Arrivé à Ermelo, le détachement dut y séjourner un certain-temps pour laisser se refaire les mulets; le 18 juillet 1900, il quitta Ermelo et rencontra, à peu de distance d'Amersfoort, l'assistant général Christian Botha, frère du général Louis Botha. Il reçut l'ordre de rester à Amersfoort, après une escarmouche avec les Anglais qui lui fournit des blessés à soigner. Son ambulance se rendit fort utile lorsque les Anglais occupèrent le village et qu'à la suite de divers engagements avec les Boers, les blessés se multiplièrent petit à petit. Il obtint l'autorisation de se rendre, avec deux voitures contenant des blessés anglais, à Paardekop, pour faire venir de Johannesburg du matériel de pansement qui lui faisait défaut. C'est là que le personnel qu'il avait avec lui lui fit part de son désir d'être licencié et de pouvoir rentrer chacun chez soi. Le Dr Suter se décida alors à se faire autoriser à aller jusqu'à Johannesburg pour recruter un nouveau personnel pour son ambulance.

Ces statuts, dont nous annoncions, en 1900, à l'occasion de la reconnaissance de la Société transvaalienne, la prochaine publication et qu'à la suite de diverses circonstances nous n'avons pu mettre plus tôt sous les yeux de nos lecteurs, ont été adoptés le 15 décembre 1896, quelques mois après le décret du Volksraad du 22 juillet, instituant la Croix-Rouge transvaalienne.

On a Cherché à établir le bilan approximatif des pertes subies par l'armée anglaise dans le Sud africain. Les données portent sur la période qui s'étend depuis le début des hostilités jusqu'à la fin de 1900; elles ont été fournies par les relevés mensuels du War-Office, et, bien qu'incomplètes encore, on peut en tirer néanmoins des renseignements instructifs à plus d'un égard.

Une lettre de Montevideo, du 13 décembre 1900, nous communique un fait d'usurpation du nom et de l'autorité du Comité international de la Croix-Rouge qui nous paraît mériter une mention ici.