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Dispensation nominative automatisée des médicaments en EPSM : évaluation du motif de non administration de son impact coût

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

A. Renaud*
Affiliation:
EPSM agglomération lilloise, Saint André Lez Lille, France
C. Wattecamps
Affiliation:
EPSM agglomération lilloise, Saint André Lez Lille, France
S. Blondiaux
Affiliation:
EPSM agglomération lilloise, Saint André Lez Lille, France
C. Moens
Affiliation:
EPSM agglomération lilloise, Saint André Lez Lille, France
E. Zawadzki
Affiliation:
EPSM agglomération lilloise, Saint André Lez Lille, France
*
Auteur correspondant. Adresse e-mail : adaja83@gmail.com(A. Renaud)

Abstract

Dans le cadre de la sécurisation du circuit du médicament, l’établissement s’est doté d’un automate de dispensation. Il permet de faire une dispensation journalière individuelle des formes sèches prescrites en systématique. Chaque jour, une bande de sachet par patient est produite (1 sachet = 1 spécialité et 1 horaire). Nous avons évalué la part des traitements non administrés et leur impact économique. Les 16 unités de soins conservent les sachets non administrés. La pharmacie les collecte. Une base de données Excel est incrémentée pendant un mois : nombre de sachets et contenus. Une cause probable de non administration est recherchée via le Pharma. L’outil statistique de l’automate indique le nombre de sachets fabriqués sur la période. Le coût unitaire des médicaments est extrait du logiciel Pharma. Les coûts humain et en consommables ne sont pas traités.

4,12 % des sachets sont rendus, ce qui représente 3,94 % du coût global journalier (16,03 €/j). Les principaux motifs sont les sorties/permissions (47 %), une utilisation de la dotation (19 %), une modification de prescription (15 %) ou la prescription non conditionnelle des hypnotiques et anxiolytique au coucher (14 %). Les classes médicamenteuses retrouvées sont les antipsychotiques (21 %), les anxiolytiques (21 %), les hypnotiques (11 %), les normothymiques (7 %) et les antidépresseurs (5 %). Parmi les autres, on retrouve majoritairement des correcteurs, des médicaments à visée cardiovasculaires et des vitamines. Extrapolés sur un an, le coût des retours représente 0,79 % du budget annuel de la pharmacie. Cette part a pu être partiellement diminuée par :

– une communication efficace et constante avec les services afin d’anticiper les sorties et permissions des patients ;

– la sensibilisation des médecins à prescrire en si besoin les prises du soir ;

– un rappel des horaires de production Bien que l’impact économique soit faible, la sensibilisation de l’ensemble des acteurs doit donc être poursuivie.

Type
P102
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

References

Pour en savoir plus

ANAP. Sécuriser la prise en charge médicamenteuse du patient : la délivrance nominative des médicaments dans les établissements de santé. 2012. Disponible sur : http://www.anap.fr/uploads/tx_sabasedocu/ANAP_La_delivrance_nominative_des_medicaments.pdf.Google Scholar
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