^{Page 806 note 1} A ce moment, on commençait à être frappé du nombre de soldats qui, n'ayant pas été portes parmi les morts, ne donnaient pas de nouvelles à leurs families. On devait bientôt se rendre compte d'un des phénomènes les plus poignants de cette guerre : la proportion formidable des disparus.

^{Page 807 note 1} Une étude très complète, corroborée par le texte même des documents officiels, en sera éditée incessamment, sous le titre : Il Vaticano e la guerra, chez Alfieri et Lacroix (Rome, via Zanardelli, 7; Milan, Via Mantogna 6) par le R. P. Quirice, S. J. Le premier volume consacré aux initiatives diplomatiques du Saint-Siège, est sous presse. La publication en sera précédée par celle d'un album pontifical contenant des illustrations documentaires. Nous avons utilisé cet important travail dont la Civilta cattolica a publié déjè les chapitres qui concernent les prisonniers de guerre et les détenus civils, et dont l'auteur a bien voulu nous communiquer des parties encore inédites.

^{Page 809 note 1} Voy. Revue, t. I, n° 5, p. 516.

^{Page 809 note 2} Voy. Revue, t. I, n° 5, p. 525.

^{Page 810 note 1} Cf. le précis publié par la Civilla cattolica (Rome via Kipetta 246) sous le titre Fatti e non parole. L'opera del Santo Padre Benedetto XV durante la guerra.

^{Page 811 note 1} Voy. l.e Rôle et l'action du Comité International pendant la guerre de 1914 à 1916, Genève, 1917, p. 25, et l'article de M. H. P. Hoffer, Revue n° 2, p. 159.

^{Page 812 note 1} Voy, . Bulletin international, t. XLVIII, 1917, p. 120.Google Scholar

^{Page 812 note 2} Voy. Role et action op. cit. p. 27.1 Voy. les deux rapports du Major Ed. Favre (1916–1917) : L'Internement en Suisse des prisonniers de guerre malades on blessés. Berne. Bureau du service de l'internement. (Revue, t. I, n° 4, p. 451). Les chiffres que nous avons cités pour 1918 sont extraits derenseignements dus à l'obligeance de M. le major Favre, et transmis à Rome par M. l'abbé Savoy, préposé comme aumônier en cbef au service religieux des internés catholiques.

^{Page 815 note 1} Voy. Rôle et action, op. cit. p. 28.

^{Page 815 note 2} La «Fraternelle des prisonniers de guerre Roubaix-Tourcoing » devait élargir ensuite son champ d'action et devenir « La Fraternelle des régions occupées », puis depuis l'armistice, « La Fraternelle des régions libérées ». Elle se rattache à la Fédération des sociétés françaises de la Croix-Rouge.

^{Page 817 note 1} Voy, . Bulletin international, t. XLVI, 1915, p. 496.Google Scholar

^{Page 819 note 1} Voy, . Bulletin international, t. XLVI, 1915, p. 64Google Scholar, et Revue, n° 5, p. 526.

^{Page 819 note 2} On sait que, durant la dernière année de la guerre, M. l'abbé Dévaud, très fatigué, fut remplacé par M. le chanoine Weber.

^{Page 821 note 1} Le Gouvernement belge avait réclamé dès le début qu'il fût fait une distinction très nette entre les civils beiges retenus en Allemagne en août 1915, et les civils déportés plus tard des provinces beiges envahies. ll n'entre pas dans l'objet de cette étude d'exposer le détail de la controverse, fort grave, que souleva le Gouvernement belge touchant l'insuffisance du nombre des civils belges effectivement rapatriés.

^{Page 821 note 1} Voy. entre autres Bulletin international, t. XLVIII, p. 179, t. XLIX, p. 76.

^{Page 824 note 1} L'allocution consistoriale du 4 décembre 1916 avait eu des expressions très fortes pour réprouver ces démembrements des familles.

^{Page 826 note 1} M. Joseph Willot vient de succomber aux suites des souffrances qu'il a endurées. Professeur à la faculté catholique de médecine à Lille, jeune encore (il n'avait que 42 ans), M. Willot avait forcé l'admiration de ses juges par la noblesse de son attitude et la beauté morale de sa défense qu'il présenta lui-même.

^{Page 831 note 1} On vise ici la première lettre que Benoît XV écrivit au Sultan le 10 septembre 1915, à la suite des informations concernant les premières déportations et les premiers massacres. Une seconde lettre autographe du Saint Père, datée du 12 mars 1918, eut pour but de prévenir ou d'enrayer les massacres, au moment ou les armées turques réoccupèrent les provinces arméniennes : elle fut occasionnée par un télégramme de la délégation nationale arménienne. « Encouragée par les sentiments de compassion — télégraphiait au cardinal secrétaire d'Etat, M. Bughos Nubar, — que le Très Saint Père témoigne aux Arméniens, la délégation nationale arménienne fait encore une fois très respectueusement appel à sa protection et à son auguste intervention afin que la réoccupation des provinces abandonnées par Russie ne renouvelle crimes et atrocités qui ont ensanglanté Arménie et ne lui porte le coup fatal. »

^{Page 833 note 1} Sans parler de celles qui offrent un caractère plus spécialement religieux, comme le concours du pape à l'œuvre des autels portatifs, pour les aumôniers militaires italiens, on n'a rien dit ni des milliers de lits mis à la disposition des soldats blessés et malades par le St-Siège et par l'épiscopat italien, ni des dons faits par le pape au cardinal Mercier, évêque de Namur, au cardinal Amette (par exemp. pour le « Secours national » et pour la « Fraternelle des régions occupées »), au cardinal Luçon et aux autres évêques des diocèses français dévastés, aux évêques de Pologne, de Lithuanie, etc.

^{Page 833 note 2} Voy. ce qui a été dit plus haut touchant les quêtes universelles en faveur de la Pologne et de la Lithuanie, et la souscription, aux Etats-Unis, en faveur des petits enfants beiges.