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Les religieuses du diocèse de Tournai. Étude sociologique de leur provenance

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Les modes d'expression de la vitalité religieuse sont nombreux : participation au culte, aumônes, respect des règles morales. Un des plus typiques, parce que plus total et plus absolu, est la consécration personnelle à Dieu réalisée dans la vocation sacerdotale et religieuse.

La vocation religieuse a donné lieu à de multiples formes de vie communautaire. L,e cadre conventuel est entièrement ordonné à la constitution d'un milieu favorable à la recherche de Dieu ou de la perfection. C'est ce phénomène religieux de la vocation, réalisé dans une forme de vie canoniquement définie, qui retient notre attention.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1956

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References

page 649 note (1) Le code de droit canonique définit l’état religieux en ces termes ; « C’est la manière stable de vivre en commun, par laquelle les fidèles se proposent d’observer non seulement les préceptes communs, mais encore les conseils évangéliques par les vœux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté ». Canon 487.

L’état religieux n’est pas le seul état de perfection reconnu par l’Eglise. Les membres des sociétés de vie commune s’engagent eux aussi à tendre à la perfection, mais ils ne prononcent jamais de vœux publics. Par exception les Filles de la Charité de saint Vincent de Paul sont incluses dans l’enquête ; leur congrégation est une société de vie commune. Un troisième état de perfection a reçu, en 1947, un statut propre par la Constitution Provida Mater Ecclesia : les membres des instituts séculiers s’engagent par des vœux privés et la vie commune n’est pas obligatoire.

page 653 note (1) En 1880, les premiers décrets contre les congrégations religieuses non autorisées avaient déjà renforcé la tendance normale à l’expansion dans le territoire belge. D’autre part, depuis une vingtaine d’années on constate un mouvement en sens inverse. Dans son mandement de carême de 1954, Son Excellence Mgr Himmer a fait savoir que 500 religieuses étaient rentrées en France durant la période 1936 à 1951. La proportion des religieuses françaises dans le diocèse, due à des circonstances exceptionnelles, serait en régression.

page 656 note (1) Nous avons cru bon de ne pas nous référer à la situation de 1947, la concentration urbaine ayant fortement progressé depuis 1870. La structure de 1930 convient mieux pour la comparaison. Les religieuses entrées en religion à cette époque auraient actuellement 50 ans environ, chiffre très proche de l’âge moyen du groupe étudié.

page 657 note (1) Nous ne pouvons guère remonter plus haut que cette date puisque nos données se basent sur la profession du père des sujets interrogés.

page 658 note (1) La date de naissance étant prise comme base, il faut donc tenir compte du fait que les professions ont été exercées environ 20 ans plus tard.

page 667 note (1) Les données sont incomplètes. Nous ne possédons pas les éléments nécessaires pour donner une idée exacte du mouvement d’émigration des religieuses originaires du diocèse vers les autres provinces belges et à l’étranger. Malgré cette lacune, il semble que les données recueillies soient de sérieux indices de la situation démographique du groupe religieux du diocèse.

page 668 note (1) On connaît l’expansion démographique du Limbourg après 1920. Cette expansion n’a pas affecté les effectifs des immigrées des classes de 30 à 44 ans en Hainaut, mais a permis de faire face à d’impérieux besoins locaux, résultat direct de cette expansion. Ceci pourrait expliquer le très léger fléchissement de cette classe d’âge dans la population étudiée.

page 669 note (1) Pour savoir quelle est la prospérité d’un institut religieux, il est très utile de comparer le nombre des novices à celui des profès. Si l’on examine ce rapport dans des instituts certainement florissants, on constate que la proportion oscille de 7 à 9%. J. CREUSEN, Statistique des instituts religieux, Revue des Communautés religieuses, janvier-mars 1947, p. 29.

Sur cette base, nous considérons simultanément les novices et le groupe des religieuses de moins de vingt-cinq ans. A cet âge, 71% des vocations sont réalisées. D’autre part, parmi ces religieuses, 50% ont déjà prononcé leurs vœux. Donc, il est probable que les deux groupes se compensent. En l’absence d’autres critères, nous croyons pouvoir avancer le chiffre de 8% pour une communauté d’évolution normale.

page 669 note (2) Si l’on compare ce résultat à celui des autres provinces, on constate de nouveau la position privilégiée de l’effectif provenant du Limbourg, 6,7%, en relation avec un contexte démographique et religieux extrêmement favorable.

page 670 note (1) Les effectifs des classes d’âge inférieures à quarante ans sont actuellement encore incomplets puisque toutes les entrées en religion n’ont pas encore eu lieu. Connaissant la proportion des entrées en religion par âge, nous avons pu calculer la valeur probable de la classe complète, soit au moment où toutes les religieuses de cette classe seront entrées en religion. Vu le petit nombre des religieuses de moins de vingt ans, nous estimons que le chiffre présumé de cette classe complète est plus contestable que dans les autres cas. Les effectifs réels sont indiqués en annexe.

page 674 note (1) Soit en Hainaut, une vocation sur 12 familles de 6 enfants et plus et une vocation sur 415 familles de moins de 6 enfants.

page 682 note (1) Le Bras, G., Introduction à l’histoire de la pratique religieuse en France, Paris, 1942, p. 11.Google Scholar

page 683 note (1) Lebret, L.J., Connaître une population, Cahiers d’économie humaine, n° 2–3, 1951, pp. 125.Google Scholar

page 686 note (1) Artes, Ph., Histoire des populations françaises et de leurs attitudes devant la vie depuis le XVIIle siècle, Paris, 1950, p. 463.Google Scholar

page 687 note (1) Deiyooz, P., Pourquoi ne seront-ils pas prêtres? dans la Nouvelle Revue théologique, avril 1954.Google Scholar

page 687 note (2) lia progression a été calculée d’après le nombre de vocations originaires du Hainaut et qui y résident actuellement.Ceci permet de calculer la fécondité relative d’un type de famille à l’autre, mais non sa fécondité réelle. Seul le taux de progression est retenu.

page 693 note (1) De Greeff, E., NOS enfants et nous, Bruxelles, p. 43.Google Scholar