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A travers l'histoire du domaine royal

Published online by Cambridge University Press:  30 October 2017

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C'est d'Amérique que nous vient aujourd'hui une série d'études sur les domaines de nos rois. Voici d'abord, de Mr James Westfall Thompson, professeur à l'Université de Californie, un important travail consacré à l'époque carolingienne. Le principal apport en est une liste des « fiscs » mérovingiens et carolingiens — ou plutôt une série de listes, établies selon un système dont la complication déconcerte d'autant plus qu'elle n'exclut pas les chevauchements. L'essai, plus ancien, de Steinitz se limitait, on le sait, aux règnes de Charlemagne et Louis le Pieux. Mr Thompson a poussé son enquête beaucoup plus loin: jusqu'à 900. Ce qui n'est pas, d'ailleurs, une frontière d'une signification historique bien évidente.

Type
Questions de Fait et de Méthode
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1938

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References

page 259 note 1. The dissolution of the carolingian fisc in the ninth century. Berkeley, University of California Press, 1935 ; in-8°, XII-1-186 p., 6 cartes (University of California Publications in History, vol. 23).

page 260 note 1. Le domaine royal sous les premiers Capétiens (987-1180). Paris, Recueil Sirey, 1937 ; in-8°, XXII-276 p., 5 cartes (Thèse Lettres, Strasbourg). Comme thèse complémentaire, Mr Newman a présenté un Catalogue des actes de Robert II roi de France.

page 260 note 2. Ça et là, quelques fautes de langue, qu'il serait médiocrement courtois de relever ; pas mal de fautes d'impressions et certaines négligences aussi dans les très utiles pièces justificatives. P. 227, 1. 21 de la pièce, au lieu de « manducabat quoque villanos nostros » lire, de toute évidence, « mandabat » (et cf., d'ailleurs, le texte du diplôme de Robert II, n° 45 du Catalogue de Mr Newman). — P. 231, dernière ligne, restituer le texte comme il suit « ab omni redibitione quietam jure alodil nomine regio firmantes ». — P. 232, 1. 4 et 5, supprimer le mot liberi, ajouté à tort entre crochets.

page 261 note 1. Je crois, d'ailleurs, que la royauté capétienne a été à ses débuts beaucoup plus orléanaise que parisienne ; et les raisons en sens contraire données par Mr Newmann (p .98) ne me semblent guère convaincantes. Sur 14 diplômes de Robert II, datés de Paris, 8 sont faux ou suspects ; des 6 autres, 2 seulement sont antérieurs à la mort du comte de Paris Bouchard et paraissent l'un et l'autre dus à l'intervention de ce baron. Nous possédons, en revanche, 9 diplômes authentiques datés d'Orléans et deux faux seulement. Visiblement les faussaires travaillant à une époque un peu postérieure, jugeaient — mais à tort — Paris comme un des séjours les plus ordinaires du roi.