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Les femmes universitaires êtude Prêuminaire Des Diplômêes De L'Universitê De Louvain

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Le travail de la femme s'est considérablement transformé au cours du XXe siècle, mettant en question l'ensemble du problème de sa place dans la société. Nous nous proposons d'entreprendre des re-cherches sociologiques dans les principaux secteurs des activités professionnelles exercées par la femme, pour connaître les repércussions de cette modification. Le phénomène présente de multiples aspects. Un d'entre eux est particulièrement caractéristique : des fonctions plus intellectuelles sont progressivement confiées à la femme. Cette évolution debute après la guerre 1914-1918, et n'est sans doute pas achevee. Elle est l'effet en même temps que la cause de l'instruction toujours plus etendue de la population feminine. Aux infirmieres possedant des connaissances rudimentaires et aux dacty-los, seulement habiles, succèdent des techniciennes soigneusement formées pour le soin des malades et pour l'administration.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1950

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References

(1) Nous remercions vivement Melles Thérèse De Wever, Maria Jacques et Brigitte van Hecke pour leur précieuse collaboration à l'enquête.

(2) Dans les tableaux I et II, les secteurs qui ne comprennent pas 15 diplômees au total sont classés auprès d'une branche connexe.

Les universitaires relevées en sciences politiques, é'conomiques et criminelles, ainsi qu'en sciences historiques, archélogiques et histoire de l'art ou philosophie thomiste, sont seulement celles qui ont suivi ces cours sans être inscrites dans une autre section.

(1) Si l'on ne tient pas compte des changements de domicile au cows de périodes 1914-1918 et 1940-1945, le relevé montre que 75 % des personnes touchées par l'enquête furent domiciles dans une même commune jusqu'au moment de leur entrée a runiversite; 12 % ont passé d'une localité peu impor-tante à Bruxelles ou à Anvers; 6 % sont passées d'une commune de province à une autre.

(1) Leplae, C.. Recrutement et mobilité sociale des universitaires. Bulletin de l'Institut de Recherches Economiques et Societies, Louvain, 1946, tome XII, fasc. 7, p. 675.Google Scholar

(2) Capelle, M. Les jeunes filles à 1'Universite de Liège et la carrière des diplômées. Bulletin de l'Association des amis de l'Université de Liège, 1950, 22e année, ti° l, p. 9.Google Scholar

(1) Il semble intéressant de noter que beaucoup de personnes ignorent la profession de leurs ascendants. Plusieurs personnes interrogées durent s'adres-ser à un membre de leur famille pour répondre. Nous avons remarqué que plus les grands-parents étaient haut placés dans l'échelle sociale, mieux les petits-enfants sont informés. Nous avons constaté, par ailleurs, que lorsque les ascendants sont de condition modeste il est rare qu'on répugne a le dire. La mobi-lité sociale de leur famille est souvent pour les universitaires un sujet de fierté.