« Là où l'histoire se tait, les tombes parlent », a-t-on pu écrire. C'est que, pendant des millénaires, l'homme a confié à la tombe des témoins irrécusables de ses croyances et de ses moeurs en même temps que des arts et des techniques cultivés par lui dont l'histoire ne peut retrouver la trace.
L'on ne retiendra ici que les techniques et l'on voudrait évoquer, en s'appuyant sur elles et en faisant appel aux tombes mérovingiennes proches des Grandes Invasions, certains aspects d'une civilisation trop négligée jusqu'ici, encore qu'elle soit à l'aurore de la nôtre ; le laboratoire est, en l'occurrence, l'auxiliaire direct de la recherche ; si certains horizons peuvent s'élargir, c'est à lui qu'on en est redevable.