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Les mines d'or et d'argent en Serbie et Bosnie

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Depuis fort longtemps, les historiens ont témoigné d'un grand intérêt à l'égard de l'histoire minière de l'Europe médiévale. De nombreux articles, des ouvrages traitent du développement des mines et de leur production. Tous ces travaux évidemment en fonction de l'importance de l'argent et de l'or dans l'économie européenne du Moyen Age. Cependant, au milieu de toutes ces études, la Serbie et la Bosnie n'ont pas reçu la place qui doit leur revenir. Le présent article s'efforce de combler cette lacune et de montrer l'importance considérable des mines de Serbie et de Bosnie sur le plan de l'histoire générale de l'Europe.

Type
Études
Copyright
Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1960

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References

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1. Toutes les questions concernant ce problème ont été élucidées par M. Dinié. Za istoriju rudarstva u srednjevekovnoj Srbiji i Bosni I, (Contributions à l'histoire de l'industrie minière dans la Serbie et la Bosnie de Moyen Age I). Posebno izdanje San., Belgrade 1955, p. 1-29.

2. Les mines sont classées selon la date de leur ouverture. Le signe (I) indique le début de l'exploitation d'une mine quand la date en est certaine. Au contraire, j'ai employé le signe (x), quand la date n'est pas certaine, mais se trouve proche de l'année marquée. Le signe (—) indique que le siècle seul est connu. Comme limite postérieure, j'ai pris, dans tous les cas, la date de la chute de la Serbie (1459) et de la Bosnie (1468) sous la puissance turque, bien qu'il y ait des mines qui soient tombées sous la domination turque plus tôt : par exemple, Novo Brdo, Trepca et Janjevo tombent déjà en 1455, et en Bosnie, Srebrenica, en 1460. En tout cas, après la chute sous la domination turque, la production minière en Serbie et en Bosnie commence à décliner. Enfin, je n'ai pas pris en considération certaines mines pour lesquelles nous n'avons d'autres documents que la toponymie et quelques vestiges sur le terrain. Dans cet ordre de recherches, B. Hrabak a essayé de référer la production minière à Pljevlja ; Prostlo Pljevalja podubrovackim dokumentima do pocetka XVII stoljeca. (Le passé de Pljevlja d'après les documents ragusains jusqu'au début du XVne siècle), Istoriski zapisi, god. 1955 sv. 1-2, Cetinje 1955, p. 1-88.v

3. Sur la carte, le signe (O) indique la localisation d'une mine.

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3. Cf. passim, in les livres de Lj. Stojanovic, Store srpske povelje i pisma (les. anciennes chartes serbes et Lettres) 1-1, Belgrade, 1929 ; 1-2, Belgrade-Sremski Karlobci, 1984.

4. Pour quelques mines, la courbe n'est pas précise parce que nous ne disposons pas des données nécessaires. Nous attendons avec impatience la publication de la deuXIème partie du livre, déjà mentionné, du Prof. M. Dinic, qui donne des renseignements de premier ordre sur l'exploitation minière en Serbie et en Bosnie. A côté de ce livre et des données dont nous disposons, nous avons utilisé Jibecek, K., Die Handelsstrassen und Bergwerke von Serbien und Bosnien wàhrend des Mittelatters, Prague, 1879, p. 4168 Google Scholar ; S. Novakovic, Novo Brdo i vranjsko Pomoravlje u istoriji srpskoj XIV i XV veka (Novo Brdo et Pomoravlje de Vranja dans l'histoire serbe des. XIVe et XVe siècles), Godisnjica NC 3, Belgrade, 1879, p . 263-855 ; V. Corovic, Brskovo, Glasnik Geografskog drustva 20, Belgrade, 1934, p. 40-49 ; V. Simic, Istoriskirazvoj naseg rudarstva (Le développement historique de notre exploitation minière), Belgrade 1951, p. 14-57 ; Hrabak, B., Dubrovacka naseobina u kopaonickom rudniku. Belom Brdu (Eine Dubrowniker Siedlung im Bergwerk Belo Brdo im Kopannikgebirge), Ogledi I, Belgrade, 1952, p. 5567 Google Scholar ; D. Kovacevïc, O Janjevu u doba srednjevjekovne srpske drzave (Sur Janjevo pendant la Serbie de Moyen-Age), Istoriski glasnik 1-4 za 1952, Belgrade 1953, p. 121-126 ; Jstorija Naroda Jugoslavije I (l'Histoire des peoples de la Yougoslavie), Belgrade, 1953, p. 874-376, 426-427, 527 ; B. Hbabak, Trg Valjevo u srednjem veku (Le marché Valjevo au Moyen Age), Istoriski Glasnikbr. 3-4, Belgrade, 1953, p. 91-102 ; Enciklopedija Jugoslavije I (Encyclopédie de la Yougoslavie I). Zagreb, 1955, p. 419 ; B. Hrabak, Srednjevekovni rudnik i trg rudista pod Avalom (Rudista-Mine et bourg médiéval au pied de la montagne d'Avala), Godisnjak Muzeja grada Beograda knj. III-1956, p. 99-106.

1. Sur le graphique n'est indiqué que le maXImum de production de chaque mine, bien que beaucoup de mines aient déjà été très développées dès la deuXIème moitié du xrve siècle.

2. La richesse en divers minerais justifie l'étymologie des noms des mines : Srebrenica signifie l'argent, Olovo signifie le plomb ; Rudiiik signifie la mine et Kopanonik, déterrer.

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1. Il y a beaucoup de données sur ce sujet dans le livre de commerce déjà mentionné des frères Caboga.

2. Voir les notes 4 p. 251 et 2, p. 257.

3. Archives de Venise, Senato Misti 48, pol. 95, 2 VIII 1409 : Cum pridie fuerit captum in isto consilio et mandatum galeis nostris culphy quod deberent ire Ragusium et levare argentum illud quod ibi erat conducendum Venetias.

4. Parmi d'autres, ce sont particulièrement les frères Caboga qui envoyaient constamment les métaux précieux à Venise.

1. Archives de Dubrovnik, Reformationes 32 fol. 165, 24 VIII 1403 : prima pars est de faciendo gratiam turme Quallecius de Bossina quod possit venire cum trecentis equis caricatis plumbo Ragusium absque impedimento gentium nostrarum.

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5. B. Krekic, Contribution à l'étude du commerce, p. 18.

6. Archives de Dubrovnik, Diversa Cancellariae 22, fol. 58, 31 V 1369 ; fol 94, 17 VIII 1369 ; Ib. 23 fol. 3', 8 I I 1371.

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2. Archives de Dubrovnik, Diversa Cancellariae 23 fol. 54', 16 VIII 1371.

3. I. Bozic, op. cit., p. 50.