Hostname: page-component-84b7d79bbc-2l2gl Total loading time: 0 Render date: 2024-07-30T06:37:00.942Z Has data issue: false hasContentIssue false

L'évolution séculaire de l'industrie du verre à vitres et de la glacerie en Belgique de 1823 à 1913

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Get access

Extract

L'industrie du verre à vitres existait en Belgique dès le Moyen Age, mais elle ne connut une certaine ampleur qu'à partir du XVe et surtout du XVIe siècle, au cours duquel l'usage de verre se répandit parmi les classes aisées de la population en remplacement du papier huilé. Sous l'influence des artisans italiens émigrés dans le pays, elle se développa fortement, particulièrement dans la vallée de la Sambre, ainsi que dans le Brabant. La technique était encore primitive et l'habileté manuelle des souffleurs leur procurait déjà des salaires très élevés par rapport aux autres métiers.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1951

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

(1) Le livre d’or de l’Exposition de Charleroi de 1911, t. II, p. 439.

(2) Le journal L’indépendant du 30 juillet 1836 signale que la verrerie à vitres de l’arrondissement de Charleroi «fournit chaque année une quantité de verre considérable, excédant au moins 8 fois les besoins de la consom raation intérieure ». D’autre part, dès 1839, la verrerie à vitres belge exportait dans les pays suivants : Pays-Bas, Angleterre, villes hanséatiques, Hanovre et Oldenburg, Danemark, Russie, Suède, Norvège, Turquie, Java, Sumatra, Etats-Unis d’Amérique, Cuba, Porto-Rico, Brésil, Rio de la Piata et Mexique ( Heuschijng, X., Essai sur la statistique générale de la Belgique, Bruxelles, 1844, pp. 56 à 83).Google Scholar

(1) Duprikz, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain, 1947, t. 2, p. 31.Google Scholar

(1) Voir annexes statistiques : graphique III.

(2) Nous entendons par industries de base, les industries extractives et celles qui traitent des minerais dont la teneur peut varier.

(1) Loots, F., Les mouvements fondamentaux des prix de gros en Belgique de 1822 à 1913, Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, 1936, pp. 23 à 47. – Voir graphique 8.CrossRefGoogle Scholar

(2) L’analyse qui précède est inspirée des idées développées par Du-priez, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain, 1947, t. 2, pp. 344 Google Scholar à 353 et par deux études de Bezy, F., Les évolutions longues de l’industrie du zinc dans l’Ouest européen 1840-1939, (Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, févr. 1950, pp. 3 à 51)CrossRefGoogle Scholar et Les phases de la conjoncture au sein de la firme. Les agencements cycliques des coûts de production dans un charbonnage belge 1836-1939, (Bulletin de l’Institut de Recherches Econo-miques et Sociales, févr. 1951, pp. 39 à 74).

(1) Il s’agit des chiffres bruts, exprimant en fr. la part revenant aux matières premières dans le prix de revient total par caisse de 100 pieds carrés français.

(1) Wibah, A., L’évolution économique de l’industrie charbonnière belge depuis 1831, Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, nov. 1934, pp. 3 à 30.Google Scholar

(2) de la Saudee, E. de Bivort, Des rythmes séculaires d’expansion des industries houillères européennes dans leur rapport avec les prix et les coûts de production, Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, nov. 1939, pp. 3 à 38.Google Scholar

(1) Lefebvre, V., La verrerie à vitres et les verriers de Belgique depuis le XVe siècle, p. 51.Google Scholar

(1) LEFEBVRE, V., La verrerie à vitres et les verriers de Belgique depuis le XVe siècle, p. 91.Google Scholar

(1) Lefebvre, V., op. cit., p. 95.Google Scholar

(2) Peeters, M., L’évolution des salaires en Belgique de 1831 à 1913, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, août 1939, pp. 389 à 400.CrossRefGoogle Scholar

(3) Le livre d’or de ? Exposition de Charleroi de 1911 signale que les bases du tarif de soufflage appliqué à cette époque (1911) n’avaient plus été remaniées depuis très longtemps (t. II, p. 444).

(1) Cet indice comprend l’intervention des salaires des étendeurs, ouvriers hautement qualifiés, mais dont le nombre était trop réduit pour exercer une influence sensible sur l’évolution séculaire de la série.

(1) Lefebvre, V., La verrerie à vitres et les verriers de Belgique depuis le XVe siècle, p. 54.Google Scholar

(1) Lefebvre, V.;, La verrerie à vitres et les verriers de Belgique depuis le XV> siècle, p. 80. +siècle,+p.+80.>Google Scholar

(2) Idem, p. 68.

(1) Dupriez, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain 1947, t. 2, pp. 113 et 114.Google Scholar

(2) Mahaim, E., Le prix de revient dans l’industrie de verre à vitres depuis 20 ans, Schriften des Vereins für Sozialpolitik, Bd. 144, Munich et Leipzig, 1914, p. 270.Google Scholar

(1) Lefebvre, V., op. cit., p. 93.Google Scholar

(2) Baudhuin, F., Le capital de la Belgique et le rendement de son industrie avant la guerre, Louvain, 1924, p. 222.Google Scholar

(1) Le livre d’or de l’Exposition de Charleroi de 1911, t. 2, p. 466.

(2) Dupribz, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain 1947, t. 1, p. 339.Google Scholar

(1) Ce procédé ne doit pas être confondu avec celui de l’étirage mécanique du verre (procédés Fourcault, Libbey-Owens et Pittsburg, introduits dans l’industrie après la première guerre mondiale). L,e verre soufflé mécaniquement devait encore être étendu.

(2) Davis, P., The Development of the American Glass Industry, Cambridge, Mass., 1949, pp. 189 et 199.CrossRefGoogle Scholar

(1) Duprlez, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain 1947, t. 1, pp. 228 à 238.Google Scholar

(1) Le livre d’or de VExposition de Charleroi de 1911, t. 2, p. 478.

(2) Voir annexes statistiques : graphiques III et VIII.

(1) Il s’agit de la valeur unitaire moyenne de la production (voir annexes statistiques, graphiques III et VIII).

(2) En 1900, la Belgique fabriquait 23 millions de m2 de verre à vitres et seulement 1,2 millions de m2 de glace.

(1) Le livre d’or de l’Exposition de Charleroi de 1911, t. 2, pp. 485 et 496.

(1) Baudhuin, F., le capital de la Belgique et le rendement de son industrie avant la guerre, Louvain, 1924, p. 221.Google Scholar

(1) Baudhuin, F., op. cit., p. 221.Google Scholar

(1) Les Archives de la lre Inspection des Mines contiennent des renseignements détaillés sur l’état de la verrerie à vitres en 1841-1845 (dossier 167), 1847-1848 (dossier 168), 1870 (dossier 170) et 1897-1899 (dossier 215).

(1) dont 0.51 de verre à vitres blanc et 1,04 de verre à vitres commun.

(2) dont 0.60 de verre à vitres blanc et 1,19 de verre à vitres commun.

(3) dont 0,62 de veAe à vitres blanc et 1,43 de verre à vitres commun.

(4) dont 0,81 de verre à vitres blanc et 1,28 de verre à vitres commun.

(5) dont 1,08 de verre à vitres blanc et 2,11 de verre à vitres commun.

(1) verre à vitres blanc ; valeur du verre à vitres commun : 1.36

(2) Idem. 1.18

(3) Idem. 1.11

(4) Idem. 1.19

(5) Idem. 1.14

(6) A partir de 1855 aucune distinction n’est possible entre verre à vitres blanc et verre à vitres commun.

(1) Ces dossiers contiennent des renseignements très complets sur la giacerle dans la Province de Namur. Il en est de même des dossiers 116 à 118 pour les années 1891 à 1900.

(1) Province de Hainaut seulement.

(2) Province de Namur seulement.