De 1815 à 1840, la correspondance des Consuls de France nous entretient assez de contrebande pour apporter quelque lumière sur cette activité économique généralement discrète, parallèle à un trafic régulier.
En 1838, le Comte Hilarion de Cessole, Président du Sénat de Nice, c'est-à-dire du Parlement provincial, ne manque pas d'y faire allusion dans une étude consacrée à la défense des privilèges du Port. Son optimisme officiel laisse prévoir la fin de cette pratique dans un temps où elle marque encore beaucoup de vitalité. Par contre, la géographie et l'histoire locales expliquent toute son importance et sa persistance au cours des temps.