Pour en mieux signaler l'intérêt, je voudrais résumer en tête de l'intéressant article d'A. Lajusan les principales hypothèses de travail qu'il nous suggère. S'attaquant en historien, et non plus seulement en géographe, à ce problème de la répartition des opinions politiques en France, que l'on sait, depuis les travaux d'André Siegfried, commandé essentiellement et par des prises de position héritées vis-à-vis de l'Église et de la religion, et par les conditions d'assiette de la propriété rurale, A. Lajusan remarque d'abord, en ce qui concerne cette dernière, que le ressentiment des paysans vis-à-vis de l'Ancien Régime a longtemps mis en cause, beaucoup plus que le système fiscal de la monarchie, le régime seigneurial •— et moins encore les exigences matérielles que les souvenirs de contraintes et d'humiliations laissés par celui-ci dans l'esprit des populations.