A la demande du Comité russe, nous insérons volontiers le résumé suivant:

Mlle Sturzenegger, correspondante suisse à Tokio, a résumé dans un opuscule abondamment illustré, les observations et impressions qu'elles a recueillies au cours des visites faites par elle dans diverses institutions de secours aux blessés, au cours de la guerre russo-japonaise. Elle raconte d'abord sa visite à l'hôpital de réserve où une propreté minutieuse règne partout, mentionne quelques graves opérations auxquelles elle a assisté, décrit le grand champ de baraques dressées à Toyama, comprenant 50 baraques et 200 lits, puis l'hôpital principal de la Croix-Rouge japonaise à Shibuya, dirigé encore par le général d'état major Dr Hashimoto, un des participants japonais à la 3me conférence des sociétés de la Croix-Rouge, à Genève, en 1884; ce lazaret pouvait héberger jusqu'à 4000 officiers et soldats.

Le Comité central de la Société russe de la Croix-Rouge a l'honneur de porter à votre connaissance que, dans sa séance du 7/20 juin 1907, M. le prince M. I. Hilkoff, conseiller privé actuel, secrétaire d'Etat de Sa Majesté l'Empereur et membre du Conseil de l'Empire, a été élu président de la Croix-Rouge de Russie.

Grâce à l'autorisation obtenue du Ministère de l'intérieur d'organiser une loterie d'argent, la situation de la Société saxonne s'est considérablement modifiée, ses ressources se sont beaucoup accrues et lui ont permis de satisfaire infiniment mieux au double but poursuivi, savoir la préparation de la guerre par la formation de personnel sanitaire instruit, et le développement des colonnes sanitaires pour l'accomplissement de sa tâche philanthropique en temps de paix.

Nous extrayons d'une intéressante communication de M. le Dr Haga, médecin-général de l'armée japonaise, les quelques détails suivants qui concernent plus particulièrement le fonctionnement d'une ambulance de campagne.

Dans le dernier no de l'année 1906 de la Propriété industrielle, M. le Prof. E. Röthlisberger, secrétaire du bureau international de la propriété intellectuelle, étudie les dispositions de la Convention de Genève du 6 juillet 1906 concernant la Répression internationale des abus de l'emblème et de la dénomination de la Croix-Rouge.

Se plaçant au point de vue des Sociétés privées de secours, M. Ch. Ackermann, délégué du Chili à la Conférence de revision, fait ressortir, dans un rapport présenté à l'Assemblée générale des Samaritains de Genève, les dispositions qui les intéressent spécialement. Il expose la genèse de ces prescriptions concernant le personnel et le matériel des Sociétés de secours, proclamées parties du service sanitaire des armées lorsqu'elles auront été officiellement reconnues par leur Gouvernement; il en suit l'élaboration à travers les diverses propositions qui se firent jour et la discussion qui eut lieu. Enfin il extrait les parties du rapport final de la Commission de rédaction qui ont trait à ces Sociétés, et reproduit les termes mêmes de la Convention revisée concernant ces dernières.

En Norvège, l'usage des skis remonte à une date préhistorique. Dans notre mythologie païenne il y a un dieu et une déesse présidant au patinage, et nos anciens rois se livraient à ces exercices comme à un sport estimé convenant à tout guerrier illustre. Nos chefs s'y exerçaient avec autant de zèle qu'à l'équitation, à la natation et au tir.

Pour faire suite à l'article de notre dernier fascicule intitulé « Réorganisation de la Société suédoise » nous publions ci-dessous la traduction que le Conseil supérieur de Stockholm a bien voulu faire à notre intention des statuts revisés de cette Société. Nous les faisons suivre du règlement de son Conseil supérieur.

Le Conseil supérieur de la Société suédoise de la Croix-Rouge a pour objet de chercher à favoriser le développement de la Croix-Rouge dans le pays et de contribuer lui-même ou par l'intermédiaire des conseils des sociétés qui la composent à une organisation et à une préparation judicieuse des ressources de la Croix-Rouge en temps de paix, de façon que l'on puisse porter un secours rapide et efficace aux blessés et malades en cas de guerre, et aider directement le service ambulancier de l'armée suédoise de terre et de mer. Le Conseil supérieur a le devoir de se régler sur les indications fournies par le Conseil central relativement aux idées directrices de l'œuvre de la Croix-Rouge et à la répartition la plus convenable du travail entre la Société de la Croix-Rouge et « la société de la Reine Sophie pour aider les services sanitaires de l'armée et de la marine.»

Dans leur session d'avril 1907 les Chambres fédérales, sur le rapport de MM. Isler pour le Conseil des Etats et Rutty (Genève) pour le Conseil national, ont ratiné à l'unanimité la Convention du 6 juillet 1906.

Depuis un certain nombre d'années, la tendance caractéristique de l'œuvre de la Croix-Rouge est, semble-t-il, l'agrandissement incessant de sa sphère d'activité. Fondée primitivement dans le but de secourir les victimes immédiates de la guerre, les militaires frappés sur les champs de bataille ou atteints par les maladies pendant la durée des hostilités, elle s'est annexé, peu à peu, d'autres domaines où le fléau de la guerre n'est plus qu'indirectement la cause des souffrances humaines.

L'Assemblée générale ordinaire de la Société centrale suisse de la Croix-Rouge a eu lieu, à Coire, le 30 juin 1907.

M. le colonel Emile Bischoff, de Bâle, fut nommé membre de la Direction à la place de M. Zimmermann, décédé.

La Société suisse a participé à l'Exposition de Milan en partageant une salle avec le service sanitaire officiel.

Le cliché ci-joint, obligeamment prêté par la rédaction de Das Rothe Kreuz, donne mieux qu'une description une idée de cette exposition modeste. La carte géographique qui y figure indique la répartition sur le territoire suisse de toutes les sociétés de secours rat'achées à la Croix-Rouge suisse. Les appareils de transports improvisés, utilisés dans les exercices en campagne sont exposés soit sous forme de modèles réduits, soit de grandeur naturelle.

Au 31 décembre 1906, délai prévu par l'arlicle 32 de la Convention du 6 juillet 1906 pour la signature de la Convention par les Etats représentés à cette Conférence et par les Etats signataires de la Convention de 1864 (sauf adhésion ultérieure), aucun gouvernement n'avait encore fait ratifier par son pouvoir législatif le texte voté et signé par ses représentants munis de pleins pouvoirs.

Par note du 24 août dont ci-joint copie, le Gouvernement Impérial ottoman a porté à notre connaissance qu'il adhère à la convention pour l'amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne, conclue à Genève le 6 juillet 1906, sous la réserve qu'il se servira dans ses armées de l'emblème du croissant rouge pour protéger ses ambulances.

Le recueil officiel des Actes de la Conférence de revision réunie à Genève du 11 juin au 6 juillet 1906 vient de paraître par les soins de la Confédération suisse. Il forme un grand volume in-40 de 311 pages.

Nous avons reçu du Ministère des affaires étrangères, direction du protocole, la communication suivante:

La Haye, le 26 juillet 1907.