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La conjoncture économique de la Belgique

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Michel Woitrin
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Depuis la dernière chronique trimestrielle datée de juin, l'économie beige a été soumise à deux influences principales.

Elle accuse d'une part, les premiers effets du redressement de l'activité mondiale lié aux efforts de réarmement; cette influence est surtout sensible jusqu'ici dans le domaine des prix.

D'autre part, au milieu de l'année 1950, l'économie beige a connu, en plus du ralentissement de l'activité provoqué traditionnellement par la période des congés, une série de grèves et de perturbations sociales qui ont fortement ralenti la production et les expéditions : l'influence de ces facteurs est surtout perceptible dans les quantités, soit de la production industrielle ou des exportations qui tendent à se réduire dans les dernieis mois, soit du volume monétaire et du crédit privé qui se gonflent parallèlement.

Type
Research Article
Information
Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 16 , Issue 6 , September 1950 , pp. 3 - 36
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1950

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References

(1) La comparaison directe des niveaux de prix belges avec ceux des EtatsUnis et du Royaume-Uni ne peut cependant résulter du graphique III où les bases originales des indices ont été conservées. Ramenés à une base commune d'avant-guerre les prìx de gros belges se situaient à la fin du premier trimestre de 1950, aux environs de l'indice 330, les prix américains et britanniques respectivement à 180 et 225.

(1) Le taux de capitalisation des certificats de trésorerie tient compte du cours de rembour sement à la date la plus rapprochée.

(1) L'emploi dans la construction est un échantillon de 214 entreprises sur la base de janvier 1946 = 100; source : Institut National de Statistique.

(1) En vue de conserver le niveau absolu des cotations en francs belges avant et après les devaluations, à partir de septembre 1949 les cours sont exprimés en pour-cent des nouveaux changes officiels. Mais les nouvelles parités (traits horizontaux gras) ont été portées à leurs pourcentages de l'ancien taux de change. On distingue ainsi trois niveaux, correspondent aux différents coefficients de dévaluation appliqués en septembre 1949 : la parité dollar et franc Suisse; la parité franc français (1); la parité Ivivre sterling et florin (2).