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L'Histoire sociale de Londres au XIXe siècle, Sources et problèmes

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Lorsque L'Université de Londres, en 1921, créa une chaire d'Histoire de Londres, le nouveau professeur — opposant, dans sa leçon inaugurale, le Londres « historique », lentement développé autour de la Cité et de la royauté du XIe au XVIIIe siècle, et le Londres « moderne », nouvelle ville brusquement, démesurément grossie à partir du XIXe siècle, déclarait non sans raison : « C'est sur ce premier Londres que l'attention des historiens s'est principalement concentrée… L'histoire récente de Londres reste à écrire », et il exprimait le voeu qu’ « un jour un historien se lève pour exposer les origines du Londres contemporain ». Il n'en fut rien. Seule la ville du Moyen Age et de l'époque des Stuarts, a continué d'attirer l'attention.

Type
Travaux en Cours
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1960

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References

1. Emma Jeffkies Davis, « London and its records », History, oct. 1921 et janv. 1922.

2. T. F. Reddaway, « London in the x i x t h century », Nineteenth Century, juin 1949.

3. Dorothy George, London Life in the Xviiith Century (1925). L'ouvrage a été réédité en 1951 par la London School of Economies dans la série Reprints of Scarce Works.

1. Voir la liste des 51 dépôts dressés par la British Records Association : List of record depositories in Great Britain (1956), p. 7-8. Mais cette liste est loin d'être exhaustive.

1. Il faut signaler tout particulièrement le Fifth Annual Report of the Registrar- General, dont l'appendice par Farr est une mine de renseignements non seulement sur la démographie, mais sur les conditions sociales de Londres (Parliamentary Papers 1843, xxi, 243 et suiv.).

2. Pour de plus amples renseignements sur les recensements, consulter le guide fort utile : Census Reports of Great Britain (1801-1931). (Guides to Officiai Sources n° 2, 119 p. London, H.M.S.O., 1951).

1. Sur ce dépôt voir un article récent par l'archiviste en chef Miss Darlington, I., « The County of London Record Office », Archives, vol. II , n” 16 (1956), p. 477486.Google Scholar

1. Un exemple pitoyable est celui de la Bourse du Travail, le London Trades Couneil, constitué dès 1860. Ses archives ont été dispersées et perdues. En 1952, en raison du noyautage du L.T.C. par des éléments communistes, une scission s'est produite, une nouvelle bourse du travail a été constituée par les syndicalistes non communistes. Le L.T.C. communiste a gardé les locaux et l'appareil, mais, coupé du reste du mouvement syndical, il a périclité très vite. Est-ce alors que s'est produite la dispersion des dossiers et archives ? En tout cas aujourd'hui, même la collection (imprimée) des rapports annuels ne peut être retrouvée complètement.

1. H. Fielding, An Inquiry into the late Increase of Robbery in the Metropolis (1751). Remarquer le terme de Metropolis : depuis l'extension rapide de la ville au XVIIe siècle, Londres a été appelée tantôt the Toien tantôt the Metropolis. Ce dernier terme a prévalu et est devenu le nom officiel à partir de 1847, bien que ce soit étymologiquement absurde. Avec la création du comté de Londres et l'unification administrative, le terme disparaît rapidement dans les dernières années du xixe siècle. 11 negarde plus qu'une saveur littéraire et un sens emphatique. Cf. encore en 1937, le livre de réflexions de R. Sinclair, Metropolitan Man, sur la condition faite à l'habitant de la capitale par la civilisation moderne.

1. H. Mayhew, London Labour and the London Poor, t. I, Préface.

2. C. Booth, Life and Labour in London, 17 vol., 1889-1902. Les cahiers manuscrits, qui ont servi à Booth et à son équipe d'enquêteurs, ont été conservés et déposés récemment à la Bibliothèque de la London School of Economies.

1. Les plus riches sont les archives de l'Eglise anglicane, des congrégationalistes, des quakers, des catholiques et des Juifs.