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Effet antipsychotique supplémentaire et soutenu de l’entraînement métacognitif : une étude randomisée contrôlée

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

J. Favrod*
Affiliation:
Institut et haute école de la santé La Source, 1004Lausanne, France

Abstract

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Introduction

les symptômes psychotiques persistants représentent un défi majeur pour les soins psychiatriques. La recherche fondamentale a montré que les symptômes psychotiques sont associés à des biais cognitifs. L’entraînement métacognitif (EMC) a pour but de rendre les patients conscients de ces biais et de les prendre en compte dans leurs relations interpersonnelles[1].

Méthode

Cinquante-deux participants remplissant les critères diagnostics pour une schizophrénie ou un trouble schizo-affectif et des idées délirantes ne répondant que partiellement au traitement neuroleptique ont été recrutés pour l’étude. La réponse partielle était opérationnalisée comme la présence d’une idée délirante  >  2 sur l’item P1 de la PANSS durant les trois derniers mois sans augmentation du traitement neuroleptique. Après l’évaluation initiale, les participants ont été répartis aléatoirement soit dans la condition traitement habituel (TH) ou la condition TH + EMC. L’intervention a consisté en huit séances d’EMC d’une heure par semaine. les participants ont ensuite été évalués huit semaines plus tard et six mois après l’intervention par des juges indépendants. les participants ont été évalués avec la Psychotic Symptoms Rating Scales (PSYRATS) [2], l’échelle positive de la PANSS et les items de la conscience du trouble de la SUMD [3].

Résultats

les différences de scores intergroupes entre le pré-test et le post-test ainsi qu’entre le pré-test et l’évaluation à six mois de catamnèse étaient significatives avec des tailles d’effet modérées pour l’échelle d’idées délirante de la PSYRATS et l’échelle positive de la PANSS.

Discussion

les résultats de cette étude indiquent que l’EMC présente un effet antipsychotique supplémentaire pour les patients avec un trouble du spectre de la schizophrénie qui démontrent une réponse partielle au traitement neuroleptique. Cet effet persiste six mois après l’intervention.

Type
Session thématique: Le DSM-5 – les principales nouveautés
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Références

Favrod, J.Maire, A.Bardy, S.Pernier, S.Bonsack, C.Improving insight into delusions: a pilot study of metacognitive training for patients with schizophrenia. J Adv Nurs 2011; 67: 40140710.1111/j.1365-2648.2010.05470.xCrossRefGoogle ScholarPubMed
Favrod, J.Rexhaj, S.Ferrari, P.Bardy, S.Hayoz, C.Morandi, S., et al.French version validation of the psychotic symptom rating scales (PSYRATS) for outpatients with persistent psychotic symptoms. BMC Psychiatry 12 2012 16110.1186/1471-244X-12-161CrossRefGoogle ScholarPubMed
Raffard, S.Trouillet, R.Capdevielle, D.Gely-Nargeot, M.C.Bayard, S.Laroi, F., et al.La SUMD (Scale to Assess Unawareness of Mental Disorder): validation et adaptation française dans une population de patients souffrant de schizophrénie. Can J Psychiatry 2010; 55: 52353110.1177/070674371005500807CrossRefGoogle Scholar
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