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Le Projet théologique de Jean de Ripa O.F.M. (XIVème Siècle)

Published online by Cambridge University Press:  29 July 2016

Francis Ruello*
Affiliation:
Université catholique d'Angers

Extract

On sait fort peu de choses sur le frère mineur Jean de Ripa. Selon quelques manuscrits (Rome, Vatican latin 1083 et 6738; Paris, Bibliothèque nationale, latin 15369, tous les trois du XIVème siècle), on hésita entre ce nom et celui de Jean de la Marche. En ce qui concerne sa vie, les historiens laissent insatisfait leur lecteur. Lucas Wadding, dont le premier tome des Annales (1650) couvre la période allant de 1301 à 1350, se fonde sur une épitaphe pour le présenter comme un “homme docte.” Il signale que vers 1350 on érigea le couvent de Ripa Transone et il précise qu'au couvent de Paris “brilla Maître Jean de Ripa Transone, vulgairement appelé Ripa, qui n'eut pas son pareil en son temps, ainsi qu'en témoignent ces monuments que sont sa Lectura sur les quatre livres des Sentences et son Commentaire du Livre de l'Ame.” De son côté, le frère Félix Peretti de Montalio, vicaire général, voit en lui un “théologien et philosophe très illustre.” Outre les deux précédents ouvrages, il lui attribue un Traité des Vices et des Vertus. Le manuscrit Vatican latin 1083 lui attribue également des Sermones de tempore et sanctis et un traité De formalitatibus.

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Articles
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References

1 Wadding, Lucas, Scriptores ordinis Minorum (Rome, 1650), 246b, cité par André Combes, Présentation de Jean de Ripa, Archives d'Histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age 23 (1957), 156–57 n. 3, 159–61.Google Scholar

2 Ariminensis, Gregorii, Super primum et secundum Sententiarum (Venise, 1522; repr. Cassiciacum 4 [1955]), I Sent., fols. 1A-22M; Alfonsi Vargas Toletani, In primum Sententiarum (Venise, 1490)); repr. Cassiciacum 2), cols. 3–140; Hugolini de Urbe Veteri, Commentarius in quatuor libris Sententiarum, éd. Willigis Eckermann, OSA (Würzburg, 1980), 1:49–154. Ascensius de Sainte-Colombe: voir Zénon Kałuża, “La nature des écrits de Jean de Ripa,” Traditio 43 (1987): 293, n. 13.Google Scholar

3 Jean de Ripa, Quaestio de gradu supremo, éd. André Combes et Paul Vignaux, dans Textes philosophiques du Moyen Age 12 (1964). Les rédactions telles que nous les possédons de cette Quaestio et de la Lectura super librum Sententiarum dont elle est le prologue doctrinal doivent se situer, semble-t-il, après 1355.Google Scholar

4 Jean de Ripa, Lectura super Primum Sententiarum Prologi Quaestiones I et II, éd. André Combes, dans Textes philosophiques du Moyen Age 8 (1961); Quaestiones ultimae, éd. André Combes et Francis Ruello, ibid., 16 (1970). Dans son Prologue, Jean de Ripa pose 8 questions sur la connaissance théologique; 24 articles concernent la connaissance théologique des bienheureux; 8, celle des voyageurs. L'ensemble comporte 161 conclusions, dont 123 pour la connaissance théologique des bienheureux et 38 pour la connaisance théologique des voyageurs. André Combes, Francis Ruello, et Paul Vignaux, éds., “Jean de Ripa, I Sent. dist. XXXVII: De modo inexistendi divinae essentiae in omnibus creaturis,” Traditio 23 (1967), 191–267; Jean de Ripa, Determinationes, éd. André Combes, dans Textes philosophiques du Moyen Age 4 (1957). On ajoutera Jean de Ripa, Conclusiones, éd. André Combes, préface de Paul Vignaux, dans Études de Philosophie médiévale 44 (Paris, 1957). En cet ouvrage on trouve la transcription de l’énoncé des questions, articles, et conclusions de la Quaestio de gradu supremo, de la Lectura super Primum librum Sententiarum y compris le Prologue et de fragments des autres livres de la Lectura. Google Scholar

5 Lectura Prologue q. 7, art. 3; 2:454–55.Google Scholar

6 Quaestio de gradu supremo (n. 2), 143, 1–6.Google Scholar

7 Ibid., 145, 55–66.Google Scholar

8 Ibid., 147–172, 71Google Scholar

9 Ibid., 172, 72–189, 66.Google Scholar

10 Ibid., 201–205.Google Scholar

11 Ibid., 209–13.Google Scholar

12 Ibid., 215–22.Google Scholar

13 Prologue (voir n. 4), 1:9, 1–5.Google Scholar

14 Ibid., 9, 8–10.Google Scholar

15 Ibid., 13, 1–14; discussion, 9–305.Google Scholar

16 Ibid., 302–04; voir 254, 61–255, 89.Google Scholar

17 Ibid., 264, 14–274, 90.Google Scholar

18 Ibid., 289, 48–297, 25.Google Scholar

19 Ibid., 264, 7, 13.Google Scholar

20 Ibid., 243, 23–253, 39.Google Scholar

21 Ibid., 372, 84–375, 95.Google Scholar

22 Ibid., 375, 96–376, 12.Google Scholar

23 Ibid., 378, 72–77. Dans la deuxième question de son Prologue, Jean de Ripa citera Aristote et Averroès—“l'autorité” de celui-ci en la matière est “de mente philosophi”—car de tous ceux qui expliquent Aristote et dont les écrits nous sont parvenus, Averroès posséda son esprit “plenius et lucidius.” Il ne veut donc voir entre eux aucune différence (ibid., 311, 9–15). Serait-ce une réponse à ce que dit Thomas d'Aquin dans sa Somme contre les Gentils sur les “angoisses,” selon André Combes, d'Alexandre d'Aphrodise, d'Averroès et d'Aristote sur le problème “quod ultima hominis felicitas non sit in hac vita”? Voir Thomas d'Aquin, Liber de Veritate Catholicae Fidei contra Errores Infidelium qui dicitur Summa contra Gentiles, éd. Marc, P. (Turin, 1961), 3.48, no. 2260–61 avec renvoi aux chaps. 42 et 43. L'attitude générale de Jean de Ripa envers Averroès “s'oppose directement” au jugement général porté sur ce dernier par Thomas d'Aquin: “Qui [Averroès] non tam fuit peripateticus quam philosophia peripateticae depravator.” De unitate intellectus contra Averroistas, dans Divi Thomae Aquinatis Opuscula philosophica, éd Fr, P. Raymondi et Spiazzi, M. (Turin, 1954), 76, no. 214.Google Scholar

24 Prologue, 1:378, 78–379, 93.Google Scholar

25 Ibid., 2:350, 99–1.Google Scholar

26 Ibid., 333, 13–28. Voir aussi 342, 72–343, 100. Jean de Ripa critique Thomas d'Aquin dans la troisième question de son Prologue, parce qu'il rejette cette conclusion: “Seule l'essence divine est pour la mémoire créée dans la Patrie une espèce suffisante en laquelle consiste principalement l'union formelle béatifique” (Ibid., 107, 11–13, et 130, 19–132, 63). Sur l'idée selon laquelle la lumière de gloire et la connaissance béatifique sont des qualités créées, voir Thomas d'Aquin Somme de théologie 1.12.5.Google Scholar

27 Prologue, 1:382, 95–98. Parmi les “philosophi probabiles” qu'il évoque, Jean de Ripa nomme outre Aristote et Averroès, Avicenne et Algazel, “Aristotelissectatores” et les Platoniciens dont Augustin fait mémoire: De civitate Dei 8.5–22 (PL 41: cols. 229–47). Voir Jean de Ripa, Prologue, 1:379, 94–382, 94.Google Scholar

28 Ibid., q. 3; 2:29, 2–6, où l'adverbe “principaliter” signifie que la béatitude consiste d'abord à connaître l'essence divine elle-même et non ce qui brille en elle. Voir q. 2, concl. 2 et corollaires 1 et 2; ibid., 1:373, 14–377, 45.Google Scholar

29 Ibid., 29, 9–11.Google Scholar

30 Ibid., 32, 2–12; art. 1: 39–106; art. 2: 107–49; art. 3: 150–208; art. 4: 209–19.Google Scholar

31 Ibid., 39, 6–17.Google Scholar

32 Ibid., 33, 13–22.Google Scholar

33 Ibid., 33–22-34, 37. Augustin De Trinitate 15.18.32 (PL 42: col. 1083).Google Scholar

34 BN lat. 15369, fols. 222d–228d (dist. 16); fols. 228d–237d (dist. 17 la pars). Voir Jean de Ripa, Conclusiones (voir n. 4), 135–45.Google Scholar

35 Jean de Ripa, Prologue q. 3; 2:38–44. Hugues de Saint-Victor, De sapientia animae Christi an aequalis cum divina fuerit? (PL 176: cols. 846–56).Google Scholar

36 Prologue, 2:34, 42–57.Google Scholar

37 Dans ses Determinationes, Jean de Ripa touchera de nouveau les problèmes de la sanctification et de la science du Christ. Il demandera si l'essence divine selon n'importe quelle perfection intrinsèque est communicable ad extra comme forme informative [q. 1 (voir. n. 4), 19, 8–10]. Mais dans son entourage il rencontre d'autres difficultés. Ainsi établit-il cette conclusion: “Il est réellement contradictoire que l'essence divine soit communiquée comme forme intrinsèque informative à une créature pure. De fait, il est suprêmement impossible, il est contradictoire que l'essence divine soit communiquée de la sorte à quelque chose et que ce quelque chose ne soit pas formellement Dieu [q. 1, art. 1, concl. 9; ibid., 56, 28–58, 95]. En conséquence, apparaît à l’évidence l'erreur multiple de quelques Anciens et même de quelques Modernes. En effet, jointe au précédentes, cette conclusion montre: (1) qu'il est contradictoire qu'une créature pure soit vivifiée ou gratifiée formellement par l'Esprit-Saint ou par l'essence divine. Je le dis contre de nombreux théologiens qui très récemment ont soutenu la thèse opposée, non seulement au plan du possible, mais encore au plan du fait; (2) qu'il est contradictoire que l'Esprit-Saint soit pour une créature pure charité formelle, habituelle ou actuelle, par information. Ceci est dirigé contre de nombreux théologiens pensant que le Maître des Sentences soutint la thèse opposée. Je ne pense pas qu'un tel docteur ait déliré à ce point et qu'il faille lui attribuer ce qu'il n'a pas dit expressément et ce qui ne découle pas évidemment de ce qu'il a dit. Selon lui, l'Esprit-Saint est la charité par laquelle nous aimons Dieu est identique à la charité par laquelle Dieu nous aime. Mais il ne dit pas qu'il est cela par information; il l'est par immutation intentionnelle seulement, ainsi qu'on l'a établi dans la quatorzième distinction du premier livre [voir Jean de Ripa I Sent., dist. 14, q. altera, art. 1–4; Conclusiones, 117–28]; (3) qu'il est contradictoire qu'une créature pure soit formellement informée par la sagesse incréée, si l'on entend toujours ‘formellement’ au sens d’ ‘information.’ Je dis cela contre de nombreux théologiens qui soutiennent comme un dogme [dogmatizant] que telle fut l'opinion du Hugues de Saint-Victor; (4) qu'il est contradictoire que l'essence divine soit pour une créature pure connaissance formelle, vision, verbe ou béatitude formelle selon l'information; certains professent [dogmatizant] que telle fut aussi l'opinion du même Hugues; (5) qu'il est contradictoire que l'essence divine soit pour une créature pure, selon n'importe quelle dénomination de perfection absolue forme intrinsèque informative, ainsi que certains le soutiennent [dogmatizant] en disant que Dieu est la subsistance formelle ou l'essence de toute créature; ils disent également en conséquence qu'aucune dénomination de perfection absolue dans la créature ne provient d'une forme créée formellement, mais de la forme incréée selon une dénomination semblable; ils disent toutefois que le degré de n'importe quelle dénomination de perfection absolue dépend formellement de la forme créée et ne dépend en aucune manière de la forme incréée; (6) qu'il est contradictoire que pour une créature pure Dieu soit pouvoir formel ordonné à n'importe quel terme d'action, naturel ou libre, ou à n'importe quelle motion, active ou passive, naturelle ou libre. Beaucoup professent le contraire … Il est raisonnable de rejeter toutes ces thèses, compte-tenu de ce que j'ai établi dans la première partie du Prologue [ibid., 58, 96–62, 16].”Google Scholar

38 Ibid., 34, 58–35, 80. André Combes signale (voir n. 4) à juste titre que “victime d'une méprise de Capréolus, l'histoire s'est trompée du tout au tout sur la doctrine de Jean de Ripa en la réduisant à la notion d'une lumière de gloire purement incréée.” Il renvoie à Michel, A., “Intuitive (vision),” DThC, 7: cols. 2372–73. Ce théologien classe l'opinion de Jean de Ripa parmi les “théories fausses et erronées.” Elle fut professée, ajoute-t-il (ibid.), “surtout par Hugues de Saint-Victor, De sapientia animae Christi [PL 176: col. 851], à propos de la vision béatifique du Christ. Dans la béatititude Dieu lui-même est la sagesse qui nous fait connaître, l'amour qui nous fait aimer, la joie qui nous remplit d'allégresse.” Il renvoie son lecteur à l'exposé de cette doctrine chez Suarez (De Deo 2.10, no. 2) et Lessius (De summo bono 2.7). On voit à la lecture du Prologue qu'il n'en est rien. Jean de Ripa y propose une interprétation différente de l'Opuscule de Hugues. Ainsi fera-t-il dans ses Determinationes (voir n. 4), 60, 19–31. Dans la dernière question de la première partie du Prologue, il écrit: “Stat totam portionem intellectivam esse sufficienter beatam per visionem creatam solam, deducta omni specie ab ea distincta” (2:346, 32–50). Auparavant, il avait énoncé cette conclusion: “In cuiuslibet beati memoria est ponenda species beatifica distincta a visione in intelligentia” et contre elle il dirigeait l'argumentation de saint Thomas dont, dit-il, “verba mihi non apparent vera” (ibid., 336, 26–31; 51–339, 19).Google Scholar

39 Ibid., 35, 71–37, 26. Dans son Prologue (q. 1, art. 4, concl. 1, ad quaestionem responsiva), Jean de Ripa écrit: “Absolute possibile est divinam essentiam cuilibet creaturae intellectuali esse formalem notitiam.” Il ajoute: “Loquor autem hic de formalitate precise secundum vitalem immutationem et non secundum informationem, quo modo semper in sequentibus loquar de formali notitia.” Or, trois manuscrits non retenus pour l’édition critique rappellent que “connaissance” peut être entendue comme “ratio cognoscendi” et comme “motus quo potentia redditur presens intentionaliter objecto et in tali specie apprenhenso.” Jean de Ripa développe ensuite la thèse que l'on vient de présenter (Prologue, 1:264, 16–265, 20 et apparat critique). Il reprendra plus loin sa distinction entre “ratio cognoscendi” et “motus …” (ibid., 2:150, 15–151, 28), ainsi que dans ses Determinationes (q. 3, art. 2) où il demande s'il est possible que l'essence divine soit pour l'intelligence créée vision béatifique de sa propre nature (358, 4–359, 28).Google Scholar

40 Prologue, 2:33, 13–34, 37.Google Scholar

41 Voir Jean de Ripa, Conclusiones (n. 4), 131–45.Google Scholar

42 Prologue, 2:34, 38–44.Google Scholar

43 Ibid., 34, 45–57.Google Scholar

44 Ibid., 34, 45.Google Scholar

45 Ibid., 34, 58–35, 70.Google Scholar

46 Ibid., 35, 71–37, 25.Google Scholar

47 Ibid., 29, 1–11.Google Scholar

48 Ibid., 32, 100–12; discussion, 39–319.Google Scholar

49 Ibid., 39, 6–8.Google Scholar

50 Ibid., 39, 18–45, 79.Google Scholar

51 Ibid., 45, 80–91.Google Scholar

52 Ibid., 39, 9–11; 50, 48–52, 89.Google Scholar

53 Ibid., 39, 12–14; 52, 90–81, 38.Google Scholar

54 Ibid., 39, 15–17; 81, 39–83, 68.Google Scholar

55 Ibid., 82, 45–52.Google Scholar

56 Ibid., 81, 39–82, 49.Google Scholar

57 BN lat. 15369, fols. 225c–228c.Google Scholar

58 Francis Ruello, “Trois théologies possibles, deux théologies probables de la sanctification et de la glorification,” dans Preuve et raisons à l'Université de Paris: Logique, ontologie et théologie au XIVème siècle, éd. Zénon Kałuża et Paul Vignaux (Paris, 1984), 215–29.Google Scholar

59 Prologue, 2:39, 6–8.Google Scholar

60 Ibid., 83, 69–76.Google Scholar

61 Ibid., 86, 46–87, 54.Google Scholar

62 Ibid., 32, 6–7.Google Scholar

63 Ibid., 107, 5–22.Google Scholar

64 Ibid., 111, 59–112, 69.Google Scholar

65 Ibid., 115, 33–41.Google Scholar

66 Ibid., 111, 59–121, 18.Google Scholar

67 Ibid., 165, 25–166, 47.Google Scholar

68 Ibid., 107, 14–20; 121, 20–122, 69.Google Scholar

69 Ibid., 107, 21–23.Google Scholar

70 Ibid., 30, 34–47.Google Scholar

71 Ibid., 150, 3–4.Google Scholar

72 Ibid., 150–151, 28.Google Scholar

73 Ibid., 218, 86–219, 97.Google Scholar

74 Ibid., 221, 2–6.Google Scholar

75 Ibid., 221, 10–18.Google Scholar

76 Ibid., 225, 6–21; 227–75.Google Scholar

77 Ibid., 221, 19–222, 31.Google Scholar

78 Ibid., 274, 9–275, 15.Google Scholar

79 Ibid., 227, 5–235, 10.Google Scholar

80 Ibid., 222, 32–223, 46; 240, 3–6.Google Scholar

81 Ibid., 275, 16–27; 222, 32–223, 46.Google Scholar

82 Ibid., 223, 47–224, 73.Google Scholar

83 Ibid., 248–54.Google Scholar

84 Ibid., 247, 38–254, 34. Apparat critique, 247.Google Scholar

85 Ibid., 225, 46–74.Google Scholar

86 Ibid., 255, 75–258, 60.Google Scholar

87 Ibid., 260, 17–261, 38.Google Scholar

88 Ibid., 161, 39–57; 248, 71–250, 34.Google Scholar

89 Ibid., 261, 58–263, 22.Google Scholar

90 Ibid., 275, 28–32.Google Scholar

91 Ibid., 224, 74–94.Google Scholar

92 Ibid., 266, 3–5.Google Scholar

93 Ibid., 264, 7–266, 59.Google Scholar

94 Ibid., 266, 60–71.Google Scholar

95 Ibid., 266, 81–267, 98.Google Scholar

96 Ibid., 268, 17–39.Google Scholar

97 Ibid., 269, 40–270, 85.Google Scholar

98 Ibid., 270, 88–89.Google Scholar

99 Ibid., 271, 25–272, 43.Google Scholar

100 Ibid., 272, 44–54.Google Scholar

101 Ibid., 273, 55–274, 77.Google Scholar

102 Ibid., 274, 85–5; 266, 81–268, 16.Google Scholar

103 I Sent. dist. 38, q. altera. Jean de Ripa, Conclusiones, 229–31; dist. 39, ibid., 232–37, où Thomas Bradwardine est visé; II Sent., ibid., 267–72.Google Scholar

104 Prologue, 2:277, 2–6.Google Scholar

105 Ibid., 281, 2–5.Google Scholar

106 Ibid., 281, 7–293, 49.Google Scholar

107 Ibid., 277, 21–278, 40.Google Scholar

108 Ibid., 300, 3–5.Google Scholar

109 Ibid., 300, 6–303, 12.Google Scholar

110 Ibid., 303, 13–304, 16.Google Scholar

111 Ibid., 304, 47–309, 56.Google Scholar

112 Ibid., 278, 41–279, 56; 280, 91–94.Google Scholar

113 Ibid., 311, 7–313, 63; I Sent. dist. 8; Jean de Ripa, Conclusiones, 102–05.Google Scholar

114 Ibid., 313, 64–315, 27.Google Scholar

115 Ibid., 315, 28–317, 69.Google Scholar

116 Ibid., 320, 38–41; 317, 65–69.Google Scholar

117 Ibid., 319, 3–4.Google Scholar

118 Ibid., 279, 57–72.Google Scholar

119 Ibid, 319, 6–34.Google Scholar

120 Ibid., 320, 42–321, 52; 279, 73–79.Google Scholar

121 Ibid., 323, 14–17.Google Scholar

122 Ibid., 323, 10–13.Google Scholar

123 Ibid., 323, 1–3.Google Scholar

124 Ibid., 39, 15–17; 81, 39–83, 68; 105, 45–106, 92.Google Scholar

125 Ibid., 327, 3–328, 16.Google Scholar

126 Ibid., 350, 99–1; 326, 93–327, 99.Google Scholar

127 Ibid., 326, 89–93.Google Scholar

128 Ibid., 327, 100.Google Scholar

129 Ibid., 353, 6–8.Google Scholar

130 Ibid., 431, 6–7.Google Scholar

131 Q. 6; ibid., 359, 9–18.Google Scholar

132 Ibid., 357, 2–3.Google Scholar

133 Ibid., 357, 4–20.Google Scholar

134 Ibid., 358, 25–361, 13.Google Scholar

135 Ibid., 361, 14–362, 41.Google Scholar

136 Ibid., 364, 93–365, 24.Google Scholar

137 Ibid., 362, 45–364, 92.Google Scholar

138 Ibid., 365, 21–23.Google Scholar

139 Ibid., 366, 3–4.Google Scholar

140 Ibid., 366, 6–367, 42.Google Scholar

141 Ibid., 380, 15–382, 78.Google Scholar

142 Ibid., 368, 43–374, 2.Google Scholar

143 Ibid., 389, 36–392, 81.Google Scholar

144 Ibid., 392, 83–91.Google Scholar

145 Ibid., 394, 37–395, 67.Google Scholar

146 Ibid., 270, 25–272, 60. Determinationes q. 3, art. 2, concl. 1; 377, 76–378, 8.Google Scholar

147 Q. 6; ibid., 408, 70–77.Google Scholar

148 Ibid., 399, 6–408, 69.Google Scholar

149 Ibid., 409, 79–410, 3.Google Scholar

150 Ibid., 417, 3–418, 30.Google Scholar

151 Ibid., 417, 21–420, 82.Google Scholar

152 Ibid., 421, 9–424, 74.Google Scholar

153 Ibid., 425, 75–81.Google Scholar

154 Ibid., 425, 82–429, 94.Google Scholar

155 Ibid., 431, 6–7.Google Scholar

156 Ibid., 431, 8–433, 61.Google Scholar

157 Ibid., 433, 64–73.Google Scholar

158 Ibid., 435, 5–440, 72.Google Scholar

159 Ibid., 441, 96–442, 37.Google Scholar

160 Ibid., 442, 38–39.Google Scholar

161 Ibid., 442, 40–46.Google Scholar

162 Ibid., 442, 47–444, 77.Google Scholar

163 Ibid., 444, 80–445, 15.Google Scholar

164 Ibid., 431, 9–25.Google Scholar

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166 Ibid., 431, 26–432, 36.Google Scholar

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168 Ibid., 449, 34–47.Google Scholar

169 Ibid., 449, 48–451, 93.Google Scholar

170 Ibid., 451, 95–452, 29.Google Scholar

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174 Ibid., 454, 5–455, 89.Google Scholar

175 Ibid., 455, 29–42.Google Scholar

176 Ibid., I Sent. Prol., fols. 1A–11L.Google Scholar

177 Ibid., q. 1–4, cols. 3–67.Google Scholar

178 Ibid., q. 2, art. 1–3, pp. 92–108; q. 3, art. 4, 114–18.Google Scholar

179 Aristote 4.3.1005b; 6.1011b ss. En toute rigueur, selon Jean de Ripa, ce principe n'est pas absolument premier et proprement connu par soi. Voir I Sent. dist. 4, art. 4 (BN lat. 15369, fol. 177ab); et dist. 42, art. 4 (ibid., fols. 339d–340a).Google Scholar

180 Jean de Ripa I Sent. Prol. q. 6; 2:409, 79–85.Google Scholar

181 Ibid., dist. 4, q. 1, art. 1; BN lat. 15639, fols. 172d–173a.Google Scholar

182 Ibid., dist. 16, art. 3; ibid., fol. 225cd.Google Scholar

183 Jean de Ripa Determinationes q. 3, art. 2; 359, 31–382, 23.Google Scholar

184 Ibid., 391, 50–64.Google Scholar

185 Ibid., 392, 82; 393, 11.Google Scholar

186 Ibid., 396–417.Google Scholar

187 I Sent., dist. 2, q. 1, art. 2: être; dist. 8, q. 1 et 2: simplicité, unité, immutabilité; dist. 9: éternité; dist. 22: intelligibilité; dist. 2, q. 3 et 4; dist. 29, 30 et 39: principalité; De gradu supremo art. 1–4; dist. 35: vie; dist. 36, q. 1 et 2; II Sent., principium: science; dist. 2, q. 1, art. 2 et dist. 37; De gradu supremo art. 2: immensité; dist. 42–44: toute-puissance; dist. 45–48: volonté; dist. 4–7, 9–13, 24–29, 31–34; II Sent. dist. 1, q. 1 et 2: fécondité ad extra. Google Scholar

188 Prologue q. 1–6, et Quaestio ultima Prologi: vision; I Sent., dist. 1: fruition; dist. 16–17: sanctification; Determinationes q. 1: communicabilité de l'essence divine ad extra comme forme informative selon toute perfection intrinsèque; ibid., q. 3, art. 1, comme lumière de gloire; ibid., art. 2, comme vision; ibid., art. 3, comme charité fruitive; ibid., art. 4, comme connaissance compréhensive par l'intellect créé; ibid., q. 1, art. 3; III Sent., dist. 1, q. 1–3, comme pouvant s'unir à la créature à titre de forme constitutive.Google Scholar

189 Nicolas d'Autrecourt cité par Maurice de Wulf, Histoire de la philosophie médiévale (Louvain/Paris, 1924), 224, n. 3; Etienne Gilson, La Philosophie au Moyen Age (Paris, 1947), 665–73; History of Christian Philosophy in the Middle Ages (New York, 1954), 506; Michalski, K., La Philosophie au XIVème siècle: Opuscula philosophica, éd. Kurt Flasch (Frankfurt, 1969), 21 (“Les courants philosophiques à Oxford et à Paris pendant le XIVème siècle” [1921]); 133–37 (“Les sources du criticisme et le scepticisme dans la philosophie du XIVème siècle” [1924]); Paul Vignaux, “Nicolas d'Autrecourt,” DThC (1930), fasc. 91–92, cols. 561–87. Du premier principe, Nicolas d'Autrecourt déduit ces propositions: (1) la certitude de toute connaissance fondée sur ce premier principe est absolue, car on ne peut rien concevoir qui la mette en défaut; ce qui est démontré par la lumière naturelle de la raison est donc absolument démontré et aucune puissance ne peut faire que des contradictoires soient vraies simultanément; (2) il n'y a pas de degrés de l’évidence et tout ce qui est évident l'est également; (3) sauf la certitude de la foi, il n'y a de certain que le premier principe ou ce qui s'y ramène; (4) toute conclusion syllogistique vraie doit donc se ramener directement ou indirectement à ce premier principe; (5) dans toute conséquence qui se ramème immédiatement au premier principe, le conséquent doit être identique au tout ou à partie de l'antécédent, sans quoi il ne serait pas immédiatement évident que l'antécédent et le conséquent sont compossibles; (6) dans toute conséquence qui se ramène au premier principe, l'antécédent est identique au conséquent, en tout ou en partie, quel que soit le nombre des intermédiaires. Voir Gilson, La Philosophie au Moyen Age, 666, et Jean Jolivet, “La philosophie médiévale,” dans Histoire de la Philosophie (Paris, 1969), 1:1511–12.Google Scholar

190 Jean de Ripa, Prologue, 2: 323–52; spéc. 323, 10–13; 326, 85–327, 100; I Sent. dist. 17, pars 1, q. 2, art. 4; BN lat. 15369, fol. 237b. Nicolas d'Autrecourt admettait les catégories du “probable” et du “plus probable.” Si, dit-il, deux thèses opposées “habeant rationes quae tenent conclusiones oppositas, dicant eas et faciant super hiis comparationem amatores veritatis et credo quod cuilibet non magis affectato ad unam partem quam ad aliam apparebit gradus probabilitatis excedens hiis rationibus” (Exigit ordo executionis, Oxford Bibl. Bodléienne, Can. Mist. fol. 7r, col. A), cité par Paul Vignaux (“Nicolas d'Autrecourt,” col. 585).Google Scholar

191 François de la Marche I Sent. Prol. q. 3, art. 1, cité par Grégoire de Rimini I Sent. Prol. q. 1, art. 4; fol. 5, cols. 2H–4P. Voir Alphonse Vargas de Tolède I Sent. Prol., cols. 33–34; 46–47.Google Scholar

192 Jean de Ripa Prologue q. 7; 2:457, 34.Google Scholar

193 Ibid., 432, 51–433, 56.Google Scholar

194 Ibid., 457, 13–458, 27.Google Scholar

195 Ibid., 458, 28–459, 36.Google Scholar

196 Ibid., 459, 37–40; Pierre Lombard III Sent. dist. 24, chap. 3; Magistri Petri Lombardi. Sententiae in IV libris distinctae, Spicilegium Bonaventurianum (Rome, 1981), 2:150–52.Google Scholar

197 Ruello, Francis, La Théologie naturelle de Jean de Ripa (XIVème siècle), Textes, Dossiers, Documents 15 (Paris, 1992).Google Scholar