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Sur un Cratère Mycénien de Ras Shamra

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2013

Extract

Lieu de trouvaille et date. Le cratère à représentation de char qui fait l'objet de cette étude a été trouvé au cours de notre huitième campagne de fouilles parmi les ruines d'une habitation, au pied de l'acropole nord-est du tell. Il y a là dans les couches du Ier niveau les vestiges d'un quartier datant des XVe–XIIIe siècles. L'une des maisons était habitée par un artisan qui semble avoir pratiqué le métier d'orfèvre, à en juger par la balance de précision, le jeu de poids et le moule que nous avons retrouvé dans son habitation. C'est à lui aussi qu'appartenait peut-être le cratère dont les fragments ont été recueillis au même endroit. La profondeur à laquelle ils furent rencontrés et le contexte archéologique permettent d'attribuer ce vase au XIVe siècle avant notre ère. Sa hauteur est de 46cm, le plus grand diamètre de la panse est de 37cm. 5, fig. 1.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © The Council, British School at Athens 1937

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References

page 212 note 1 Le cratère a été trouvé à 3 m. 25 de profondeur dans une strate intacte (point 138, chantier III) à proximité d'un moule bivalve pour pièce d'orfèvrerie reproduit dans Schaeffer, C. F. A., La huitième campagne de fouilles à Ras Shamra-Ugarit, Syria, XVIII, 1937, fig. 17Google Scholar et dans The Cuneiform texts of Ras Shamra-Ugarit, London 1939, pl. XIX, 2.—Sur la date des cratères de ce type cf. aussi Forsdyke, E. J., A Late Mycenaean Vase from Cyprus, in Essays in Aegean Archaeology, Oxford, 1927, p. 27.Google Scholar

page 212 note 2 Les figures 1–3, 23 et 24 d'après des dessins de Madame A. Schaeffer-Boehling, figs. 6, 16 d'après des dessins de M. G. Chenet, les autres figures d'après des dessins ou copies de M. G. Gaudron.

page 214 note 1 Schaeffer, C. F. A., La cinquième campagne de fouilles à Ras Shamra, Syria, XV, 1934, fig. 8 etGoogle Scholar Ch. Virolleaud, Etiquettes, ibid., p. 134.

page 216 note 1 Schliemann, Henri, Tirynthe, Paris, 1885, pl. XIVGoogle Scholar, d'où est tirée notre fig.

page 216 note 2 Cf. Edgar, dans Excavations at Phylakopi in Melos, suppl. paper no. 4, The Society for the Promotion of Hell. Studies, London, 1904, pl. xxiiGoogle Scholar, d'où est extraite notre fig.

page 216 note 3 Cf. E. J. Forsdyke, Minoan pottery from Cyprus, dans JHS XXXI, et notre Ugaritica I p. 98.

page 217 note 1 SirEvans, Arthur, The palace of Minos IV, p. 821.Google Scholar

page 217 note 2 Voir les caisses à panneaux garnis de vannerie dans: Sir Arthur Evans, loc. cit. IV, figs. 796 et 799.

page 218 note 1 Sur d'autres scènes du même type ce personnage remplit de toute évidence le rôle d'un écuyer.

page 219 note 1 SirEvans, Arthur, loc. cit. IV p. 821.Google Scholar

page 220 note 1 Schaeffer, Claude F. A., Contribution à l'étude de l'attelage sumérien et syrien aux IIIe et IIe millénaires, dans Préhistoire VI, 1938, p. 58.Google Scholar

page 221 note 1 Cf. à ce sujet la disposition du harnais assyrien du temps d'Assurbanipal observée par Gadd, J., Assyrian sculpture, 1934, p. 34.Google Scholar Ici les six rênes tenues par le cocher ne sont pas reliées aux mors, mais simplement fixées au joug. Une seule longe est à l'avant du char.

page 222 note 1 Cf. à ce sujet l'observation de SirEvans, Arthur dans Palace o/ Minos IV, p. 374Google Scholar, à propos des ‘two-eyed profiles,’ explication qui, à mon avis, ne s'applique pas aux chevaux figurés sur les cratères mycéniens.

page 222 note 2 Cf. notre volume Ugaritica I fig. 93.

page 222 note 3 SirEvans, Arthur, loc. cit. IV p. 827, fig. 805 et p. 829, figs. 810 et 811.Google Scholar

page 222 note 4 Cf. notre note sur l'attelage syrien etc., p. 56.

page 223 note 1 Cf. notre note sur l'attelage syrien, etc., p. 56.

page 223 note 2 Schaeffer, loc. cit. p. 55.

page 223 note 3 Cf. p. ex. l'attelage du char de Ramsès II. En avant de l'attelage, un oiseau de proie (faucon?) vole à tire d'aile, comme on le voit généralement sur les peintures ou bas-reliefs égyptiens figurant le pharaon à la chasse. (Champollion-le-Jeune, , Monuments de l'Égypte et de la Nubie, I, pl. 13).Google Scholar

page 224 note 1 Sur l'utilisation des œufs et plumes d'autruche, cf. les nombreuses indications données par Sir Arthur Evans, Palace of Minos, index volume, s.v. ostrich.

page 224 note 2 La représentation de l'autruche dans l'art oriental et dans la glyptique est assez rare, surtout aux hautes époques. Nous n'avons trouvé parmi les nombreux cylindres de Ras Shamra qu'un seul qui figure un oiseau de grande taille ressemblant à l'autruche, fig. 15. Cf. les exemples plus tardifs, la plupart assyriens, réunis par Ward, W. H., The Seal cylinders, Washington, 1910, figs. 587, 595 et 687.Google Scholar

page 224 note 3 W. H. Ward, loc. cit. p. 203. Frankfort, H., Cylinder seals, London, 1939, p. 203.Google Scholar

page 224 note 4 Vigouroux, F., Dictionnaire de la Bible, I, col. 1280, s.v. autruche.Google Scholar

page 224 note 5 Preuve: l'épopée de Gilgamesh, p. ex.

page 225 note 1 Des chaînes, il est vrai, assez fines en général et servant à la parure, étaient connues dans l'Égée dès le début du IIIe millénaire; cf. par exemple les chaînes en or de Mochlos du minoen ancien II (Sir Arthur Evans, Palace of Minos I fig. 69). Ce n'est apparemment qu'à partir du premier millénaire, notamment chez les Assyriens, que la chaîne fut utilisée pour lier les prisonniers. Sur la chaîne dans la Bible; cf. F. Vigouroux, loc. cit. II, col. 480 et suiv.

page 225 note 2 Le même sujet est apparemment figuré sur le cratère à char de la tombe IV de Ras Shamra, fig. 16, dont pourtant le dessin est moins précis, surtout en ce qui concerne les détails du harnachement et du char. Dans l'espace ménagé au-dessous d'une anse est figuré un grand oiseau, malheureusement incomplet par suite d'une cassure. Il est couché comme celui du cratère que nous étudions, mais ici l'artiste a figuré sous le ventre des rudiments de pattes. Une ligne ondulée part de la base de l'aile relevée, va droit vers le personnage debout tenant les chevaux et l'atteint dans le dos où elle se termine en forme de pointe de flèche. On pourrait admettre que le peintre n'a plus compris le but de cette ligne et ne s'était plus que vaguement souvenu d'une relation entre l'oiseau et le personnage. Le fait que celui-ci porte un autre costume que l'écuyer et est vêtu comme les personnages montés sur le char sur notre cratère, pourrait faire penser aussi qu'il s'agit là de la représentation d'une autre scène du même épisode: un des occupants du char serait descendu et ramènerait en laisse l'oiseau capturé.

page 225 note 3 La chasse à l'autruche, pratiquée encore aujourd'hui dans le désert syrien par les nomades (cf. Raswan, Carl R., Mœurs et coutumes des Bédouins, Paris 1936, p. 62 et suiv.)Google Scholar, l'était déjà dès une époque reculée; cf. les figurations sur les monuments égyptiens (notre fig. 17) et notamment celle de la tombe de Toutankh Amon, cf. Carter, H., The Tomb of Tutankh Amen, vol. II, pl. LXII, A.Google Scholar

page 226 note 1 cf. nos observations dans Contribution à l'étude de l' attelage sumérien et syrien p. 58, et dans The Cuneiform texts of Ras Shamra-Ugarit, London, 1939, p. 33 et suiv.

page 226 note 2 Sur l'influence des fresques sur la peinture céramique à l'époque mycénienne, cf. E. J. Forsdyke, loc. cit. in Essays in Aegean Arch., p. 30.

page 227 note 1 cf. aussi à ce sujet: A. Merlin et L. Poinssot, Deux mosaïques de Tunis à sujets prophylactiques, in Fondation Piot, E., Monuments et Mémoires XXXIV, 1934, p. 167, et la bibliographie réunie par ces auteurs.Google Scholar

page 227 note 2 Cette liste n'a pas la prétention d'être complète; elle ne vise qu'à présenter un certain nombre de monuments figurant le sujet du monstre ou de l'animal sauvage ligoté ou attaché et appartenant à l'époque du cratère de Ras Shamra ainsi que quelques monuments analogues plus anciens. Nous y ajoutons fig. 26 la reproduction d'un tesson de jarre qui montre deux grands oiseaux—peut-être des échassiers ou des autruches—de part et d'autre d'une double ligne ondulée dont l'extrémité n'est pas conservée. Il peut s'agir de deux oiseaux accostés à l'arbre sacré, ou tenant des vers dans leur bec, ou attachés à une corde comme l'oiseau du cratère de Ras Shamra. Sur un anneau d'or trouvé lors des fouilles près du Théseion à Athènes est figuré un personnage ou un monstre à corps humain et tête d'animal qui tient (?) l'extrémité d'une tresse à laquelle semble être attachée la première des deux femmes en robe Crétoise représentées sur la même scène. Il se peut aussi que ce soit la femme ou déesse qui retient en laisse le monstre; cf. Gharbonneaux, J., Bulletin archéologique, dans Revue des Études Grecques XLVIII, 1935, p. 83, fig. 2.Google Scholar

page 230 note 1 Cf. notre volume Missions en Chypre, p. 83 et suiv.

page 234 note 1 Prof. A. M. Honeyman de l'université de St. Andrews a bien voulu me donner son avis: ‘The sign does not suggest anything to me for cent. XIV–XIII in Cyprus. It is, of course, not unlike a much later form of the letter gof; but in the oldest known Phoenician from Cyprus, viz. CIS, I, 5 and an inscription of about 800 b.c. to be published by me in Iraq, the letter has a totally different appearance.’