On sait que la question des trains sanitaires a toujours préoccupé le service de Santé militaire français.

La construction, dès le temps de paix, de trains sanitaires permanents engage un capital considérable, nécessairement improductif, ce qui en restreint le nombre.

D'autre part, le matériel construit exige des dépenses de garage et d'entretien qui en augmentent rapidement le prix tandis que la valeur de ce matériel diminue dans la mesure où il vieillit et se démode. Il a donc semblé intéressant et économique de se servir du système dit des trains «semi-permanents». Ge système a l'avantage d'utiliser en temps de paix au service du transport des voyageurs des voitures disposées de façon telle qu'au moment de la mobilisation elles puissent être rapidement transformées en voitures sanitaires.

A la séance du 10 décembre de sa 43me session, le Conseil de la Société destinations a entendu le rapport suivant de M. Scialoja (Italie):

Vous vous rappellerez que durant notre dernière session, après avoir pris connaissance des réponses reçues de trente-et-un gouvernements — trois réponses supplémentaires dont deux favorables sont parvenues depuis lors au secrétariat — au sujet de la communication du projet de statuts de l'Union internationale de secours, le Conseil a, sur la proposition que j'avais eu l'honneur de lui faire, déclaré qu'il était en principe désirable de convoquer, au cours de l'année prochaine, la Conférence nécessaire à la création de l'Union.