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Tradition et rédaction Dans I Th. V. 1–10*

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

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Les ‘addresses’ présidentielles de mes honorables prédépré cesseurs ont imposé à ce genre littéraire un certain esprit auquel je voudrais rester fidéle. Elles n'ont pas la pr'tention de présenter un programme ou d'imposer une méethode. Elles usent largement de la liberté de choix touchant les matiéres traitées. Elles évitent d'aborder des sujets trop techniquement spécialisés sans se diluer en considérations générales. Parfois elles n'hésitent pas ` déboucher sur des conclusions touchant de larges ensembles. Elles sont en tout cas des points d'aboutissement d'etudes antérieures autant que des ouvertures sur de nouveaux horizons. M'inspirant, selon mes moyens, de cette tradition déjà longue, je voudrais revenir vers cette église de Thessalonique, une des premiéres communautés européennes évangélisée par l' Apôtre, qui a occupé plusieurs années de ma pensée et ne l'a jamais quittée totalement. Tout en abordant une péricope bien délimitée, je compte marquer la distance qui sépare une exégése vieille de vingt ans des perspectives actuelles.

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Copyright © Cambridge University Press 1975

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References

page 318 note 1 A la liste des commentaires cités par Kümmel, W. G., Einleitung in das Neue Testament (17 édit.Heidelberg, 1973), 495 et parGoogle ScholarSchmid, J., Einleitung in das Neue Testament (6 édit.Fribourg-en-B., 1973), ajouterGoogle ScholarErdmann, C. R., The Epistles of Paul to the Thessalonians, an Exposition (Com. N.T.) (Philadelphie 1956);Google Scholarde Boor, W., Die Briefe des Paulus an die Thessalonicher (Wuppertal, 1956, 2 édit. 1969).Google ScholarHogg, C. F.Vine, W. E., The Epistles to the Thessalonians, with Notes Exegetical and Expository (Grand Rapids, 1962);Google ScholarMacdonal, W., Letters to the Thessalonians (Kansas City, 1969);Google ScholarWhiteley, D. E. H., Thessalonians in the R.S.V. (New Clarendon Bible, N.T. 7) (Londres, 1969);Google ScholarRoosen, A., De brieven van Paulus aan de Thessalonicenzen (Roermond, 1971); surtoutGoogle ScholarBest, E., The First and Second Epistles to the Thessalonians (Black's N.T. Commentary) (Londres, 1972). Ajoutons le petit livre riche en substance deGoogle ScholarSchlier, H., Der Apostel und seine Gemeinde. Auslegung des ersten Briefes an die Thessalonicher (Fribourg-en-B., 1972). Les commentaires sont cités par le nom de l'auteur.Google Scholar

page 318 note 2 Fuchs, E., Hermeneutik, dans Jahrbuch der Kirchl. Hoch. (Berlin, 19591960), 44–60; et dansGoogle ScholarGlaube und Erfahrung, Gesam. Aufsätze III, 116–37; idem, ‘Die Zunkunft des Glaubensnach I Thess. 5, I–II’, ibid. (Tubingue, 1965), 334–63 (l'étudeest de 1963); Eckart, K. G., ‘Der Zweiteechte Brief des Apostels Paulus an die Thessalonicher’, Z–Th.K. LVIII (1961), 3044;Google ScholarSchmithals, W., ‘Die Thessalonicherbriefe als Briefkomposition’, dans Zeit und Geschichte. Festsch. R. Bultmann (Tubingue, 1964), 295315Google Scholar; idem‘Die historische Situation der Thessalonicherbriefe’, dans Paulus und die Gnostiker (Hambourg, 1965). 89157.Google Scholar

page 319 note 1 Kümmel, W. G., ‘Das literarische und geschichtliche Problem des ersten Thessalonicherbriefes’, dans Neotestamentica et Patristica, Festschrift O. Cullmann (Nov. Test. Suppl. 6) (Leyden, 1962), 213–27, repris dans Heilsgeschehen und Geschichte (Marburger Theol. Stud. 3) (Marbourg, 1965), 406–16.CrossRefGoogle Scholar

page 319 note 2 Demke, Ch., ‘Theologie und Literarkritik im I. Thessalonicherbrief’, dans Festschrift fur Ernst Fuchs (Tubingue, 1973), 103–24; cf. 123.Google Scholar

page 319 note 3 Friedrich, G., ‘I. Thessalonicher 5, I–11 der apologetische Einschub eines Späteren’, Z–Th.K. LXX (1973), 288315Google Scholar; idemEin Tauflied hellenistischer Judenchristen. I. Thess. 1, 9 f.’, Theol. Zeits. XXI (1965), 502–16.Google Scholar

page 319 note 4 Harnisch, W., Eschatologische Existenz. Ein Beitrag zur Sachanliegen von Thessalonicher 4, 13–3, 11 (Forsch. z. Rel. u. Lit. des A. u. N.T. 110) (Goettingue, 1973);Google Scholar le même auteur avait publié: Verhängnis und Verheißung der Geschichte. Untersuchungen Zeit- Geschichte-verständnis im 4. Buck Esra und in der syr. Baruchapokalypse (même collection 97) (Goettingue, 1969); Laub, F., Eschatologische Verkündigung und Lebensgestaltung nach Paulus (Biblische Untersuchungen) (Ratisbonne, 1973).Google Scholar

page 319 note 5 On peut trouver les développements de ce courant d'exégèse dans B. Rigaux, 120–4; E. Best, 22–3; littérature récente aussi dans W. G. Kümmel, Das litterarische und geschichtliche Problem, 406 note I. Pour complément d'information voici quelques éludes littéraires sur I Th.: Michaelis, W., ‘Teilungshypothesen bei Paulusbriefen’, Theol. Zeits. Bâle XIV (1958), 321–6;Google ScholarRigaux, B., ‘Vocabulaire chrétien antérieur à la première épître aux Thess’, Sacra Pagina II (Paris–Gembloux, 1959), 380–9;Google ScholarStachowiak, L. R., ‘Die Antithese Licht–Finsternis. Ein Thema der paulinischen Paränese’, Theol. Quart, CXLIII (1963), 385421;Google ScholarThieme, K., ‘Die Struktur des ersten Thessalonicherbriefs’, dans Fests. A. Michel (Cologne, 1963), 450–8;Google ScholarFriedrich, G., ‘Ein Tauflied hellenistischer Juden–christen, I Thess I, gf’, Theol. Zeits. Bâle XXI (1965), 502–16;Google ScholarNepper-Christensen, P., ‘Das verborgene Herrenwort. Eine Untersuchung über I Thess 4, 13–18’, Studia Theologica, Lund, XIX (1965), 136–54;CrossRefGoogle ScholarGregson, R., ‘A Solution to the Problems of the Thessalonian Pre–Synoptic Tradition in I Thess 2, 13–16’, Nov. Test. VIII (1966), 223–34;Google ScholarGrässer, E., ‘I Thess 3, 13–18, dans Bibelarbeiten, gehalten auf der rheinischen Landessynode 1967 in Bad-Godesberg (Mulheim, 1967), 1020;Google ScholarMarxsen, W., ‘Auslegung von I Thess 4, 13–18’, Z–Th.K. LXVI (1969), 2237;Google ScholarPax, E., ‘Beobachtungen zur Konvertitensprache im ersten Thessalonicherbrief’, Franc. Lib. Annuus XXI (1971), 220–62;Google ScholarRefshauge, E., ‘Literarkritische overjelser. Til de to Tessalonikerbreve’, Dan. T. Ts. XXXXIV (1971), 119;Google ScholarPearson, B. A., ‘I Thessalonians 2, 13–16 a Deuteropauline Interpolation’, HTR LXIV (1971), 7994.CrossRefGoogle Scholar Bon résumé de la litérature antérieure dans W. G. Kümmel, Literarische u. Geschicht. Problem, 407, note (voir aussi Rigaux, B., St Paul et ses Lettres, Paris–Bruges, 1962, édit, allemande, Munich, , 1964; édit. américaine (complétée), Chicago, 1968).Google Scholar

page 320 note 1 J. E. Frame, 39.

page 321 note 1 E. v. Dobschütz, 203–8 divise le texte un peu autrement: v. I le théme; vv. 2–5 développement; vv. 6–8 avertissement; vv. 9–10 motivation. Le rattachement de 4–5 à 6–8 ne paraît pas légitime. Le solennel ⋯μεῑς δ⋯ ⋯δελϕοἰ (v. 49), l'emploi de l'indicativ et le rattachement de 6 à 4–5 par ἄρα οὐν comme le passage au cohortatif sont à prendre en considération.

page 322 note 1 CfKuhn, K. G., Konkordanz zu den Qumrantexten (Goettingue, 1960), ad verba. Déjà dans Dan. sont attestés le singulier (vii. 12) et le pluriel (ii. 21). Sag. viii. 8 a le pluriel; Eccl. iii. I, le singulier. Attestation dans le grec profane, B. Rigaux, 554.Google Scholar

page 322 note 2 G. Delling, art.καιρ⋯ς TW III, 456 –65; χρ⋯νος du même, TW IX, 576 et suiv., avec bibliographie. Renvoyons surtout à Kümmel, W. G., Verheiβung und Erfüllung. Untersuchungen zur eschatologischen Verkündigung Jesu (Abhand. z. Theol. A. u. N.T.) (3 édit.Zurich, 1963);Google ScholarDelling, G., Das Zeituerständnis des NT (Gütersloh, 1940) etGoogle ScholarMarsh, J., The Fullness of Time (Londres, 1952)Google ScholarBarr, J., Biblical Words for Time (Studies in Biblical Theology, 33) (Londres, 1932), 44–6, présente de bonnes remarques en faveur de l'opinion qui regarde χρ⋯νοι και καιροι comme un hendiadys. Dans B. Rigaux, 553–4, j'etais hésitant.Google Scholar

page 323 note 1 B. Rigaux, 555; voir Langevin, P. E., Jésus Seigneur et l'eschatologie. Exégèse de textes prépauliniens (Studia. Travaux de recherche 21) (Bruges—Paris, 1967), 107–67.Google Scholar

page 323 note 2 IQM 1, 9, 10, 11, 12. P. von der Osten-Sacken, Gott und Belial. Traditionsgeschichtliche Unter–suchungen zum Dualismus in den Texten aus Qumran (Studien z. Umwelt des N.T. 6) (Goettingue, 1969), 34–41.

page 323 note 3 Marc travaille à partir d'une Vorlage bien assurée Pesch, R., Naherwartungen. Tradition und Redaktion in Mk 13 (Kommentare und Beiträge z. A. und N.T.) (Dusseldorf, 1968), 149–50.Google Scholar Au singulier Marc xiii. 32 = Matt. xxiv. 36 et au pluriel Marc xiii. 17 = Matt. xxiv. 19 et Luc xxi. 23; Marc xiii. 19 et Marc xiii. 20a= Matt. xxiv. 22a; Marc xiii, 20b = Matt. xxiv. 22b; Marc xiii. 24 = Matt. xxiv. 29; Matt. xxiv. 37 = Luc xvii. 26; Matt. xxiv. 38. On ne peut recourir à Ac. ii. 17 où l'attestation textuelle n'est pas certaine. CfRese, M., Alttestamentliche Motive in der Christologie des Lukas (Gütersloh, 1969), 51–2.Google Scholar La citation textuelle dans Ac. ii. 33 de Joël iii. 4 n'a de portée que par application à Jésus glorieux, Jour de Jahvé, Jour du Seigneur dans la LXX.

page 323 note 4 W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 60–2, 84–116.

page 324 note 1 Dans un contexte de Jôm Jahvé mais specifiquement se rapportant à l'invasion des sauterelles.

page 324 note 2 W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 94.

page 324 note 3 Käsemann, E., ‘Eine Apologie der urchristlichen Eschatologie’, dans Exegetische Versuche und Besinnungen (Goettingue, 1965), 138; W. Harnisch, op. cit. III.Google Scholar

page 324 note 4 Nous ne pouvons entrer dans la discussion de l'origine de Matt. xxiv. 43–4 = Luc xii. 39–40. On peut voir l'état de la question dans Schulz, S., Q. Die Spruchquelle der Evangelisten (Zurich, 1972), 268–71, d'où l'on retire la conviction que l'on se trouve en face d'une open question.Google ScholarVoir aussi Strobel, A., Untersuchungen zum eschatologischen Verzögerungsproblem auf Grund der spätjüdisch–urchristlichen Geschichte von Habakuk 2. 2 ff (Suppl. Nov. Test. 2) (Leiden–Cologne, 1961), 211, note 3;Google ScholarLövestam, E., Spiritual Wakefulness in The New Testament (Lunds Univ. Arsskrift. N.F., Avd 55, 3) (Lund, 1963), 95107.Google Scholar

page 324 note 5 IQS v. 12–13.

page 325 note 1 Lightfoot, J. B., Notes on Epistles of St Paul (Londres, 1904), 72;Google Scholar cf J. E. Frame, 182–3; B. Rigaux, 559; E. Best, 207.

page 325 note 2 Bien relev´s par Plummer, A., The Gospel According to St Luke (Intern. Crit. Comment.) (5 édit.Edimbourg, 1922), 486.Google Scholar

page 325 note 3 CfLagrange, M.-J., Evangile selon saint Luc (Etudes bibliques) (7 édit.Paris, 1948), 534.Google Scholar

page 325 note 4 Is. xiii. 8, xxi. 3; Jer. vi. 24, xv. 9, xvii. 11 (cf. Os. x. 16), xxii. 23, 26, xxx. 6, 1. 43; Os. xiii. 13; Ps. xlviii. 7.

page 325 note 5 Cf. W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 62–72.

page 325 note 6 Strack—Billerbeck, 1, 905 pense que l'expression ‘les douleurs de l'enfantement du Messie’ formule rabbinique postérieure était déjà une expression courante au temps de Jésus.

page 326 note 1 Voir W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 53.

page 326 note 2 Οῡτως revient 5 fois dans notre lettre, 17 f. dans Rom., 31 f. dans I Cor., 5 f. dans Gal., en tout 74 f. dans la littérature paulinienne sur 208 f. dans le N.T. tout entier. Le ⋯ταν…τ⋯τε de v. 3 est tout á fait paulinien: I Cor. xv. 28, 54; II Cor. xii. 10b.

page 327 note 1 Schmithals, W., Paulus und die Gnostiker. Untersuchungen zu den kleinen Paulusbriefen (Hambourg—Bergstedt, 1965), 113 note 150;Google Scholar W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 54, estime que Paul ne réagit pas directement à une question posée.

page 327 note 2 La meilleure monographic reste celle de Sverre Aalen, Die Begriffe ‘Licht’ und ‘Finsternis’ im Alten Testament, im Spätjudentum und im Rabbinismus (Skrifter utgitt av Det Norske Videnskaps-Akademi i Oslo. II Hist.-Filos. Klasse, 1951 fasc. 1) (Oslo, 1951), à compléter par les écrits de Qumran; voir l'importante étude de H. Conzelmann, art. ϕ⋯ς, dans ThW. ix, 302–49, Lit. 302–4, sur Paul 336–40.

page 327 note 3 Is. ii. 5; Mi. vii. 8; Ps. xl; Job xxix. 3; Eccl. xxxvi. 13–19. Le texte de l'A.T. le plus proche de I Th. v. 1–10 sur les ténèbres est celui de Amos: ‘Ainsi le Jour de Jahvé n'est-il point ténèbres et non lumière? N'est-il pas obscuritè et non point clartè?’ (Am. v. 20); on peut y joindre Am. viii. 9: ‘II arrivera en ce jour-là — oracle du Seigneur Jahvé — que je ferai coucher le soleil en plein midi et que j'obscurcirai la terre en un jour de lumière.’ Dès ses débuts la prophétie recourt à des phéno-mènes cosmiques qui entrent en jeu comme expression de la colère de Dieu. Joël annonce l'apocalyptique ‘Le soleil et la lune s'assombrissent, les étoiles perdent leur éclat’; eschatologique en iv. 15, ce cliché est appliqué à l'invasion des sauterelles (ii. 2).

page 328 note 1 P. von der Osten-Sacken, Gott und Belial, 245–57; Braun, H., Qumran und das Neuen Testament (Tubingue, 1966, 1, 264;Google ScholarBecker, J., Das Heil Gottes. Heils-und Sündenbegriffe in den Qumrantexten und im Neuen Testament (Stud. z. Umwelt des N.T. 3) (Goettingue, 1964), 241–2.Google Scholar

page 328 note 2 Test. Lev. 18. 3–4; cf. 4. 3.

page 328 note 3 IQH iv. 5, vii. 25, ix. 26–7.

page 328 note 4 Cf. sur Jean xii. 36.CfBrown, R. E., The Gospel According to John (1–12) (New York, 1966), 479–80;Google ScholarSchnackenburg, R., Das Johannesevangelium 2, Kommentar zu Kap 5–12 (Fribourg-en-B., 1971), 497; sur Ep. v. 8Google ScholarcfGnilka, J., Der Epheserbrief (Fribourg-en-B., 1971), 251–3Google Scholar; idem, Paränetische Traditionen im Epheserbrief, dans Mélanges B. Rigaux (Gembloux, 1970), 405–7, et Kuhn, K. G., ‘Der Epheserbrief im Lichte der Qumrantexte’, N.T.S. VII (19601961), 334–46. Cf. 339 ss.Google Scholar

page 328 note 5 IQS i. 9, ii. 16, iii. 13, 24, 25; IQM i. 1, 3, ix. 11, 13. Fils des ténèbres, IQS i. 10; IQM i. 1, 7, 10, 16, iii. 6, 9; xiii. 16, xiv. 17.

page 328 note 6 Ce qui arrivait avant la découverte de Qumran p. ex. dans

Selwyn, E. G., The First Epistle of St Peter (Londres, 1952), 375 (381).Google Scholar

On serait tenté d'admettre une dépendance de Paul envers la litérature Qumranienne à partir de ces rencontres. Cependant la base est trop étroite et le problème se pose sur des ensembles plus significatifs. Voir A. Strobel, Untersuchungen, 113 note 1;

Benoit, P., ‘Qumran et le Nouveau Testament’, N.T.S. VII (19601961), 289.Google Scholar

page 328 note 7 Si en I Th. v. 2 ⋯μ⋯ρα est le jour eschatologique du jugement, le terme passe ensuite au sens de lumière et clarté, opposés à ν⋯ξ qui est le champ de I'ébriété. Cf. Rom. xiii. 12 qui oppose les armes des ténèbres aux armes de la lumière. Voir E. Lövestam, Spiritual Wakefulness, 46–53.

page 329 note 1 Cf. Lövestam, Spiritual Wakefulness, 133–9 résume les données du N.T.

page 329 note 2 J. Gnilka, Der Epheserbrief, 259–63. Ep. v. 14 est une citation introduite par δι⋯ λ⋯γει: ‘Vom Inhalt her wird man darum das Zitat als Tauflied bestimmen können’ (260).

page 329 note 3 CfKäsemann, E., An die Römer (Handb. z. N.T., 8a) (Tubingue, 1973), 346–7.Google Scholar

page 330 note 1 B. Rigaux, 564–5; O. Bauerfeind, art. ν⋯ϕω, TW IV, 9351–8; Lövestam, Spiritual Wakefulness, 54–6; E. Best, 212. Bien noter que dans les six endroits du N.T. où ν⋯ϕειν revient, il est toujours relié à l'insertion active dans l'existence imposée par la révélation divine: γρηγορεῑν (I Th. v. 6, 8) v. 8; διακονο⋯ντες, I Pt. iv. 10; ὡς τ⋯κνα ὑττακο⋯ς, I P. I, 14; τ⋯ν διακον⋯αν σοε πληροϕ⋯ρηςον, II Tim. iv. 5. Activité du jour et activité en vue de la prière (I P. iv. 7), de l'espérance eschatologique (I Th. v), I P. i. 13 τελε⋯ως ⋯λπ⋯σατε, de l'amour (II T. iv. 8; I P. iv. 8) et du combat (I Th. v. 8; I P. i. 13, v. 8–9). O. Bauerfeind, art. cit. 938, notes 15–20. Ainsi cet état de conscience, de maîtrise de soi, d'alerte se meut dans la sphère de l'action et de l'être chréitien et en même temps donne à ‘nuit’ et ‘jour’ une connotation métaphorique qui place le croyant dans l'être nouveau.

page 330 note 2 Cf. H. Preisker, art. μ⋯θη TW iv, 550 –4.

page 330 note 3 Sur Philon, Lewy, H., Sobria Ebrietas. Untersuchungen zur Geschichte der Antiken Mystik (Beih. z.Zeitsch. f. d. NT Wissenschaft 9) (Giessen, 1929)Google Scholar et H. Preisker, 551–2; Corpus Herm. 7. 2; Kroll, J., Die Lehre des Hermes Trismegistos (Beiträge z. Gesch. d. Philos. d. Mittelalters, 12, 2–4) (Munster-en-W., 1914), 375–80; Rigaux, 564–5.Google Scholar

page 330 note 4 Lövestam, Spiritual Wakefulness, 34–5, 56: ‘ce sont des métaphores pour l'absorption par les affaires du monde’

page 331 note 1 ‘Paix et sécurité’ s'oppose a perte; les ténèbres opposées à jour reviennent trois fois (vv. 4, 5, 7–8); fils de la lumière et fils du jour contre fils des ténèbres (v. 5); dormir s'oppose a ne pas dormir, veiller, être alerte.

page 331 note 2 Pour que le chiasme fut parfait en I Th. v. 4–5 comme en I Cor. vii. 3, il eut été nécessaire de retrouver le mot ténèbre dans les deux membres, mais il est remplacé par ‘nuit’. Voir B. Rigaux, 88.

page 331 note 3 B. Rigaux, 81.

page 331 note 4 Staub, W., Die Bildersprache des Apostels Paulus (Tubingue, 1937).Google Scholar

page 331 note 5 Moule, C. F. D., An Idiom-Book of New. Testament Greek (Cambridge, 1953), 136.Google Scholar

page 331 note 6 Très perceptible en IQH iii. 19–36.

page 332 note 1 Is. lix. I = Rom. iii. 15–17, 8 = Luc i. 7, 9; 18 = I P. i. 17; Ap. xx. 12–13, xxii. 12, 19 = Matt. viii. 11; Luc xiii. 29, 20–21 = Rom. 1. 26.

page 332 note 2 Surtout dans IQM.

page 332 note 3 B. Rigaux, Vocabulaire chrètien, 93–4. Cette brève étude devrait être poussée plus loin à travers les autres lettres pauliniennes. Voir un essai dans Langevin, P.-E., Jésus Seigneur et I'eschatologie. Exégèse des textes prépauliniens (Studia. Travaux de recherche 21) (Bruges—Paris, 1967).Google Scholar

page 332 note 4 Cf. A. Oepke, art. ⋯πλον dans TW v, 292–315: θώραξ 308–10; περικϕαλα⋯α, 314–15; Pfitzner, V. C., Paul and the Agon-Motif (Supp. to N.T. 16) (Leiden, 1967);CrossRefGoogle ScholarLefuente, J. Precedo, Elcristiano en la metáfora castrense de San Pablo, dans Studiorum Paulin. Cong. Intern. Cath. (Analecta Biblica 18) (Rome, 1963), 343–58.Google Scholar

page 332 note 5 Schneider, N., Die rhetorische Eigenart der paulinischen Antithese (Hermeneutische Untersuchungen zur Theologie 11) (Tubingue, 1970), 123.Google Scholar

page 332 note 6 Souligné par W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 144.

page 332 note 7 Rom. i. 18, ii. 5, 8, iii. 5, iv. 15, v. 9, ix. 22 bis, xii. 19, xiii. 4, 5.

page 333 note 1 Voir Henoch 91. 7: ‘Le Seigneur saint sortira en fureur avec un fléau pour faire justice sur la terre.’

page 333 note 2 Comme les symboles et images de I Th. iv. 16–17.

page 333 note 3 Ici la colère, premier membre de l'antithèse, relève l'importance du second membre, qui fera 1'objet des déclarations suivantes. II ne faut pas avec W. Harnisch, Eschatologische Existenz, 145–6, demander au texte plus qu'il ne peut offrir et bâtir une spéculation sur la permanence de ⋯μαρτ⋯α et de ⋯ργ⋯ qui ‘bleiben für ihn (le croyant) als überholte Wirklichkeit präsent’ (soulignés dans le texte).

page 333 note 4 E. Käsemann, An die Römer, 33.

page 333 note 5 Le substantif n'est pas fréquent chez Paul: 5 fois dans Rom., I Cor. nulle part, II Cor. 5 fois, Phi. 3 fois; – 1 fois dans Eph., jamais dans Col., 1 fois dans II Th. dans le même sens qu'ici (II Th. ii. 13), 2 fois dans II Tim.

page 334 note 1 B. Rigaux, 570–1; mis en doute entre autres par E. Best, 216–17 et Harnisch, Eschatologische Existenz, 146; suivi par K. G. Eckart, Der zweite echte Brief, 42, 8. Si on tient compte de la valeur eschatologique de σωτηρ⋯α, il devient synonyme de δ⋯ξα et la rencontre avec Rom. v. 2: καυχώμεθα ⋯λπ⋯δι τ⋯ς δ⋯ξης το⋯ θωο⋯. On ressent la même difficulté à traduire περιπο⋯ηςις par acquisition: Osty dans Héb. x. 39; B. de J. sauvegarde; Spicq, possession. Le même sens est certain pour I P. ii. 9 et Ep. i. 14 et on ne cite aucun texte clair profane en faveur d'acquisition.

page 334 note 2 La confusion me semble due à la traduction de la Vg acquisitio et a la méconnaissance que la ‘possession’ peut garder le sens eschatologique futur qui est en accord avec σωτηρ⋯α.

page 334 note 3 En dehors de l'adresse et de la salutation, la formule longue est toujours dans un contexte eschatologique: I Th. i. 3, v. 23. Bien noter l'addition de ⋯μ⋯ν Cf. B. Rigaux, 176.

page 334 note 4 Le Christ mort pour nous (περ⋯ ou π⋯ρ) est une formule kérygmatique reprise par Paul à la tradition reçue, comme il l'affirme explicitement dans I Cor. xv. 1–3. CfRigaux, B., Dieu I'a ressuscité (Gembloux, 1973), 119–32, notes 48–94.Google Scholar

page 335 note 1 Cf. B. Rigaux, 105–11; E. Best, 215–16; Selwyn, E. G., The First Epistle of St Peter (Londres, 1942), 375–81.Google Scholar Sur la différence entre I Th. et I P., cf. Harnisch, Eschatologische Existenz, 112–13.

page 335 note 2 Gal. iii. 27 a une référence explicite au baptême: ⋯σοι γ⋯ρ εἰς χριστ⋯ν ⋯βαπιíαθμτε précède χριατ⋯ν ⋯νδ⋯ασθε, qui explique: π⋯ντες γ⋯ρ ν⋯ο⋯ θεο⋯ ⋯στε δι⋯ ι⋯ς π⋯αιεως ⋯ν χριατῷ '׀ναοᾆ. Le seul accrochage sur ‘revêtez’ n'est pas suffisant pour constituer un argument.

page 336 note 1 Harnisch. Eschatologische Existenz, 131–42.

page 336 note 2 Harnisch (Eschatologische Existenz, 161–2) distingue entre une tendance anti-apocalyptique et une tendance anti-enthousiastique (cf. pp. 113 ss.); celle-ci se relierait à un front gnostique. E. Fuchs, Die Zukunft des Glaubens, 339–40; cf. aussi W. Schmithals, Paulus und die Gnostiker, 89–157.

page 336 note 3 Harnisch, Eschatologische Existenz, 80.

page 336 note 4 ibid. 138.

page 336 note 5 ibid. 140.

page 336 note 6 ibid. 146–7.

page 336 note 7 ibid. 151; cf. 163.

page 337 note 1 Bien sûr nous n'entrons pas dans le problème génégnostiques encore diffus au premier siècle. Sur les relations entre les doctrines de lumière et ténèbres des gnostiques et du IVe évangile, voir Schnackenburg, R., Das Johannes-evangelium 2. Komm. zu Kap. 5–12 (Fribourg, 1971), 239–49;Google Scholar Litt. sur le gnosticisme 244, n. 3.

page 337 note 2 Voir G. Friedrich, 1. Thessalonicher 5, 1–11, 305; H. v. Campenhausen, ‘Zur Auslegung von Röm. 13’, dans Aus der Frühzeit des Christentums (Tubingue, 1963), 81101.Google Scholar

page 337 note 3 E. Käsemann, An die Römer, 344.

page 338 note 1 Friedrich, 1. Thessalonicher, 5, 1–11, 305–7.

page 338 note 2 ibid. 307–9.

page 338 note 3 R. Bultmann, Geschichte, 126.

page 338 note 4 Dodd, C. H., The Parables of the Kingdom (Londres, 17 édit. 1965), 123.Google Scholar

page 339 note 1 Rigaux, 559–61; voir aussi Harnisch, Eschatologische Existenz, 76.

page 339 note 2 Friedrich, 1. Thessalonicher 5, 1–11, 308–9.

page 339 note 3 Sur la petite apocalypse de Luc, voir Rigaux, ‘La petite apocalypse de Luc, 17, 22–37’, dans Ecclesia a Spiritu Sancto edocta, Mélanges G. Philips (Gembloux, 1970), 407–38; Schnackenburg, R., ‘Der eschatologische Abschnitt Lk 17, 20–37’, dans Mélanges B. Rigaux (Gembloux, 1970), 213–34, spécialement 229–32;Google Scholarsur Luc, J. Zmijewski, Die Eschatologiereden des Lukas-Evangelium. Einc traditions-und redaktionsgeschichtliche Untersuchung zu Lk 21, 5–36 und Lk 17, 20–37 (Bonner Bibl. Beit. 40) (Bonn, 1972); sur la vigilance dans l'pocalypse de Marc, Strobel, A., Untersuchungen zum eschatologischen Verzögerungsproblem (Suppl. N.T. 2) (1961), 222–33.Google Scholar