments et des sites. L'oeuvre réalisée par les responsables successifs de cette administration, à travers mille difficultés et avec des moyens modestes, fut fort efficace. A partir de 1953, elle fut poursuivie et développée par R. G. Goodchild, nommé Controller of Antiquities pour la Cyrénaïque dans le cadre du nouvel Etat libyen. Il suscita et contrôla la reprise des recherches sur le terrain, en même temps qu'il créait de toutes pièces un Service des antiquités dont les jeunes archéologues libyens, en grande partie formés par lui, fournirent les cadres. Avec leur concours, il exécuta lui-même des fouilles, des restaurations de monuments, des prospections à travers le pays, conduites avec une méthode exemplaire, en particulier à Cyrène et à Apollonia. Les missions étrangères, accueillies avec faveur, ouvrirent des chantiers: les Britanniques à Benghazi et à Tocra, les Américains à Ptolémaïs, les Français à Apollonia. Mais surtout la mission archéologique italienne, animée par S. Stucchi, revint travailler à Cyrène à partir de 1958 et, depuis trente ans, accomplit un admirable travail de publication dans tous les domaines, exploitant à Cyrène les fouilles antérieures, en les complétant par des sondages, et procédant parallèlement à la reconstruction des monuments quand l'état des ruines le permet.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Society for Libyan Studies 1989

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References

1 Battiades, p. 30. Une nouvelle édition de cet ouvrage est sous presse, avec addenda, corrigenda et compléments bibliographiques. Signalons aussi que l'ouvrage Pacho, de J. R., Relation d'un voyage dans la Marmarique, la Cyrénaïque etc., 2 vol., Paris (18271829)Google Scholar, a été réédité (avec reproduction des 100 planches), 2 vol., Marseille (éditions J. Laffitte, 1979).

2 L'oeuvre de R. G. Goodchild a été évoquée dans la notice biographique qui ouvre le volume Libyan Studies, Select Papers of the late R. G. Goodchild, ed. by Reynolds, J., Londres (1976), et dans QAL 6 (1971), p. 127 sq.Google Scholar Rappelons son important ouvrage de synthèse, Kyrene und Apollonia, Zurich (1971)Google Scholar.

3 Un excellent bilan pour les années 1962-1972 a été établi par Vickers, M. et Reynolds, J. dans JHS, 93 (1973), p. 2747CrossRefGoogle Scholar.

4 Bates, O., The Eastern Libyans, Londres (1914)Google Scholar. Réédité à Londres (F. Cass, 1970). Synthèse critique de Hölscher, W., Libyer und Aegypter, Aeg. Forsch. 4, Glückstadt (1937)Google Scholar.

5 Cf. Kitchen, K., The Third Intern. Period in Egypt,2 Warminster (1986)Google Scholar, sur la pénétration libyenne en Egypte; Perdu, O., Bull de la Soc. française d'Egyptologie, 105 (1986), p. 26 sq.Google Scholar (sur une stèle de Psammétique I mentionnant une invasion libyenne). Je dois ces références à J. Yoyotte. Une utile mise au point: Beltrami, V., ‘Population of Cyrenaica and Eastern Sahara before the Greek Period’, CinA, p 135 sq.Google Scholar

6 Desanges, J., Catalogue des tribus africaines à l'ouest du Nil, Dakar (1962)Google Scholar; Recherches sur l'activité des Méditerranéens aux confins de l'Afrique, Rome (1978), p. 87 sq.Google Scholar; 177 sq.

7 Cirene e i Libyi, QAL 12 (1987), pres. di S. Stucchi.

8 Burney, C. M. B., The Haua Fteah (Cirenaica) and the Stone Age of the South East Mediterranean, Cambridge (1967)Google Scholar. Cf. aussi du même, Libya in History, Benghazi-Beyrouth (1971), p. 129Google Scholar.

9 Baldassare, I., CeL, p. 17 sq.Google Scholar

10 Hérodote IV, 161. Cf. Battiades, p. 139 sq. et 221 sq. Contra: Pugliese-Carratelli, G., CeL, p. 28Google Scholar.

11 Diodore III, 49-51. Cf. Chamoux, F., CeL, p. 57 sq.Google Scholar

12 Le terme figure dans l'épigramme d'Eupolémos en l'honneur du roi Magas (BCH, 82, 1958, p. 571 sq.CrossRefGoogle Scholar; SEG XVII, 817). Sur la différence entre les laoi et les citoyens grecs, cf. Polybe, IV, 52, 7-9, et Walbank, F. W., Comm. on Pol., I (1957), p. 507Google Scholar.

13 Battiades, p. 228, 236 sq.; Recueil Plassart, Paris (1976), p. 50Google Scholar. J'ai traité de ces chars cyrénéens dans une communication à l'Accademia Nazionale dei Lincei, le 3 novembre 1987.

14 Diodore III, 49, 2. Les rapports entre Libyens et Grecs dans la Cyrénaïque rurale à l'époque romaine ontété étudiés par Reynolds, J., Cet, p. 379 sq.Google Scholar

15 BCH 82(1958), p. 573Google Scholar.

16 Pensabene, P., CeL, p. 93 sq.Google Scholar (cf. surtout p. 125-133).

17 Davesne, A., BCH Suppl. XIV (1986), p. 195 sq.Google Scholar Une publication détaillée est sous presse dans LA.

18 Battiades, p. 311, sq. Le dépôt d'Apollonia est voisin du rocher de l'Acropole où on voit encore un autel taillé dans le roc avec l'inscription Kallikrateias (SEG IX, 350), épiclèse qui convient parfaitement à Artémis.

19 Callimaque, Fr.602 Pf.; Théaitétos, , AP VI, 225Google Scholar; de Rhodes, Apollonios, Argon., IV, 1309, 1323, 1358Google Scholar.

20 Mus. de Benghazi, inv. 267. Cf. E. Paribeni, Cat. Scult. Cirene, n° 50; Stucchi, S., CeL, p. 191 sq.Google Scholar

21 d'Ilion, Polémon, FHG III, 119, 12.Google Scholar Sur les fouilles américaines de ce sanctuaire, cf. infra, n. 32.

22 Battiades, p. 129, 265 sq. (on corrigera dans ce passage ce qui est dit du sanctuaire de Déméter intramuros: ce temple est aujourd'hui considéré comme un temple d'Apollon). Cf. Van Compernolle, R., ‘Femmes indigènes et colonisateurs’, Modes de contacts et processus de transformation dans les sociétés anciennes, Coll. Ecole fr. de Rome 67 (1983), p. 1044Google Scholar.

23 White, D., ‘Demeter Libyssa’, CeL, p. 67 sq.Google Scholar

24 L. Beschi, dans son ouvrage cité infra, n 51, p. 328, se montre très sceptique à ce sujet.

25 Bisi, A. M., CinA, p. 307 sq.Google Scholar

26 Masson, O., ‘Grecs et Libyens en Cyrénaïque’, Antiquités Africaines, 10 (1976), p. 4969CrossRefGoogle Scholar; CeL, p. 245 sq. Voir aussi Dobias-Lalou, C., CeL, p. 85 sq.Google Scholar Dans sa thèse, Recherches sur le dialecte des inscriptions grecques de Cyrène (sous presse), C. Dobias-Lalou conclut à l'absence presque totale (onomastique mise à part) d'une influence indigène sur ce dialecte.

27 Ingrassia, A. M. Bisi, QAL 9 (1977), p. 125Google Scholar.

28 Stucchi, S., QAL 5 (1967), p. 19 sq.Google Scholar; Rend. Lincei 1984 (cf. infra n. 37), p. 161-163; Fabricotti, E., QAL 11(1980), p. 5 sq.Google Scholar

29 Carter, Th. Howard, Expedition, 3 (1963), p. 2326Google Scholar.

30 G. Schaus (cf. infra n. 33), p. 101, n. 78.

31 Boardman, J., Hayes, J., Excavations at Tocra, 1963-1965, 1 (1966), II (1973), OxfordGoogle Scholar.

32 L'exploration a commencé en 1969 et a duré dix ans. Bilan provisoire: White, D., AJA, 85 (1981), p. 13 sq.CrossRefGoogle Scholar Cinq rapports préliminaires ont paru dans LA, 8 (1971), 910 (1972-1973), 13-14 (1976-1977)Google Scholar; AJA, 79 (1975) et 80 (1976)Google Scholar. La publication définitive a commencé: White, D., The Extramural Sanctuary of Demeter and Persephone at Cyrene, Libya, I, Background and Introduction to Excavations, Philadelphie (1984)Google Scholar.

33 The extramural Sanctuary of D. and P., II, Schaus, G. P., The East Greek, Island and Laconian Pottery, Philadelphie (1985)Google Scholar. Les conclusions figurent aux p. 96 sq.

34 Ibid., p. 106-107. Cf. aussi, pour les rapports avec la Laconie, Schaus, G. P., CinA, p. 395 sq.Google Scholar

35 Cf. en dernier lieu CinA, p. 27 sq. (B. Jones) et 49 sq. (J. Lloyd). Plan établi par Jones, G. D. B., Libyan Studies, 17 (1983), p. 109 sq.CrossRefGoogle Scholar, fig. 1. Trouvailles de céramique en surface: LA, 2 (1965), p. 91 sq.Google Scholar

36 Vickers, M. et Gill, D. W. J., Libyan Studies, 17 (1986), p. 97 sq.CrossRefGoogle Scholar On n'oubliera pas que M. Vickers a récemment contesté les dates traditionnelles de la céramique attique en les abaissant sensiblement.

37 Boardman, J., ABSA, 61 (1967), p. 149156Google Scholar. Conclusions reprises dans The Greek Overseas3, Londres (1980)Google Scholar. Cf. Stucchi, S., Rend. Accad. Lincei, Cl. di Sc. mor., stor. e filol., VIII, 39 (1984), p. 121 sq.Google Scholar

38 Carter, Th. Howard, Expedition 5 (1963), p. 2425Google Scholar; S. Stucchi, Arch. Cir. (cf. infra, n. 39), p. 4. Le site a été étudié en dernier lieu par Salah Ed Din Zarem, Bull, de la Faculté de Pédagogie de l'Université El-Fatah, Tripoli, 1982Google Scholar.

39 Outre les articles parus dans QAL, on dispose du bilan dressé par Stucchi, S., Cirene 1957-1966, Un decennio di attività délia Missione arch, italiana a Cirene, Tripoli (1967)Google Scholar, et surtout de son gros ouvrage de synthèse, Architettura cirenaica, MAL 9, Rome (1975)Google Scholar, qui présente dans le cadre chronologique l'ensemble des monuments civils et religieux de la Cyrénaïque grecque. C'est une véritable bible de l'archéologie antique dans cette région. Le dernier état des recherches italiennes à Cyrène a été évoqué dans une exposition à Rome en 1987 et à Urbino en 1988: cf. le catalogue richement illustré Da Batto Aristotele a Ibn El-'As, Rome (1987), p. 9-28 et 3540Google Scholar.

40 Arch. Cir, p. 20 et 23-29 (temple de Zeus). Sur l'Apollonion, cf. p. 17-19.

41 Stucchi, S., L'Agora di Cirene I, I Lad Nord e Est délia Platea inferiore, MAL 1, Rome (1965)Google Scholar; Bacchielli, L., L'Agora di C. II, I, L'Area settentrionale del Lato Ovest délia Platea inferiore, MAL 15, Rome (1981)Google Scholar. Deux autres fascicules (II, 4 et III, I) concernent des monuments postérieurs à l'époque classique.

42 Agora I, p. 58 sq., 79. Cf. p. 111 sq. pour la transformation de ce tumulus en hérôon.

43 Ibid., p. 33 sq. Sur le nom, Dobias-Lalou, C., Rev. Phil., 43 (1970), p. 239 sq.Google Scholar

44 Bacchielli, L., CinA, p. 114Google Scholar.

45 Un Decennio…, p. 74-75; Arch. Cir., p. 50 sq.

46 Papers of the Br. Sch. at Rome, 23, N.S. 10 (1955), p. 143Google Scholar.

47 Rowe, A., Buttle, D. et Gray, J., Cyren. Exp. of the University of Manchester 1952, Manchester (1956)Google Scholar; Rowe, A., Cyren. Exp. of the Univ. of Manch. 1955, 1956, 1957, Manchester (1959)Google Scholar. Synthèse sur les monuments funéraires de Cyrénaïque: Dent, J., CinA, p. 327 sq.Google Scholar

48 Pierini, M. G., QAL 6 (1971), p. 23 sq.Google Scholar Cf. aussi la tombe d'Aslaia, qui a fourni un remarquable matériel: Vickers, M. et Bazama, A., LA, 8 (1971), p. 69 sq.Google Scholar En général, cf. Stucchi, S., Arch. Cir, p. 38 sq., 71 sq.Google Scholar

49 S. Stucchi, ibid., p. 12; LA, 1 (1964), p. 127 sq.Google Scholar; CeL, p. 347 sq.

50 Battiades, p. 293 sq.

51 Beschi, L., Divinità Funerarie Cirenaiche, Ann. Sc. Atene, 47–48 (19691970). p. 133341Google Scholar.

52 P. ex. les deux remarquables statues funéraires publiées par Saleh Wanis, Soc. for Lib. Stud., IX. Annual Report 1977-1978, p. 47-49.

53 Faustoferri, A., CinA, p. 337 sq.Google Scholar; G. P. Schaus, ib., p. 395 sq.

54 Schaus, ib., p. 398; Chamoux, ib., p. 168 (avec bibl.); S. Stucchi, Rend. Lincei 1984 (cf. supra, n. 37), p. 169 sq.; Da Batto Aristotele a Ibn El-'As, p. 29 sq. (il s'agirait non de silphion, mais de sel gemme).

55 Chamoux, , CinA, p. 165 sq.Google Scholar; Roques, D., REG 97 (1984), p. 218 sq.CrossRefGoogle Scholar; Gemmill, Ch. L., Silphium, Bull, of the Hist, of Medicine, 40 (1966), p. 295 sq.Google Scholar

56 A. Davesne, art. cit. supra n. 17 (à propos du dépôt de t.c. découvert à Apollonia).

57 Uhlenbrock, J. Pugliese, CinA, p. 297 sq.Google Scholar; Pensabene, P., CeL, p. 93 sq.Google Scholar Je signale à cette occasion que le catalogue des figurines de t.c. du Louvre en provenance de Cyrénaïque (rapportées autrefois par Vattier de Bourville) a été établi par S. Besques et sera publié prochainement. Cf. aussi El-Harami, J. H., Greek T.c. Figurines from the Demeter Sanctuary, Cyrene 1969–1977, Philadelphia (1980)Google Scholar.

58 Elrashedy, F., CinA, p. 205 sq.Google Scholar

59 Etude sur la provenance des marbres à propos des scultures découvertes dans le sanctuaire de Déméter à Cyrène: Kane, S., CinA, p. 237 sq.Google Scholar Les blocs importés arrivaient à Apollonia par mer et étaient ensuite transportés à Cyrène par la route dont A. Laronde a reconnu le tracé entre Apollonia et le premier gradin du plateau (LA, sous presse).

60 Paribeni, E., Catalogo délie Sculture di Cirene, MAL 5, Rome (1959)Google Scholar.

61 Références dans Vickers, M., JHS, 92 (1972), p. 30CrossRefGoogle Scholar.

62 Kane, S., AJA, 84 (1980), p. 182183CrossRefGoogle Scholar.

63 Bacchielli, L., QAL 10 (1979), p. 7 sq.Google Scholar

64 M Jusqu'en 1984, ce Bulletin annuel a été rédigé par J. et L. Robert. Le classement étant géographique, il suffit de se reporter à la rubrique Cyrénaïque. Après une interruption due à la disparition de L. Robert, le Bull, ép. a repris en 1987. Dans, REG, 101 (1988)Google Scholar, la rubrique Cyrénaïque a reparu, rédigée par C. Dobias-Lalou, p. 480 sq., n° 1007-1028.

65 En dernier lieu Nafissi, M., CinA, p. 375 sq. (avec bibl.)Google Scholar.

66 Cf. Jeffery, L. H., Historia, 10 (1961), p. 139 sq.Google Scholar; Graham, A. J., JHS, 80 (1960), p. 94 sq.CrossRefGoogle Scholar; Colony and Mother-City in Ancient Greece, Manchester (1964), p. 224 sq.Google Scholar; Seibert, J., Metropolis und Apoikie, Würzburg (1963), p. 9 sq., 57 sq.Google Scholar; Oliver, J. H., GRBS, 7 (1966), p. 25 sq.Google Scholar; Dusanic, S., Chiron, 9 (1978), p. 55 sq.Google Scholar

67 Mitchell, B. M., JHS, 86 (1966), p. 99 sq.CrossRefGoogle Scholar

68 Chamoux, F., dans Comptes et inventaires dans la cité grecque, éd. par Knoepfler, D., Neuchâtel (1988), p. 143 sq.Google Scholar

69 Dobias-Lalou, C., CinA, p. 173 sq.Google Scholar

70 Gasperini, L., Actes du VIII. Congrès épigr, Athènes 1982, II, Athènes (1987), p. 213 sq.Google Scholar; Annali Univ. Macerata, 19 (1986), p. 359 sq.Google Scholar (à partir d'une lamelle de plomb inscrite du IVèmes. trouvée sur l'agora de Cyrène). Cf. aussi A. Laronde, Cyrène… (infra, n. 71 ), p. 241 sq.

71 Laronde, A., Cyrène et la Libye hellénistique. Libykai Historiai, Paris (1987)Google Scholar. Une grande partie de l'ouvrage porte sur le IVème siècle, avant l'établissement de la domination lagide. Cf. REG, 101 (1988), p. 481 sq.Google Scholar (Bull, ép., n° 1012). A. Laronde a établi une prosopographie complète de la Cyrénaïque, qui sera publiée à part. Elle lui a permis de fixer en 321 la date du diagramma de Ptolémée Lagou (SEG IX, 1).