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Évaluation de la prescription de l’agomélatine au sein de l’EPSM de l’agglomération Lilloise

Published online by Cambridge University Press:  15 April 2020

P. Fournier*
Affiliation:
EPSM de l’agglomération Lilloise, Lille, France
E. Zawadzki
Affiliation:
EPSM de l’agglomération Lilloise, Lille, France
C. Wattecamps
Affiliation:
EPSM de l’agglomération Lilloise, Lille, France
*
*Auteur correspondant. Adresse e-mail :pauline.fournier@epsm-al.fr (P. Fournier)

Abstract

Contexte

L’introduction de l’agomélatine est peu fréquente au sein de notre établissement, 39 patients sur les 925 patients sous antidépresseurs ont été répertoriés en un an, soit 4,21 %. L’objectif de cette étude était de comprendre pourquoi cet antidépresseur était si peu prescrit.

Méthodes

Une étude rétrospective a été réalisée sur 1 an (du 1/06/2014 au 1/06/2015) pour l’ensemble des services d’hospitalisation de l’établissement. Une analyse des prescriptions d’agomélatine a été effectuée à partir du logiciel Pharma® : posologie, durée, nombre de patients. La cause d’un éventuel arrêt ou d’un relais par une autre molécule a été évaluée à partir des informations recueillies dans les dossiers patients (logiciel Crossway®).

Résultats

Sur les 39 patients ayant reçu de l’agomélatine, la posologie était de 1 comprimé par jour pour 82 % des patients et 2 comprimés par jour pour les 18 % restant. Seize patients (41 %) ont arrêté le traitement sur cette période, la moyenne de durée de leur traitement était de 25 jours [1–90]. Concernant les causes d’arrêt du traitement, 6 patients (37,5 %) l’ont arrêté à cause d’effets secondaires somatiques (5 pour des troubles hépatiques, 1 pour trouble du sommeil type insomnie), 5 (31,25 %) pour cause d’inefficacité de la molécule dont 3 patients pour lesquels le traitement a été arrêté avant les 15 jours recommandés. Pour 3 patients la cause d’arrêt n’a pas été retrouvée. L’arrêt du traitement a été suivi par la prescription d’un autre antidépresseur sauf pour 2 patients où l’indication n’était plus retrouvée.

Conclusion

Le peu de prescription d’agomélatine peut s’expliquer par une efficacité jugée discutable de la molécule sur les pathologies dépressives nécessitant une hospitalisation mais aussi des effets secondaires hépatiques fréquents imposant une surveillance accrue. L’indication de l’agomélatine pour la pathologie dépressive traitée en hospitalisation est donc « discutée ».

Type
Congrès français de psychiatrie: Rencontres avec l’expert
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2015

Déclaration de liens d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

References

Pour en savoir plus

HAS. Quelle place pour l’agomélatine dans le traitement de la depression ? 2010. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-03/fiche_bum_valdoxan.pdf.Google Scholar
Taylor, D.Antidepressant efficacy of agomelatine: meta-analysis of published and unpublished studies. BMJ 2014;348.CrossRefGoogle ScholarPubMed
Singh, SPSingh, VKar, N. Efficacy of agomelatine in major depressive disorder: meta-analysis and appraisal. Int J Neuropsychopharmacol 2011;23:1–12.Google Scholar
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