L'étude des divers moyens de transport des blessés et malades en montagne est ouverte depuis plusieurs années devant notre Commission. Qu'il s'agisse d'effeetuer ces transports en terrain enneigé ou non, tous les pays sont peu ou prou intéressés à la question, les uns parce que leur territoire comprend des régions montagneuses ; les autres, parce que le jeu des alliances peut amener leurs armées à combattre aux côtés de celles des premiers.

Les Blätter des Deutschen Eoten Kreuzes ont publié dans leur numéro de janvier, sous les initiales G.C., un article intitulé: Der nationale Internationalismus des Roten Kreuzes.

Grâce à l'aimable autorisation de la Rédaction des Blätter et à celle de l'auteur lui-même, la Revue international peut faire paraître ici la traduction de cet article.

L'évacuation des blessés, partiqulièrement dans la zone comprise entre la ligne de combat et les hôpitaux de camp de corps d'armée (zone de première évacuation), atteignit, dans le premier conflit, une importance et une gravité nouvelles et imprévues, de sorte que, les premiers temps, les services sanitaires des diverses armées belligérantes se trouvèrent plus ou moins bien préparés.

Une Société nationale de la Croix-Rouge ayant demandé au Comié international de la Croix-Rouge une consultation sur l'emploi du signe et du nom de la Croix-Rouge, à propos d'un cas déterminé, M. Paul Des Gouttes a, le 25 janvier 1933, formulé en ces termes l'opinion du Comité international.

Le chômage, qui est à cette heure une plaie universelle, tourmente les cœurs charitables et préoccupe, en dehors même des grandes organisations sociales, beaucoup d'esprits. Notre Revue a déjà publié sur « L'aide aux chômeurs » l'article d'un spécialiste particulièrement autorisé. Nous revenons à ce grave problème, dont bien des Sociétés nationals de Croix-Rouge se demandent sans doute comment elles pourraient contribuer à sa solution, en accueillant l'émouvante et ingénieuse méditation de M. l'abbé Zundel; émouvante, parce que son auteur, qui voit dans la crise actuelle d'abord un événement spirituel, fait éloquemment appel, pour la surmonter, à toutes les forces de l'Esprit. Mais ingénieuse aussi, parce que cette haute pensée le conduit à un projet, international par son caractère et sa portée, où les économistes et les hommes politiques de tous pays pourraient trouver des suggestions fécondes.

La S.S.B.M., ainsi qu'on l'appelait Men avant que ce genre d'abréviation entre en usage, est la Société de secours aux blessés militaires, fondatrice en 1864 de la Croix-Rouge en France.

Son rôle actif commence dès la guerre de 1870, quand les femmes — pas encore brevetées infirmières — se dévouent aux blessés et organisent des envois de toutes sortes sous la présidence du comte et de la comtesse de Flavigny.

Douze ans se sont écoulés depuis la Xme Conférence internationale de la Croix-Rouge, réunie à Genève en 1921, où pour la première fois M. le sénateur Giovanni Ciraolo a lancé l'idée d'une organisation internationale destinée à venir en aide aux peuples frappés par les calamités. Les représentants des Croix-Rouges du monde entier, profondément émus par l'appel que leur adressa le président de la Croix-Rouge italienne, accueillirent sa proposition avec une vive sympathie.

Les rapports que le Conseil d'administration de l'Office international Nansen pour les réfugiés adresse année après année au Secrétaire général de la Société des nations, pour être communiqués à l'assemblée, fournissent les renseignements les plus complets sur les diverses activiéy de l'Office, et notamment sur celle de sa délégation en Syrie et au Liban. Il ne saurait done être question de reproduire ici toutes les indications qui y sont contenues. Dans les quelques pages qui suivent, le lecteur voudra bien ne pas chercher un rapport administratif qui n'y serait point à sa place, mais seulement des impressions recueillies au cours d'un rapide voyage d'inspection.

Le 1er juin 1933, le Comité international de la Croix-Rouge a installé ses bureaux, rue de Lausanne, à Sécheron, dans la villa de Gustave Moynier, son premier président.

Cette maison, dans laquelle est mort Gustave Moynier en 1910, appartenait à son beau-père M. Paccard. Une lithographie de Fontanesi, du milieu du XIXe siècle, reproduite ci-contre, représente la villa Paccard vue du côté du lac.

Le 27 décembre 1932 est entrée en vigueur la Convention du 12 juillet 1927 créant l'Union internationale de secours. L'année 1933 verra se constituer les organes directeurs de l'Union. La Revue internationale de la Croix-Rouge, qui a toujours tenu ses lecteurs au courant de la genèse et de l'évolution des idées si fécondes du sénateur Ciraolo, consacrera une place de plus en plus grande à leur application et à leur développement. En attendant, on lira avec fruit les pages suivantes, traduction du chapitre I du beau volume consacré par M. Ciraolo à L'Unione internazionale di soccorso pour inaugurer la collection des publications de la Commission italienne pour l'étude des calamités.

L'assuranee des batiments et du mobilier contre les tremblements de terre n'a, jusqu'à présent, pas connu le développement auquel on pouvait s'attendre en considérant les dégâts souvent énormes causés par ces phénomènes. Elle est pratiquée presque exclusivement dans les régions particulièrement dangereuses comme la Californie, le Japon et quelques autres pays, et même dans ces territoires les valeurs assurées sont peu importantes comparées a celles de l'assurance contre l'incendie par exemple.

Le 20 janvier, le Comité de rédaction des Matériaux pour l'étude des calamités s'est réuni sous la présidence de M. Eugène Pittard, professeur à l'Université de Genève. Etaient présents M M. les professeurs Charles Burky, André Chaix et Paul Dubois, M. Clouzot, représentant du Comité international de la Croix-Rouge, M. de Rougé, représentant de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, ainsi que M. Raoul Montandon, rédacteur en chef et M. J.-Ch. de Watteville, rédacteur adjoint.

Dans un récent article, Mlle J. M. de Morsier a brossé un tableau des principaux effets du chômage sur les enfants en se basant sur l'intéressante documentation que l'Union internationale de secours aux enfants recueille en ce moment sur ce sujet. Les réflexions qui suivent ont pour but d'analyser ce tableau et d'en tirer certaines conclusions bien que l'enquête soit loin d'être terminée.

Les archéologues ont étudié en de nombreux travaux le «kerykeion» de l'Hermès grec, devenu le «caduceus» du Mercure romain; ils ont scruté son origine, qu'ils ont cherchée jusque dans l'iconographie chaldéenne, ses transformations typologiques en Grèce, puis à Rome, jusqu'à sa forme définitive sous laquelle il est encore connu: le bâton ailé autour duquel deux serpents aux têtes opposées s'enroulent en 8.

Pour faire suite aux deux rapports sur «les moyens de transport des blessés en montagne » que nous avons eu l'honneur de soumettre à la Commission en 1931 et 1932, nous tenons à présenter cette année une troisième communication, consacrée spécialement aux téléphériques. Il n'est pas parvenu entre temps à notre connaissance d'indications sur d'autres moyens de transport que ceux mentionnés dans les précédents rapports.