Puisqu'il faut nous limiter à un trés court espace, nous n'hésiterons pas à être synthétique et elliptique au point d'en être obscur, espérant que le lecteur rétablira quand il le faut la clarté analytique. Nous ne chercherons pas à élucider un point d'histoire, à savoir la part qu'il conviendrait d'accorder à l'influence de Malebranche dans les idées de Hume en matière de causalité, même s'il est vrai que toute la clarté désirable ou possible n'a pas été faite sur ce point. Hume a d'ailleurs expressément indiqué dans l'Inquiry (comme il l'avait laissé entendre dans le Treatise) qu'il tenait la critique malebranchiste de la causalité pour un acheminement vers la sienne, et il n'a pas hésité à lui emprunter un renfort d'arguments: ainsi en insistant sur l'impossibilité d'apercevoir un quelconque pouvoir causal soit dans les corps — pour expliquer les effets du choc par exemple, — soit dans l'âme — où notre volonté, malgré les illusions du contraire, ne se verrait mouvoir ni nos membres ni nos idées. Le seul tort de Malebranche aux yeux de Hume serait donc de ne pas être allé assez loin, puis d'être tombe dans l'inconsistance pour avoir conservé une attitude générale et un système incompatibles avec sa critique: car l'auteur de La Recherche de la Vérité, après avoir expulsé tout pouvoir causal du monde et de l'esprit, en rétablit en Dieu une infinité, et même s'appuie sur la causalité pour prouver l'existence du Tout-Puissant. Mais c'est ici que commence le probléme dont nous voulons traiter.

At the beginning of the third Section of the Groundwork, Kant appears to state the synthetic a priori proposition which it is the business of that Section to justify. It is: “An absolutely good will is one whose maxim can always have as its content itself considered as a universal law.” I shall contend that a consideration of Kant's use of analytic method shows that he is committed to regard this proposition not as synthetic, but rather as analytic. Hence, I shall contend that his statement of the proposition to be justified in the third Section is a slip, which hinders the study of the third Section and which, therefore, requires a textual emendation. Kant, I claim, does not attempt to justify this proposition but another.

Bien Que Heidegger semble accorder une grande importance aux recherches de W. Dilthey en philosophie de l'histoire, il ne nous fournit que très peu de renseignements sur le rapport exact entre sa propre notion d'historialité et la philosophie de la vie de Dilthey, si bien que la transition de la seconde à la première doit, dans une certaine mesure, être reconstituée. La tâche en vaut la peine puisqu'elle nous permettrait d'apercevoir sous un éclairage différent /es racines de la philosophie existentielle, de même que l'intention première de Heidegger en tant qu'opposée à celle de Dilthey.

L'effort principal de Merleau-Ponty, au début de son cheminement philosophique, consiste à amener l'expérience perceptive à l'expression de son propre sens.

Pourquoi fallait-il commencer par le retour à l'expérience perceptive? Pour deux raisons qui finalement n'en font qu'une, mais dont la première fut plus explicitement reconnue par Merleau-Ponty au moment où il décida de consacrer ses thèses au problème de la perception. Il lui était évident, dès les années 1933–1934, que la perception est une forme d'expérience particulièrement mutilée et faussée par les philosophies d'inspiration criticiste qui l'interprétaient «comme une opération intellectuelle par laquelle des données inextensives (les «sensations») sont mises en relation et expliquées de telle sorte qu'elles finissent par constituer un univers objectif». Il est clair déjà que cette interprétation intellectualiste se base, par un côté, sur la conception empiriste des «sensations», et que la critique de l'intellectualisme devra être tout à la fois une critique de l'empirisme.

À Quelles conditions générales doit s'astreindre une épistémologie de l'histoire si elle veut réellement construire une théorie adéquate à la complexité de son objet? Dans l'énoncé même de cette question s'exprime, bien entendu, un jugement sur ce que les analyses épistémologiques de l'histoire ont, jusqu'à présent, généralement fourni. Ces analyses renvoient à des conceptions différentes des conditions générales d'une épistémologie de l'histoire. Nous nous proposons:

(1) d'examiner ces conceptions;

(2) d'avancer quelques propositions concernant les conditions générales d'une épistémologie de l'histoire plus féconde et plus adéquate à son objet.

The Concept of the whole utterance, we are inclined to to believe, is basic in meaning-theory. But any theory which locates a conceptual base must show how items in the super-structure relate to that base, and so for theories of meaning. There are units of meaning both larger and smaller than whole utterances: narrative, in which several whole utterances follow one another in some organized fashion, seems relatively unproblematic, but the relations of meaningful parts of utterances to the utterances themselves remains unclear. Grice's theory of meaning secures the logical priority of whole utterances, and in addition, lends itself to an attractive and theoretically fruitful view of the relations between whole utterances and their meaningful parts; or so I shall try to demonstrate.

In this paper I shall presuppose that:

(1) logic and epistemology are disciplines which supply us with normative statements pertaining to states of belief.

(2) as such, logic and epistemology have implications concerning what we ought and ought not to believe.

(3) as such, logic and epistemology presuppose that there is some sense in which a person controls what he believes — some sense in which ‘can’ has a place in contexts where one comes to believe things.

This is not a very strong contribution to the Monograph Series. Given the present state of the debate in the philosophy of mind, I think most readers will find this essay anachronistic in its metaphilosophy, incomplete and confused in its presentation of the issues, sloppy in its argumentation, and unimposing in its conclusions. And I think most readers will be right. Ostensibly, it is an essay in descriptive metaphysics, an essay in “conceptual geography”. In the author's words, “… this essay constitutes an attempt to map one particular area of the conceptual countryside… that surrounding the concept person.” The vintage of the metaphors aside, this does remain a worthy undertaking, for certainly the full story on our common-sense conception of persons has yet to be told. Curiously, however, Professor Englebretsen's contributions on this particular score are surprisingly slim, and we find him instead discussing and criticizing at length a variety of substantive theories as to what the things we conceive of as persons really are. This is adventurous behaviour for one whose concerns pretend a limit at the inspection, description, and explication of the current state of common-sense, and one wonders how the author supposes that mere conceptual cartography can serve to settle these apparently substantive issues.

It is difficult to understand why this volume is named New Essays in the Philosophy of Mind. Some of the essays are better classified as metaphysics, some as philosophy of science, and at least one as philosophy of language. But no matter, the name of the volume is unimportant: it is the contents that count. And the contents are very interesting. The general quality of the papers is high, higher than is often found in contemporary journals. The articles all share the methodological trait of being well-argued, and perhaps it is this trait more than anything else that unifies the volume. In what follows, I shall comment briefly on two articles on action theory, and then even more briefly on the remaining six papers.

Trois parutions récentes sur la rhétorique aristolélicienne et médiévale ont fourni le contenu de cette recension. Il s'agit des livres suivants:

Keith V. ERICKSON, Editor. Aristotle: The Classical Heritage of Rhetoric. Metuchen, New-Jersey, The Scarecrow Press, 1974; VIII-315pp. Joseph M. Miller, Michael H. PROSSER & Thomas W. Benson. Editors. Readings in Medieval Rhetoric. Bloomington, Indiana University Press, 1973; XX-299pp.

James J. MURPHY. Rhetoric in the Middle Ages. A History of Rhetorical Theory from saint Augustine to the Renaissance. Berkeley, University of California Press, 1974; XIV-395 pp.